30.6.08

L’Iran menace de bloquer le détroit d’Hormuz

En cas d’attaque contre son territoire, l’Iran mettrait en place des contrôles sur le trafic maritime dans la région du Golfe, point de transit de 40% du pétrole mondial, a affirmé le commandant des Gardiens de la révolution cité samedi par un quotidien iranien.

C’est une version soft des menaces proférées par les mollahs de s’attaquer aux pétroliers et de les couler pour paralyser la marche du monde. Nous avons toujours affirmé qu’il s’agissait d’un autre des bluffs des mollahs car le principal Etat protecteur de leur régime, c’est-à-dire la Chine, dépend du pétrole du Golfe Persique et ne permettrait pas l’obstruction de cette voie.

De plus l’Iran dépend lui-même presque totalement de la vente de droits d’exploitation de pétrole à des compagnies principalement européennes qui expédient leurs barils vers leurs clients via le détroit d’Hormuz. En s’attaquant au transit du ce détroit, Téhéran se priverait instantanément de la protection de la Chine, du soutien des européens, mais aussi de ses propres revenus !

Les menaces des mollahs deviennent de plus en plus molles.
www.iran-resist.org

29.6.08

Accord avec le Hezbollah, les soldats Regev et Goldwasser sont morts

Flash d’InfoLive.tv

Après plusieurs heures de discussion ce dimanche, les ministres du gouvernement israélien ont finalement accepté de procéder à un échange de prisonniers avec le Hezbollah. Le vote a été approuvé par 22 des 25 ministres du gouvernement.

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a par ailleurs confirmé que les soldats réservistes kidnappés le 12 juillet 2006 par le Hezbollah n’étaient plus en vie. "Nous savons avec certitude que Regev et Goldwasser sont morts" a-t-il déclaré.

A l’issue de cette transaction, les dépouilles des deux soldats israéliens seront donc échangées contre le terroriste libanais Samir Kuntar, de même que plusieurs prisonniers palestiniens.

Les familles des soldats, qui ont été informées par le Premier ministre Olmert en personne de ces derniers développements, ont accueilli favorablement la décision du gouvernement.

Pour sa part, le Hezbollah s’est déclaré satisfait de la conclusion d’un accord avec Israël, estimant qu’il prouvait ainsi sa crédibilité. -

Le Premier ministre canadien Harper, un vrai ami d’Israël

par Shraga Blum
Arouts 7

Lorsqu’un haut responsable d’un pays se met de manière claire et sans restriction aux côtés d’Israël, il convient de le faire savoir. Cette fois-ci, il s’agit du Premier ministre canadien, Stephen Harper. Avant-hier vendredi, Harper a été récompensé de ses positions en recevant une médaille décernée par le Bnai Brit d’Ottawa, capitale du Canada.

Lire l’article sur : http://a7fr.net/

28.6.08

Iran : Israël "à portée de missiles", menace le chef des Gardiens de la révolution

google | AFP

Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens, le général Mohammad Ali Jafari, a lancé une mise en garde à Israël, soulignant qu’en cas d’agression l’Etat hébreu se trouvait "à portée des missiles de la République islamique", a rapporté samedi un journal local. "Ce pays (Israël) est entièrement à portée des missiles de la République islamique. Notre force (de frappe) et notre capacité sont telles que le régime sioniste, en dépit de son savoir-faire, ne peut s’y confronter", a dit le général Jafari, cité par le quotidien conservateur Jam-e Jam.

lire l’article sur : http://afp.google.com/

27.6.08

COMMUNIQUE DE LA LICRA

AGRESSION ANTISEMITE DANS LE 19eme ARRONDISSEMENT
LA LICRA RECUE AU MINISTERE DE L'INTERIEUR



Le Directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur a reçu en présence du Préfet de police de Paris, en fin d’après-midi aujourd’hui une délégation de la Licra avec à sa tête Patrick Gaubert.

Après une discussion fructueuse, un certain nombre de mesures destinées à calmer les esprits, apaiser les tensions et sécuriser ce quartier sensible de Paris, ont été envisagées et seront mises en application rapidement et dans les jours qui viennent pour les plus urgentes.


