24.6.06

Clip Shoah - Israel


Clip Shoah - Israel
Vidéo envoyée par mossad55
Clip Shoah - Israel

clip - israël


clip - israël
Vidéo envoyée par mossad55
clip - israël

21.6.06

Interview Wafa Sultan (video)


Interview Wafa Sultan
Vidéo envoyée par mynuko
MEMRI TV PROJECT
Arab-American Psychologist
Wafa Sultan

Al-Jazeera Tv (Qatar)
February 21, 2006

15.6.06

Pallywood part 2


Pallywood part 2
Vidéo envoyée par Tazda
Retour sur l'affaire Mohammed Al Durah et ses incohérences...

14.6.06

SEFARDI GROUP



http://sefardi.over-blog.com

RETABLIR LA POLICE DE PROXIMITE

Constat unanime des élus qui ont participé à notre table ronde : les policiers ne restent pas assez longtemps dans une même commune. Certains élus ont reproché au gouvernement d’avoir supprimé la police de proximité. Faut-il la rétablir ?

Xavier Lemoine Nous avions à Clichy-Montfermeil un poste de police dont les effectifs sont passés de trente-six à quinze. Ça fait forcément moins de policiers sur le terrain. Les autres ont été reversés dans les services d’investigation de la police judiciaire. Sans doute était-ce utile, mais la police de proximité est elle aussi nécessaire. Elle intervient avant qu’un incident ne dégénère. Elle établit avec la population des relations de confiance qui facilitent les interventions des brigades anticriminalité. Les Bac ont leur métier : ce n’est pas de dire bonjour, c’est d’être efficace. Chacun son rôle ! Mais si l’on veut éviter que les rapports entre jeunes et policiers ne s’enveniment, il faut rétablir la police de proximité.
Stéphane Beaudet Au Canal, on a, bon an mal an, conservé nos effectifs : sept ou huit policiers, non fidélisés, au cœur du quartier. Mais le lien s’est distendu depuis trois ans entre les communes et l’institution policière. L’information circule du ministère vers le préfet et les services départementaux de la sécurité publique mais elle ne parvient pas toujours à l’élu, ce qui est paradoxal quand le législateur veut renforcer le pouvoir des maires dans le dispositif. On ne sait pas systématiquement ce que deviennent les suspects interpellés, mais sur ce point, la responsabilité incombe à la justice, qui a besoin de faire sa révolution culturelle pour partager l’information, y compris avec la police nationale.
Georges Mothron La police de proximité, c’est la gauche qui l’a mise en place. Avec plus ou moins de réussite. À Argenteuil, quatre postes de police ont été créés. Aujourd’hui, deux sont vides : ils étaient inutiles ! On a dépensé de l’argent pour rien. Il manque toujours des effectifs. Le but, c’est de voir du bleu sur le terrain. Finalement, la proximité, c’est nous qui l’avons assurée en payant aux îlotiers des téléphones portables pour qu’ils soient toujours en contact avec les commerçants et puissent réagir vite. Le problème, c’est que les policiers restent rarement plus de dix-huit mois sur un même secteur : trop peu pour connaître les lieux et les gens !
Stéphane Beaudet C’est comme avec les jeunes instits : ils n’ont pas choisi leur affectation, ils attendent leur mutation. En banlieue, on a des nurseries d’instits et de policiers !
Patrice Calméjane La police, c’est pire que l’Éducation. Les profs, eux, ne sont pas mutés en cours d’année. Dans la police, c’est le mouvement perpétuel. Ceux qui s’en vont ne sont pas remplacés immédiatement. Sur l’année, on a nos effectifs, c’est vrai, mais il y a des mois très creux !
Stéphane Beaudet Sur la circonscription d’Évry, on perd en septembre quarante à cinquante policiers, qui sont mutés ailleurs. Ces départs ne sont compensés qu’entre octobre et février de l’année suivante.


Texte repris du site de valeurs actuelles

8.6.06

COMMUNIQUE DU SPCJ

NE PLUS SE TAIRE C’EST DEJA AGIR ET NOUS AIDER A LUTTER

VICTIMES , TEMOINS , APPELEZ IMMEDIATEMENT

AU NIVEAU NATIONAL

LE SERVICE DE PROTECTION DE LA COMMUNAUTE JUIVE (SPCJ)

0800 18 26 26

EN ILE DE FRANCE

LE BUREAU DE VILANCE CONTRE L’ANTISEMITISME (BVCA)

01 43 63 30 29


01:49, 8/6/2006 commentaires (0) | Ajouter un commentaire | Lien permanent

3.6.06

HATIKVA.


HATIKVA.
Vidéo envoyée par davidgolani
BARBARA STREISAND CHANTE L'HATIKVA.

Religion d'amour et de tolérance


Religion d'amour et de tolérance
Vidéo envoyée par Tazda
... ou l'appel à la haine (mais "positive", hein!) des Chrétiens...

LA VISION ISLAMISTE DU MONDE NON-MUSULMAN

2.6.06

Le pétainisme serait-il de retour ?

Raphaël Grynpas
Imprimer Envoyer à un ami
31 mai 2006


En Israël - moins de 21.000 km² -, et dans les territoires disputés - moins de 4000 km² -, il y a plus de 800 journalistes qui, à quelques exceptions près, louent les services de caméramans et de preneurs de son palestiniens, et recourent aux services d’interprètes qui sont des fonctionnaires du ministère palestinien de l’information, ou, travaillent en « pigistes » sous son contrôle. Sans ces derniers, la fiabilité de ces reporters, dont l’immense majorité ignore la langue arabe, serait quasiment nulle. Bref, ces journalistes occidentaux fonctionnent comme du temps de l’Union Soviétique où il était impossible de circuler en URSS et de s’adresser aux habitants sans passer par un interprète de l’ « Intourist ». Pour ce qui est de leur travail en Israël, ces journalistes doivent s’en tirer par leurs propres moyens, mais ce n’est pas un problème, vu que plus des trois quarts des Israéliens pratiquent au moins une deuxième langue dont surtout l’anglais. En général, ces « journalistes » préfèrent séjourner en Israël et travailler dans les territoires disputés, sous le contrôle de leurs interprètes palestiniens. Dans cet environnement de censure, ils présentent la réalité palestinienne conformément à la propagande de l’Autorité palestinienne et, ce qui est plus grave, avec la bénédiction de leur rédaction.

La perversité de cet état de faits - qui a participé à créer et continue à verrouiller l’impasse dans laquelle se trouvent les Arabes de Gaza, de Judée et de Samarie - est illustrée par le raisonnement suivant. Si l’on compare ce nombre de 800 journalistes occidentaux, dont plus des trois quarts appartiennent à l’Union Européenne (UE), à la présence d’environ une trentaine de journalistes de l’UE en Inde et en Chine, il apparaît que près de trois milliards d’individus seraient moins dignes d’intérêt que les 7 millions d’Israéliens et les 3 millions de Palestiniens vivant sur un espace global de moins de 24.000 km².