Information : 01.45.08.08.08.

Israël fournit de l'argent au Hamas!

par Shraga Blum


Au Moyen-âge et à d'autres périodes sombres de l'Histoire juive, les communautés juives éparpillées et menacées se devaient parfois d'acheter leur sécurité temporaire par des impôts particuliers ou des versements de sommes conséquentes aux maîtres des lieux. L'un des objectifs principaux du sionisme a été de sortir le Juifs de sa situation de résident "à condition" pour en faire un être libre et indépendant, ne se pliant plus devant ses ennemis et détracteurs. Innombrables sont les exemples qui montrent que les dirigeants israéliens ne sont pas encore sortis de la condition du Juif de Diaspora. L'un des derniers exemples en date est la requête déposée devant la Cour Suprême par l'association "Shourat Hadin", et qui a abouti à l'aveu par les autorités israéliennes que le gouvernement transfert des millions de shekels à des institutions de Gaza tenues par les Hamas!! Cette association composée de juristes a pour but de défendre les Droits du Peuple juif à travers le monde mais surtout en Israël, notamment face au terrorisme.

Les requérants ne pensaient pas recevoir du gouvernement une réponse aussi "franche" et explicite: "A ce stade, il y a un intérêt israélien à ce que certains transferts de sommes se poursuivent en direction de la Bande de Gaza". la déclaration du secrétariat du gouvernement devient ensuite beaucoup plus floue: "Ce transfert de fonds a été décidé après que se soient effectuées toutes sortes de vérifications auprès des autorités concernées, en pesant toutes les éventualités et conséquences possibles dues à un arrêt de ces transferts"!!!

La présidente de "Shourat Hadin", Me Nitzana Darshan-Leitner affirme que "des dizaines de milliers de terroristes ainsi que des hauts responsables du Hamas perçoivent leurs salaires en espèces..et en argent israélien!" Elle en conclut "qu'Israël finance directement ou indirectement le terrorisme que subit le pays!" "En plus de l'aspect (im)moral de la chose" déclare l'avocate, "il s'agit d'une violation flagrante par l'Etat des lois d'interdiction de financement du terrorisme et du blanchiment d'argent"

La Présidente de "Shourat Hadin" a également manifesté son intention de s'adresser à la Police et porter plainte contre les institutions qui sont mêlées à ce transfert de fonds, et parmi elles la Banque d'Israël et la Banque Postale. Les accusations émises par "Shourat Hadin" sont très graves, car selon Me Darshan-Leitner, "ces sommes fournies au Hamas lui permettent de blanchir des fonds énormes qu'il perçoit d'Iran, et asseoir son pouvoir dans la Bande de Gaza. On ne peut pas d'un côté déclarer que l'on lutte contre le terrorisme, et de l'autre, verser des sommes énormes aux terroristes!"

De son côté, la Banque d'Israël n'a pas nié les faits, mais a tenté de se défausser de sa responsabilité en précisant que "ce sont les Banques Hapoalim et Discount qui sont chargées des services bancaires en direction de la Bande de Gaza". La Banque Postale également confirme qu'elle "transfert des sommes d'argent vers la Bande de Gaza avec l'accord des autorités concernées"

Me Darshan-Leitner met en lumière l'incohérence totale du gouvernement "qui d'un côté se plaint du trafic financier considérable qui s'effectue par l'Axe de Philadelphie, mais qui d'une autre côté, permet le blanchiment de ces millions de dollars et d'euros en shekels qui arrivent tout droit...d'Israël!"

A "Shourat Hadin" on espère que ce phénomène incompréhensible cessera par la vie judiciaire.

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Tsipi Livni : répliquer militairement à toute rupture de la trêve

israel-infos.net

La ministre israélienne des Affaires étrangères a répété que le gouvernement d’Ismaïl Hanyeh sera tenu pour le seul responsable des attaques qui, malgré l’accalmie, se poursuivent contre le territoire israélien.

Lire l’ensemble de la revue de presse de "israel-infos.net"

Quelques heures après la nouvelle violation du cessez-le-feu par les Brigades des martyrs d’Al Aqsa, branche armée du Fatah, qui ont tiré une roquette de type Qassam depuis la bande de Gaza vers la ville de Sdérot, où elle s’est abattue dans un terrain vague, sans faire ni blessé, ni dégât, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a déclaré au cours d’un entretien avec son homologue norvégien, Jonas Gahr Store : « Je me moque du nom du groupe qui revendique telle ou telle attaque, mais à toute rupture de la trêve, il s’agit d’opposer une réplique militaire adéquate et immédiate ».

Livni a souligné qu’elle avait fait part de sa position au Premier ministre, Ehud Olmert, et au ministre de la Défense, Ehud Barak, « juste après les premiers tirs palestiniens, qui ont eu lieu dans la journée de mardi, contre le Néguev occidental », et qu’elle avait maintenant l’intention d’en débattre avec des représentants étrangers.

Rappelons qu’avant même l’entrée en vigueur de l’accalmie, la dirigeante de la diplomatie israélienne avait déjà affirmé que « la trêve doit être réciproque » et que si des attaques étaient néanmoins lancées contre le sud d’Israël, « nous ne chercherons pas à savoir qui en est l’auteur, mais nous tiendrons pour responsable le seul groupe qui contrôle la bande de Gaza, et qui a pour nom le Hamas ».

26.6.08

RUDY HADDAD EST UN JUIF PRATIQUANT

Selon une source policière, Rudy n’appartiendrait ni au Betar ni à la Ligue de défense juive, contrairement à ce qui avait été dit dans la presse. Le jeune homme n’a toujours pas été auditionné par la police car ses médecins s’y opposent.



L’information judiciaire ouverte mardi après l’agression d’un jeune juif samedi à Paris, vise les chefs de «tentative de meurtre aggravée par le caractère antisémite» de l’agression et de «violences en réunion avec circonstances aggravantes», a annoncé mardi le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, lors d’un point presse. Il a précisé que le «caractère antisémite» avait été retenu car les affrontements ont opposé deux communautés rivales, «africaine ou noir d’un côté…juive de l’autre» et qu’il y avait eu des insultes antisémites et racistes.

Le procureur a exposé la chronologie des faits qui ont mené à l’agression du jeune homme. Il y aurait eu trois épisodes de violences samedi. Un premier vers 16h30, où un jeune homme aurait été attaqué. Il aurait perdu sa chaîne dans la bagarre et serait retourné la chercher une demi-heure plus tard avec trois amis. Une nouvelle altercation a alors eu lieu, et deux jeunes ont été blessés. Ils ont décidé de porter plainte.

Rudy isolé de son groupe

L’agression de Rudy a eu lieu lors d’un troisième affrontement vers 19h30. Il aurait été isolé de son groupe, la bande rivale en profitant pour le rouer de coups. Les témoins parlent de «lynchage», et affirment que certains jeunes lui ont «sauté dessus à pieds joints».

Le procureur a profité du point presse pour préciser certaines informations. Les cinq mineurs déférés «âgés de 14 ans et demi à presque 18 ans», ne peuvent pas être accusés car leur participation active à l’agression n’est pas avérée. Les auteurs de la deuxième agression encourent jusqu’à dix ans de réclusion, et ceux de l’agression de Rudy encourent la réclusion criminelle à perpetuité.




KG avec Sandrine Cochard

in 20mn

info derniere minute

Selon la police, Rudy a été interpellé «après des incidents à caractère intercommunautaire» le 9 décembre 2007. Son nom «apparaît plusieurs fois dans le champ pénal». Mis en examen pour violence «avec arme par destination», il était depuis placé sous contrôle judiciaire. «Le fait de l’avoir mis sous contrôle judiciaire l’avait sensibilisé au fait qu’il devait se tenir tranquille», a déclaré à l’AFP, son avocate Francine Berrebi-Freoa.

Une information sans «aucun rapport avec l'agression», selon le Grand rabbin de France. «Je veux être d'une clarté absolue là-dessus, ce garçon était à terre, ce garçon a été non seulement frappé, mais quasiment écrasé par des pieds, des coups de poing», a ajouté Gilles Bernheim, citant notamment la famille de la victime. «Ce garçon a protégé un ami, peut-être a-t-il commis une maladresse à ce moment-là, peut-être dans un mouvement de foule s'est-il passé des choses qui dépassent le cadre de l'intention de ce garçon», a-t-il ajouté.