Il est clair que le conflit israélo-palestinien – que l’on appelait judéo-arabe jusque dans les années soixante-dix (Abdelkader, Le conflit judéo-arabe) - charrie tous les symboles familiers de l’Occident, et particulièrement de l’Europe. Les Européens, qui ont toujours été ignorants de la réalité de plus de la moitié de l’humanité, celle qui vit à l’est de l’Indus, trouvent, dans ce conflit, le moyen de s’exonérer de leurs échecs idéologiques du XXe siècle, qui ont généré d’innombrables tragédies. En effet, l’Europe a commencé le siècle passé par la première mondiale, dont elle n’a pu sortir par ses propres forces : il a fallu l’intervention militaire américaine et la doctrine Wilson pour sortir de l’hécatombe organisée de sa progéniture. Il s’en est suivi une vague d’un nationalisme qui a pris les couleurs du fascisme ou du communisme. Seule la Tchécoslovaquie a construit une démocratie moderne, que les puissances démocratiques européennes se sont empressées de sacrifier au chantage fasciste (Munich), si bien qu’ils ont eu « et la honte et la guerre », comme l’a si pertinemment dit Winston Churchill. De surcroît, la France s’est offerte le pétainisme, que Mitterrand a si bien servi et protégé, dans la personne de cette crapule de Bousquet. L’esprit de Vichy, qui persiste toujours dans la majorité des médias francophones, dont les reportages biaisés sur le Moyen-Orient laissent entendre qu’ils souhaitent la défaite des USA en Irak et d’Israël en Israël, comme Laval, en son temps, souhaitait la victoire de l’Allemagne.

Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale - qui a pu avoir lieu grâce à la collusion entre le communisme et le nazisme, l’URSS ayant soutenu l’effort de guerre nazi jusqu’au 22 juin 1941 -, l’Europe occidentale a pu survivre au communisme par la seule vertu de la volonté et de la force des Etats-Unis, une fois de plus.

L’indépendance de l’Inde, la création du Pakistan et l’indépendance d’Israël sonneront le glas des empires coloniaux. Ainsi, dès la fin de la première moitié du XXe siècle, les idéologies dominantes de l’Europe sont soit mortes, comme le fascisme, ou moribondes, comme le colonialisme. Le communisme aura la peau plus dure parce qu’il se réfugie derrière le chantage nucléaire, la guerre froide, comme c’est le cas aujourd’hui des régimes fascismes, rouge, pour la Corée du Nord, et vert pour l’Iran.

Dès le début de la seconde moitié du XXe siècle, les puissances coloniales procéderont à la décolonisation en plaquant sur un continent qu’elles avaient exploité sans scrupule le modèle des Etats-nations européens, qui avait provoqué deux guerres mondiales ? Or, ce modèle ne prenait pas du tout en compte les réalités ethniques et linguistiques des populations qu’ils allaient abandonner à une minorité d’Africains, formés sur le modèle européen et dont les intérêts ne sont pas ceux de nations africaines qui reproduisent les divisions du traité de Berlin de 1885 entre les puissances coloniales de l’époque (la France, la Grande Bretagne, l'Italie et l'Allemagne), mais dont les intérêts sont attachés à des structures étatiques qui ne servent guère les populations.

La conséquence de l’arrogance et de l’incompétence des gouvernements européens des années soixante est la tragédie que vit aujourd’hui l’Afrique, de l’Algérie aux frontières de l’Afrique du Sud, et qui est entretenue par les intérêts économiques de l’Occident en Afrique, et surtout, par les subventions agricoles européennes qui affament les Africains.

Ce survol historique met en évidence le fait que l’UE hérite de ses propres échecs idéologiques : le colonialisme, le fascisme et le socialisme. Le Moyen-Orient et ses mythes, servent à exonérer l’Europe d’un passé récent et surtout à dissimuler que son influence politique a disparu dans les cimetières militaires, la Shoa et les innombrables cicatrices qu’elle a laissées saigner chez les peuples qu’elle a dominés. Ces idéologies, pur produit du génie européen, ont laissé des traces : l’extrême droite est une sorte de fantôme répugnant du fascisme, et le socialisme ou la social-démocratie sont encore fortement représentés dans les parlement européen. Cette gauche - qui n’a de la gauche qu’un souvenir romantique - persévère dans son discours, mais pas du tout dans ses actes : ce sont des faussaires, des faiseurs de promesse jamais tenues. En effet, quel parti socialiste ou social-démocrate peut encore se prévaloir d’un projet politique socialiste, même quand il est au pouvoir. A cet égard, il faut se rappeler qu’en 1994, quand le GATT a évolué en WTO à la suite de l’« Uruguay round », sur les huit pays qui formaient alors l’UE, six avaient un premier ministre socialiste ou social-démocrate, et aucun de ces gouvernements n’a tenté de résister à ce que les résidus du socialisme reprochent à la mondialisation, qui est aussi une conséquence historique de la fin de l’impérialisme des ex-puissances européennes. En ce sens, l’esprit et la méthode de Vichy se sont installés dans les pays de l’UE qui n’étaient pas sous domination soviétique : c’est sans doute l’une des causes de l’impasse dans laquelle l’UE se trouve aujourd’hui. Elle n’a ni projet pour elle-même, ni la moindre idée de la manière dont elle pourrait devenir un ensemble politique capable de se projeter à l’extérieur de ses frontières. Reconnaissons que l’autre cause importante de son impuissance réside dans son incapacité à définir pour elle-même ses propres limites, ce qui se traduit par l’absence d’une politique étrangère cohérente, dont l’effet se voit et se lit dans la plupart des médias européens où l’information est faisandée, c’est-à-dire où l’exactitude est absente, mais pas le prêchi-prêcha.

La décision, prise le 29 mai par la National Association of Teachers in Further and Higher Education (NATFHE), le plus important syndicat d’enseignants universitaires de Grande-Bretagne, de boycotter les universitaires de Haïfa et de Bar-Ilan, parce que, d’après les fascistes rouges du NATFHE, partisans de l’antisémite maire de Londres, Ken Livingstone, l’université de Haïfa, y compris le Technion, et celle de Bar-Ilan participeraient à la « suppression des Palestiniens » (sic). Ces fascistes rouges, comme tous les fascistes, agissent de manière aussi obscure que possible, dans ce cas, pour dissimuler leur mentalité d’antisémite. Ils ont été suivis par la Canadian Union of Public Employees de l’Ontario (200.000 membres), mais heureusement, cela n’a guère de chance de les aider, parce que la NATFHE doit bientôt fusionner avec l’Association of University Teachers (AUT), où la gauche fascisante du Labor Party ne détient pas la majorité.

Cette mentalité pétainiste, qui est un mélange nauséabond de ressentiment (fascisme) et de vindicte (socialisme), s’exprime, chez les plus rétrogrades et réactionnaires des chrétiens, à savoir, le Conseil mondial des Eglises (CME), qui ose prétendre, dans un communiqué, qu’« Israël porte la responsabilité de la crise actuelle au Moyen-Orient ». L'organisation a déclaré que les actions israéliennes à l'égard des Palestiniens « ne pouvaient être justifiées ni moralement, ni légalement, ni politiquement ». Le CME regroupe 340 églises membres dans 100 pays, et représenterait plus d’un demi milliard de chrétiens orthodoxes, anglicans et protestants. La mauvaise foi de cette démarche est flagrante : jamais le CME n’a protesté contre la dhimmitude de fait qui opprime les Chrétiens dans tout le monde arabe, de l’Algérie à l’Irak. Ainsi, alors qu’il y avait près de 15% de Chrétiens à Gaza, en Judée et en Samarie avant la déclaration de principe israélo-palestinienne, improprement appelée « Accords d’Oslo », il en reste moins de 5% après treize ans de pouvoir de l’Autorité palestinienne.

Cette déclaration d’une grande bassesse me fait penser à feu le cardinal Tisserand, primat des Gaules sous Vichy, qui avait déclaré que « les Juifs portent une responsabilité majeure dans la défaite de la France ». Il est vrai que le représentant syrien à l'Onu a déclaré qu'Israël « était responsable de la première et de la seconde guerres mondiales ». Bref, le NAFTHE, le CME, la plupart des socialistes ou sociaux-démocrates, des écolos et des chrétiens démocrates fonctionnent suivant les mêmes schémas mentaux que Tisserand ou la Syrie, ou leurs amis du Hamas, qui, selon la parlementaire socialiste européenne, Véronique De Keyser, représentent un espoir de paix… Sans doute la paix des cimetières.