Selon une source policière, Rudy n’appartiendrait ni au Betar ni à la Ligue de défense juive, contrairement à ce qui avait été dit dans la presse

QUI VA ARRETER L'IRAN ?

Les dernières manœuvres des forces aériennes israéliennes sont-elles annonciatrices d’une attaque contre l’Iran ? un article de Martin Birnbaum.

Le Président Bush a déclaré «l'acquisition d’armes nucléaires par l'Iran est inacceptable» et pour qu’il n’y ait pas de malentendu, le Vice-Président Cheney dit «les Etats-Unis ne permettront pas à l'Iran d'acquérir des armes nucléaires». Juste avant son voyage en Israël le Président Sarkozy déclare au journal israélien Yedioth Aharonoth «La France fera tout afin d'empêcher l'Iran d’acquérir des armes nucléaires et… ceux qui réclament d’une manière indigne la destruction d’Israël se trouveront confrontés à la France…». Pour ne pas être en reste, Mme Merkel déclare à la Knesset «Pour moi, en tant que chancelière allemande, la sécurité d'Israël ne sera jamais négociable».

Le temps des déclarations induit par le soixantième anniversaire de la renaissance d’Israël passera rapidement car les préoccupations, surtout de l’Europe, sont aujourd’hui uniquement liées au prix du pétrole et aux effets consécutifs sur le renchérissement des matières premières, comme aux conséquences sur la croissance des économies du continent.

Les tenants de la Real Politik rappellent que l’Iran a comme principal partenaire commercial pour l'importation et l'exportation, l’Europe. Selon les données de l’Union Européenne, en 2006, ses importations en provenance de l’UE se sont montées à plus de 14 milliards d’euros, alors que la valeur des exportations de l’UE (avec l'Allemagne, la France et l'Italie menant la danse) s'élevait à presque 12 milliards d’euros. L'Iran est le quatrième plus grand fournisseur de pétrole de l'Europe. Et les mêmes soulignent qu’une détérioration des relations (sanctions contraignantes, voire une attaque militaire contre l’Iran) conduirait à une augmentation faramineuse du prix du pétrole et à la récession dans les économies occidentales.

L'Europe est donc celle qui tient à flots l’économie iranienne en considérant que cela a comme effet le maintien en état de sa propre économie. Tous les pays d’Europe disposent d’ambassades à Téhéran, tous les aéroports d’Europe accueillent et font partir des vols vers Téhéran et… aucune voix ne s’est élevée contre la participation de l’Iran aux Jeux Olympiques. Pendant le régime d’apartheid, pendant 28 ans, on a interdit à l'Afrique du Sud de participer aux Jeux Olympiques et/ou à la coupe du monde de football. L'Iran, dictature des mollahs, régime religieux de ségrégation, pourrait être considéré comme étant bien plus nocif. L’Europe ? Elle fait très peu ou rien pour isoler explicitement l'Iran. Pas plus que la Russie qui, prétendant ne pas avoir des indications précises et fiables sur le programme nucléaire de l’Iran, attend que l’on trouve le «smoking gun».

Au plan pratique, attendre une «preuve irréfutable» veut dire en réalité que l’on consent à l’existence d’un Iran disposant de l'arme nucléaire. Il n’est pas difficile de comprendre, dans ce cas, qu’un prix du pétrole excessif et une croissance économique réduite ne sont pas nécessairement le mal le plus grand par rapport à un Proche-Orient lancé dans une course aux armements nucléaires.

Mais si le monde (l’Europe en premier) peut attendre, deux pays ne le peuvent pas : les Etats-Unis et Israël. Autant pour des raisons liées à leurs propres relations qu’à celles venant de la communauté internationale. En effet, «Soixante ans après la reconnaissance diplomatique d’Israël par les Etats-Unis, tandis qu’Israël fait des efforts pour obtenir la paix avec la Syrie et contribuer avec l’Autorité palestinienne à la création d’un état palestinien, la perspective d’une République Islamique d’Iran disposant d’armes nucléaires pourrait confronter les Etats-Unis et Israël au défi le plus sérieux de l'histoire de leurs rapports. Pour l'Amérique, c'est un défi important qui pourrait détruire le régime international de non-prolifération et susciter une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient de portée et de danger sans précédents. Pour l'Israël, la menace est encore plus forte. L'idée qu'un régime qui prône ouvertement sa destruction cherche à acquérir les moyens pour arriver à ce but ne peut conduire, légitimement, sa population et son gouvernement qu’à considérer qu’il s’agit d’une menace existentielle» (Washington Institute for Near East Policy’s Presidential Task Force on the Future of U.S.-Israel Relations – 2008). Cela étant, embourbés comme ils sont en Irak, les Etats-Unis ne semblent pas être disposés à se lancer dans une nouvelle opération militaire, cette fois-ci, contre l’Iran. Et si c’est Israël qui s’en charge, le monde entier considérera que cela a été fait avec le consentement américain. D’où une certaine dégradation des relations entre les deux pays, dégradation qui a commencé à se faire jour avec la publication du fameux rapport du renseignement américain qui laisse croire que l’Iran a abandonné le programme nucléaire militaire en 2003… Rapport que les services de renseignement israéliens ont mis en pièce jusqu’à faire Ehoud Barak déclarer au Monde «Le rapport des services secrets américains était faux, point final, et je suis confiant : nous le démontrerons avec le temps».

L’Europe convient que l'Iran est une menace et que leurs efforts tranquilles vers l’énergie nucléaire est une feinte. Mais que faire ? Depuis bientôt sept ans l’Europe parle gentiment à l’Iran avec l’espoir qu’il abandonnera son programme fortement soupçonné d’être militaire. Elle espère que par une sorte de miracle, l’on obtiendra un plan d'action ferme en dehors du Conseil de Sécurité de l’ONU (la Russie et la Chine bloquant toute action sérieuse). Peut-être.

Malheureusement toutes les discussions habituelles (avec ou sans l'ONU) ressemblent à «jouer du violon tandis que Rome brûle» (tel Néron) sauf que cette fois-ci Israël va brûler si quelque chose n'est pas fait. Le monde libre, les héritiers des Lumières, doivent-ils attendre pour voir si Mahmoud Ahmedinejad est sérieux quand il parle «de rayer Israël de la carte» ?

Oui, dit le Prix Nobel El-Baradeï. Et il met sa démission de responsable de l’AIEA en jeu… «Ce que je vois en Iran aujourd’hui c’est un danger grave et urgent. Si une frappe militaire est effectuée contre l'Iran actuellement… elle me rendrait incapable de continuer mon travail» (déclaration à la chaîne de télévision Al-Arabiya). AIEA qui n’a rien su du programme nucléaire iranien pendant dix-huit longues années avant d’être dévoilé par des dissidents iraniens. Ou du programme nucléaire libyen, découvert par la CIA et des «services» européens. Ou du marché noir crée par A.G. Khan, père du programme nucléaire militaire du Pakistan qui a fourni la Corée du Nord, l’Iran, la Libye en utilisant des sociétés européennes et des cadres suisses au-dessus de tout soupçon…

Et comme il n’est pas à une contradiction près, il ajoute «Une frappe militaire, à mon avis, serait plus mauvaise que n'importe quoi… elle ferait que la République islamique soit encore plus déterminée pour devenir une puissance nucléaire. Si une frappe militaire est lancée, elle signifiera que l’Iran, s’il ne vise pas déjà les armes nucléaires, se lancera d’une manière accélérée vers leur acquisition avec la bénédiction de tous les Iraniens, peut-être même avec celle de certains pays de l'Ouest». Voilà l’homme qui est censé assurer la communauté internationale du respect, par tous les pays signataires, du pacte de non-prolifération… Confronté au refus des dirigeants iraniens de s'expliquer sur la militarisation présumée de leur programme, Mohamed ElBaradei a uniquement regretté leur silence bien que des rapports des services de renseignement, venant de dix pays, accusent Téhéran de mener des études sur la mise au point d'armes nucléaires, en particulier sur le façonnage d'ogives et l'adaptation du missile Shahab-3.