Dans ce contexte, où des médias et leurs sponsors, tant politiques que religieux, quel leader palestinien pourra faire accepter aux Arabes de Gaza, de Judée et de Samarie de constituer un Etat, pourtant Judenrein, sur près de 3000 km² ? Les impostures dont nous abreuvent médias et politiciens participent vraiment et totalement au malheur des Arabes palestiniens. L’Etat d’Israël pour sa part a cherché depuis 1948 un accord politique avec ses voisins Arabes, mais jusqu’à présent sans écho, sauf pour l’Egypte et la Jordanie.

© Raphaël Grynpas, Bruxelles

Mis en ligne le 01 juin 2006, par M. Macina, sur le site upjf.org

1.6.06

DISCUTONS !!!

Iran : on discute et puis après ?

Submitted by Ram Zenit on Thu, 2006-06-01 14:43. Cynismes | Iran

Ahmadinejad voulait, depuis longtemps, discuter directement avec les USA ?
Et bien voilà chose acceptée, comme l’a annoncé, hier, Condi !

Alors maintenant on sait que :
1- les « puissances » européennes ne sont arrivées à rien
2- les « puissances » européennes ne sont pas si puissantes que ce qu’elles veulent faire croire puisqu’elles ne sont arrivées à rien. Si ce n’est donner le prix Nobel de la Paix à Baradei !
3- Sans les US, elles ne sont pas capables de résoudre les problèmes et enjeux mondiaux
4- Le point 3 n’est pas une grande découverte : il a fallut la détermination américaine pour résoudre les problèmes de l’ex-Yougoslavie ! Donc même leur plates-bandes les Européens sont incapables de les garder !
5- Les roitelets et dictateurs « Folamour », qu’ils soient Iraniens ou Nord-Coréens ont tous le même syndrome : « parlez-moi ! » exigent-ils des US « sinon je craque et casse ma tirelire ! »
6- Au lieu d’un « Montes dans ta chambre ! » bien sonnant et une baffe si nécessaire, les US approchent une table
7- Et ça discute et ça discute et ça discute…
8- Pendant ce temps là, les « Folamour » s’éclatent ! Développent leur joujoux et reçoivent en prime la reconnaissance des US qui discutent et discutent et discutent




Baradei, le « prix Novell » (un branché) égyptien assure, cette semaine, que le problème du nucléaire iranien n’est pas si urgent que ça : je ne suis pas sûr que son patron du Caire soit d’accord !
Les US et Israël pensent qu’on a moins d’un an pour arrêter le projet ! Alors a-t-on le temps de discuter et discuter et discuter ?
Et ces discussions vont nous mener où ?

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D’accord avec RZ. Je
Submitted by jc durbant on Thu, 2006-06-01 20:20.
D’accord avec RZ. Je comprends vraiment pas qu’on continue, comme avec la Corée du nord, à perdre son temps avec ces chantages à répétition et je crois que come avec cette dernière, c’est la Chine et la Russie qu’il faut mettre devant leurs responsabilités parce que comme ladite Corée s’effondrerait tout de suite si la Chine la lâchait, l’Iran ne ferait pas long feu sans le soutien de la Russie et de la Chine.



Mais bien sûr Chine comme Russie sont bien trop contents de jouer double jeu et de pouvoir maintenir ces épines dans les pieds de leur grand rival américain !



Mais Iran-Resit a l’air de trouver ça positif :



la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a annoncé une « initiative » sans précédent qui brise le statu quo imposé par les tactiques dilatoires des mollahs alliés aux Russes.



L'intiative. Dès que l'Iran suspendra complètement et de façon vérifiable ses activités d'enrichissement et de retraitement, les Etats-Unis rejoindront leurs collègues de l'UE-3 [France, Allemagne, Grande-Bretagne] à la table des négociations et rencontreront les représentants iraniens!