Alors ? Les Etats-Unis ne feront rien. Au moins pas pendant les huit derniers mois de la présidence Bush. Et à voir l’insistance qu’ils mettent à forcer Israël à accepter la création d’un état croupion, potentiellement terroriste, aux ordres de l’Iran (comme le Liban aujourd’hui, comme Gaza hier déjà), on peut supposer qu’ils s’opposeraient à une action israélienne propre. La France ne fera rien. Elle n’a plus les moyens d’entretenir son armée, des cohortes de chars d’assaut sont en train de rouiller, manquant de combustible pour les faire tourner (sur quel théâtre d’opérations ? contre quel adversaire ?) et son aviation comme sa marine sont en réalité des vestiges d’une gloire ancienne. L’Allemagne ? Allons, donc.

Reste Israël. Plusieurs questions se posent si l’on envisage une action préventive israélienne. (a) Dispose-t-elle de renseignements suffisants pour choisir le minimum de cibles qui feront un maximum de dégâts avec un minimum de dommages collatéraux pour la population ? (b) A-t-elle les moyens technologiques pour que l’action soit couronnée de succès ? (c) Que se passera-t-il «le jour d’après» ?

Tout d’abord, on comprend qu’une action israélienne transformerait un problème mondial (le non respect par l’Iran des conditions posées par le traité de non prolifération, qu’il avait signé en poursuivant un programme caché pendant plus de 18 années, en un différend israélo-iranien. En laissant de côté le fait qu’Israël se trouve, en réalité, en légitime défense vue la menace potentielle iranienne et la rhétorique journalière du clown halluciné qui, attendant le 12ème imam, veut faire disparaître Israël. Comme de la menace permanente des supplétifs de l’Iran armés jusqu’au dents par ce pays : Le Hezbollah, disposant de plus de 30.000 fusées à courte portée stockées dans un nouveau système de bunkers en comparaison duquel le mur de l’Atlantique n’était qu’un château de sable… et le Hamas qui vient d’obtenir une «trêve» dont le but essentiel est de se refaire l’arsenal et de former une nouvelle chair à canons.

Néanmoins, le premier résultat d’une action israélienne sera que le monde entier trouvera une nouvelle raison pour être contre Israël.

- (a) Encore que… on a vu le silence assourdissant des principaux pays arabes qui a suivi trois évènements majeurs : la destruction du tiers de l’infrastructure du Liban suite à la guerre initiée par le Hezbollah, le meurtre (crédité au Mossad), en Syrie, du principal assassin de cette organisation (ayant figuré sur la liste de tous les services occidentaux, y compris de la DGSE, pendant plus de 20 ans) et la destruction d’un site nucléaire syro-nord-coréen par l’aviation israélienne. Mais les réactions de la rue arabe qui seront accompagnées de toutes les gauches du monde en train de devenir, elles aussi, islamo-fascistes, seront redoutables…

- (b) Israël est probablement le pays qui en sait le plus sur ce qui se passe en Iran. Aussi parce que pour une partie de sa population la langue perse et ses multiples dialectes n’a pas beaucoup de secrets. Il est fort probable que sa liste de cibles dispose d’une fiabilité suffisante pour infliger un maximum de dégâts, pas nécessairement à tous les sites nucléaires connus, surtout pas à ceux qui sont enterrés sous des montagnes (comme Natanz où l’on fait l’essentiel de l’enrichissement de l’Uranium). Probablement surtout aux sites clandestins peu ou pas du tout connus du monde. Non plus à ceux qui sont en train d’être assurés d’une défense anti-aérienne et anti-missiles supposée à toute épreuve que la Russie installe à grande vitesse (systèmes Pantsir, S-300, j’en passe et des meilleurs). Un certain doute peut subsister quant aux renseignements détenus par Israël mais ce pays a toujours laissé une part à l’improvisation !

- (c) La deuxième question peut recevoir une réponse positive sans aucune ambigüité. Certes, la distance à parcourir pour une flotte aérienne est de l’ordre de 1.500 km si elle décolle des bases israéliennes. Mais beaucoup moins pour des missiles de croisière pouvant prendre leur envol à partir de sous-marins judicieusement positionnés dans le Golfe Persique ou la Mer d’Oman.