Même si cette initiative ne prévoit pas cependant de discussions bilatérales, elle met le régime des mollahs devant un défi et lui enlève l’argument selon lequel ce sont les Etats-Unis qui bloqueraient l’avancée des négociations en refusant de rencontrer les dirigeants iraniens.



Cette annonce a surpris le régime des mollahs qui est resté sans voix et n’a fait aucun commentaire sur cette offre déstabilisante. La Russie et la Chine auraient accueilli cette initiative très favorablement car l’initiative américaine ne fait qu’affirmer la demande de l’AIEA à savoir l’arrêt des activités de l’enrichissement. Les russes et les Chinois n’ont cessé de réclamer l’application des mesures exigées par l’AIEA. Etant donné qu’ils ont toujours été les défenseurs inconditionnels de cette exigence de l’AIEA, ils ne peuvent se contredire ! Idem pour les Européens ! C’est pourquoi tout refus, esquive ou dérobade de la part des mollahs affaiblira les tenants de la modération avec les ayatollahs et ouvrira la voie des sanctions.



Les Etats-Unis ont aujourd’hui marqué des points, et c’est silence radio à Téhéran. Le régime des mollahs est confronté à un dilemme et il risque de perdre l’appui de ses partenaires commerciaux. C’est jouissif !

http://www.iran-resist.org/

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Texte repris du site extreme centre

LA PROPAGANDE KEMITE

Tribu KA et négritude

Il y a quelques semaines l'hebdomadaire Marianne pointait ce petit groupe, que son chef chercherait à fanatiser. Le quotidien "métro" de ce matin présente les "thèses" qui seraient celles de Kemi Seba, le leader du groupe. Kemi Seba exalterait la "négritude".

Rappelons que la négritude ne fut pas toujours qu'une revendication purement intellectuelle, pas qu'une affirmation morale et politique destinée à contrecarrer l'abaissement et l'avilissement racistes dont ont été victimes les esclaves noirs puis leurs descendants.

Abaissement et avilissement utiles à la défense de la traite négrière puis au maintien d'une infériorité politique et/ou sociale du "Noir".

Un courant de la "négritude" est parvenu au pouvoir, en 1957, dans la "première république noire", Haïti. Il parvint à s'y maintenir en trahissant puis en détruisant une authentique révolution.

Ce courant a persécuté, par l'intimidation, la prison, les meurtres dont furent victimes les animateurs des groupes et mouvements populaires, la répression des grèves et la destruction des syndicats ouvriers.

Avant de tenir le peuple Haïtien au bout du canon du fusil, François Duvalier fut en effet un des compagnons de route des intellectuels de la négritude, et le bon docteur des pauvres des campagnes misérables de la première République noire". Il fut "papa Doc".

Duvalier tint Haïti sous sa férule, jusqu'à sa mort. Son fils Jean Claude le relaiera en qualité de Président à vie, vidant le pays de sa substance, jusqu'à l'éclatement de la révolution du "déchoukage général", la Révolution du printemps de 1986.

Les dégâts de la négritude gouvernementale peuvent se comparer, toutes proportions gardées aux saccages du stalinisme gouvernemental.

Pendant ces 29 années de dictature, les Duvalier père et fils ne purent se maintenir au pouvoir qu'en s'appuyant sur les Volontaires nationaux, plus connus sous le nom de "Tontons macoutes".

Le Macoutisme gouvernemental, la dictature féroce et corruptrice des Duvalier, prétendait réaliser l'émancipation des "Nègres" en frappant leurs oppresseurs, en particulier en s'en prenant aux ennemis les plus visibles, ceux de l'intérieur, les Mulâtres (une couche sociale descendant des métis de l'époque de la Saint Domingue de la France d'ancien régime).

Cette négritude est à celle de Césaire, Senghor et Damas ce que la dictature de Staline fut au socialisme, une caricature et sa négation. En cela, le programme du petit groupe de la Tribu KA suit l'exemple de Joseph Vissarionovitch, le "petit père des peuples". Il réécrit l'histoire.

Alors qu'ils n'avaient plus d'état unifié, qu'ils étaient au mieux des petits bouts d'état plus ou moins vassaux des grands empires, avec une bonne partie de sa substance humaine déportée et disséminée aux quatre coins de l'empire Perse, puis de l'empire Romain, voilà que la "tribu" nous invente des Hébreux du 4ème siècle avant l'ère actuelle planifiant la destruction du "peuple noir".

C'est une version de "l'histoire" qui puise, quand à la méthode, dans les gamelles de la cuisine de la police secrète du Tsar, l'Okrana l'auteur du Protocole de sage de Sion, livre de chevet d'Adolphe Hitler et dans celle de Staline, le digne héritier passé maître dans l'art des faux judiciaires.

Il faut en effet beaucoup d'imagination torturée et tordue pour lire, dans l'épisode biblique de Cham, un programme d'action des Hébreux pour planifier la destruction du "peuple noir".

Il faut aussi une dose extraordinaire d'outrecuidance combinée à une ignorance satisfaite, de celle qui faisait dire à Goebbels "quand j'entends parler de culture je sors mon revolver", pour fabriquer cette "Histoire" des relations entre les Hébreux du 4ème siècle avant l'ère chrétienne et le Peuple Noir.

Et si l'on devait prendre au sérieux ces divagations "historiques", il faudrait penser que les royaumes et les empires guerriers africains, qui réduisirent la moitié des Africains en esclavage entre les 14ème et 19ème siècles n'étaient pas dirigés par les chefs des aristocraties guerrières noires mais par des Hébreux déguisés en noirs.

C'est curieux !

Alain Rubin © Primo Europe, 30 mai 2006

LE NATIONAL-ISLAMISTE

Algérie :
le virage «national-islamiste»

La chronique d'Alexandre Adler
01 juin 2006, (Rubrique Opinions)

Décidément, quand l'horizon s'assombrit au Proche-Orient, le Maghreb n'est jamais tout à fait épargné. La nomination d'un nouveau premier ministre algérien, l'ancien patron du FLN, Abdelaziz Belkhadem, est passée un peu inaperçue dans un contexte dominé par la montée du Hamas en Palestine et une crise nucléaire de plus en plus aiguë avec l'Iran. Elle n'en participe pas moins du même phénomène d'offensive générale des forces islamistes à l'échelle d'une région qui s'étend, selon l'expression à présent consacrée, de Casablanca à Karachi.

Mais tout d'abord, qui est Abdelaziz Belkhadem ? Cet apparatchik du FLN est aussi un musulman convaincu qui se revendique comme tel et un partisan à tous crins de la ligne traditionnelle de l'ancien parti unique. Abdelaziz Bouteflika a tissé avec cet homme des rapports de plus en plus étroits de complicité et de connivence. Les valeurs tout à la fois nationalistes intégrales, c'est-à-dire hostiles à la culture française, centralisatrices donc hostiles à l'identité kabyle, et plus généralement tamazigh et surtout islamiques, c'est-à-dire favorables à la pleine réintégration des anciens insurgés du FIS – pareille combinaison ne pouvait que servir les desseins du président, dès lors que ce dernier se présentait comme le grand réconciliateur de tous les Algériens. Mais Abdelaziz Belkhadem ne représentait à l'origine qu'une aile du nouveau pouvoir, et il était censé cohabiter avec d'autres forces laïques, berbérophones et ouvertes sur le monde extérieur, qui devaient faire aussi partie de la nouvelle coalition.