Le monde entier a été surpris par le bombardement du site nucléaire syrien en septembre 2007. Ce qui a retenu l’attentions des spécialistes militaires c’est le fait que l’escadrille de F-15 qui a effectué le raid n’a été détectée à aucun moment ni par la Syrie, ni par la Turquie, pays de l’OTAN disposant de systèmes de détection les plus perfectionnés… La Turquie n’a appris le raid, qui pourtant a survolé son territoire, que par le fait que des réservoirs supplémentaires y ont été largués par les avions israéliens. Ce qui rappelle le bombardement du siège de l’OLP à Tunis par la même aviation plus de 25 ans auparavant quand elle a traversé la Méditerranée d’Est en Ouest, sur toute sa longueur sans que la Grèce, l’Italie la France ou l’Espagne aient vu quelque chose… En clair, Israël semble disposer de ce qui est nécessaire pour rendre son aviation parfaitement invisible à ceux qui ne doivent pas la voir.

On vient d’apprendre, par une «fuite d’un officiel américain» (?!) qu’Israël a effectué un exercice militaire important pendant la première semaine de juin ; aussi que les sources américaines indiquent qu’il s’agissait, apparemment, d’une répétition pour une attaque potentielle sur les sites nucléaires iraniens. Plus de 100 avions de combat F-16 et F-15 des forces aériennes israéliennes ont participé à l'exercice effectué au-dessus de la Grèce (membre de l’OTAN) et la Méditerranée Orientale. L’exercice a également inclus des hélicoptères de sauvetage et des avions ravitailleurs, tous ayant fait un parcours d’environ 1.500 km. Comme par hasard, la distance qui sépare Israël du site nucléaire de Natanz où l’on enrichit l’Uranium. Trois observations : (a) le pourquoi de la fuite américaine quand l’exercice n’était connu que de la Grèce (une quarantaine d’avions israéliens F-15 et F-16 se trouvaient sur la base aérienne Souda, dans l'île de Crète pour la durée de l'exercice) ; (b) le commentaire acerbe immédiat de la Russie à travers son Ministre des Affaires Etrangères qui, n’ignorant pas l’incapacité des équipements russes à détecter les mouvements de l’aviation israélienne, clame «ni Israël ni les Etats-Unis n'ont produit la preuve que l'Iran développait des armes nucléaires et que dès lors le sujet doit être traité par la diplomatie et des discussions avec Téhéran» ; (c) l’évidente surprise des mollahs qui, tout en sortant les antiennes habituelles sur «l’entité sioniste» semblent commencer à comprendre que laissée seule et ne prenant pas au sérieux les paroles de Messieurs Bush, Sarkozy ou de Mme Merkel, Israël se prépare au pire, pour eux.

Résumons : à juste titre, la communauté internationale est inquiète des activités nucléaires de l'Iran. Et la question qui reste posée au monde est de savoir ce qu’il faut faire pour arrêter la marche de l’Iran vers la bombe. Israël semble le savoir et se prépare pour. Et selon un autre «officiel» américain commentant le même exercice aérien : «Ils ont voulu que nous le sachions, ils ont voulu que les Européens le sachent et ils ont voulu que les Iraniens le sachent aussi».


© Martin Birnbaum
pour LibertyVox

Image à la Une: Ahmadinejad


© Martin Birnbaum pour LibertyVox

http://www.libertyvox.com/article.php?id=327

25.6.08

LA MERE DE RUDY : "MON FILS N'EST PAS UN VOYOU"

LEMONDE.FR


Quatre jours après que Rudy, un jeune juif, a été roué de coups dans le 19e arrondissement de Paris, samedi 21 juin, sa mère, Corinne H., a souhaité s'exprimer devant quatre médias, dont Le Monde. Indignée par "tout ce qu'elle entend sur Rudy", elle réfute l'appartenance de son fils à une bande qui se serait affrontée avec un groupe de jeunes Noirs. Voici sa version des faits.