Avec l'accession d'un national-islamiste aussi voyant au poste de premier ministre, alors même que la santé du président fléchit aux yeux de tous, c'est en réalité un autre choix stratégique que la réconciliation de tous les Algériens qu'Abdelaziz Bouteflika vient d'adopter pour sa fin de course. Rappelons ici la trajectoire du système Boumédienne dont Abdelaziz Bouteflika fut l'héritier présomptif et qui, bien souvent, sert de clé de lecture pour bien des décisions présidentielles. Dès sa naissance, la révolution algérienne réunit dans un seul organisme – le FLN – des nationalistes arabes tournés vers l'Egypte de Nasser, des Kabyles, patriotes algériens laïques et réticents envers le panarabisme, des jacobins francophones qui voulaient seulement réaliser, chez eux, les valeurs républicaines et, enfin, des musulmans conservateurs influencés tant par l'Arabie saoudite que par la confrérie égyptienne intégriste. Le choix d'une dictature progressiste de parti unique sur un pluralisme parlementarisé allait déboucher sur la cohabitation de plus en plus incommode de toutes ces forces, à terme inconciliables, dans un même mouvement devenu tout à la fois armée et appareil d'Etat civil. La guerre civile algérienne des années 90 a fait voler en éclats cette formation perverse en provoquant par sa violence même l'émergence de véritables partis, fondés sur des analyses divergentes et distinctes du présent et de l'avenir de l'Algérie. C'est ce que Abdelaziz Bouteflika, revenu au terme de sa sinueuse carrière aux harmonies majeures du boumédienisme des années 70, veut aujourd'hui précisément abolir. En donnant au chef du courant islamiste interne au régime la première place, il s'assure de la bonne volonté de tous les anciens combattants du FIS et du GIA, convaincus qu'ils pourront s'emparer de ces pouvoirs qu'on leur avait refusés. Avant le processus de guerre civile, mais aussi de démocratisation de l'Algérie, ces islamistes intégrés au coeur du pouvoir FLN étaient déjà parvenus à faire adopter le statut de la famille attentatoire à la dignité des femmes, une arabisation catastrophique de l'enseignement ainsi que des tentatives vétilleuses d'imposer un code de valeurs étranger à la jeunesse. Puis la guerre civile vint et les forces laïques durent se battre, seules et le dos au mur, face à une nouvelle génération intégriste terroriste, mais qui bénéficiait à tout le moins de la tiédeur souriante des vieux cadres du parti unique.

Abdelaziz Belkhadem, qui était de ceux-là avec d'évidentes sympathies pour certains aspects de la doctrine des Frères musulmans, se distingua notamment en organisant à force de menaces et de campagnes d'intimidation l'annulation de la visite d'Enrico Macias à Constantine. Il en fut récompensé par une accession au ministère des Affaires étrangères où il fit beaucoup pour renforcer les liens avec les Etats pétroliers du Golfe – Arabie saoudite et Emirats –, qui ont toujours soutenu vivement Abdelaziz Bouteflika. Secrétaire général de l'ancien parti unique FLN, il prenait en main la fermeture des établissements privés francophones et l'agitation contre un traité d'amitié avec la France.

Cette déclaration de guerre en rase campagne contre les anciens chefs de l'armée et les services secrets a sans doute été pesée par Abdelaziz Bouteflika qui, après avoir coopté la nouvelle génération militaire, pense qu'il peut enfin tourner la page de l'évolution laïque et républicaine. Le général Lamari, énergique mais malade, le général Nezzar essoufflé par l'âge, le très brillant général Touati placardé malgré son charisme pourront-ils faire pièce à la soumission du maire du Palais, Belkheïr ? La réponse est entre les mains d'un seul homme, le chef des services secrets Tewfik Médiène. Cet homme n'a jamais aimé la lumière pour combattre. Mais peut-être devra-t-il affronter le nouveau pouvoir national-islamiste, avant qu'il ne soit trop tard. Il en va aussi du salut de tout le Maghreb, du Maroc incertain qui se cherche encore, comme de la Tunisie encore solide et rayonnant de sa laïcité affirmée.

Texte repris du site le figaro