La santé de Rudy : "Rudy va beaucoup mieux. Physiquement, il a des hématomes sur tout le corps, les bras, le visage. Il a des points de suture sur le crâne et souffre beaucoup de douleurs à la tête. Il est faible mais les médecins disent qu'il va s'en sortir. Il ne se souvient de rien, absolument de rien. Il dit : 'j'ai rêvé ?' Il voit les hématomes sur son bras et demande : 'qu'est-ce que c'est ?' Il n'a pas encore vu son visage."

L'agression : "Samedi, il est parti de la maison à 16 heures. A 22 h 30, il n'était pas rentré. J'étais très inquiète, j'ai donc décidé d'aller à sa rencontre à pied [depuis Pantin où la famille réside]. J'ai interrogé ses amis, je suis allée au commissariat du 19e arrondissement. On m'a dit : 'non madame, il n'y a rien'. J'ai téléphoné au SAMU. Là, on m'a dit qu'il y avait un jeune sous X dans le coma qui était arrivé à Sainte-Anne et avait été transporté à l'hôpital Cochin. Je me suis dit, ce n'est pas lui, c'est la fête de la musique ce soir, il y a beaucoup de monde… A minuit je suis allée à Cochin et quand je suis entrée j'ai vu mon fils. Et là, effondrement total. Ensuite, la police m'a téléphoné pour porter plainte. Je voulais récupérer la kippa de Rudy, on m'a dit non."

Les bandes : "Rudy allait à la synagogue, j'en suis certaine. 19 h 30, moment où il était agressé, c'est l'heure de l'office. Pour moi, il était seul. On ne l'aurait pas laissé tout seul, les autres ne l'auraient pas abandonné comme ça.

Mon fils n'est pas un voyou. Je suis conseillère d'éducation dans un lycée, je travaille avec des jeunes. Je lui ai inculqué des règles de valeur. Il a des amis de toutes les religions, de toutes les races. Dire que mon fils faisait partie d'un groupe extrémiste, le Betar, pas du tout ! C'est un jeune de 17 ans qui veut grandir, qui veut sortir, et qui a beaucoup d'amis."

Antisémitisme : "Je suis au courant qu'aux Buttes-Chaumont, il y a des bagarres, mais je croyais que c'était des petits accidents. Jamais Rudy ne m'a parlé de grandes bagarres. Des insultes antisémites, oui, mais rien de bien grave. Sinon je ne laisse pas mon fils... C'est un quartier agréable.

Il est resté tout l'après-midi avec des copines dans le parc. A 19 h 30, il est passé au mauvais moment. Il n'avait rien sur lui, pas de papiers d'identité, pas de clé, pas de téléphone portable, rien du tout sauf un t-shirt, un jean et une kippa.

J'attends de la justice qu'elle arrête ceux qui lui ont sauté dessus, qui ont donné des coups de bâton et qui ont voulu le tuer. Oui, on a voulu tuer mon fils. Et je remercie le monsieur qui a dispersé le groupe."

Le contrôle judiciaire [en décembre 2007, Rudy avait été interpellé par la police puis mis en examen pour violence en réunion avec arme par destination, un casque de scooter dont il s'était servi dans une bagarre] :

"Il est sous surveillance judiciaire. Il était allé place Itzrak Rabin, dans le 12e arrondissement, pour l'allumage de bougies lors d'une cérémonie pour la libération de soldats israéliens [prisonniers du Hamas] ; il m'avait d'ailleurs demandé la permission. Il y a eu une bagarre. C'était un accident et cela n'a rien à voir avec son agression. Ça le tracasse cette histoire.

Il a été traumatisé par les contrôles, chaque fois que l'on partait en vacances, son éducateur, tout le dispositif mis en place. Il part le 2 juillet en Israël dans le cadre du volontariat civil, il veut être tranquille. Il n'allait pas se mettre dans une bande.

Rudy n'est pas militant, il est tolérant. Ses amis de Pantin, tout le monde l'aime. Il ne peut pas faire partie d'un mouvement sioniste, extrémiste. On a beaucoup voyagé. Je ne vais pas l'emmener en Tunisie s'il fait partie du Betar !"

Propos recueillis par Isabelle Mandraud
Cinq mineurs placés sous statut de témoins assistés

Cinq mineurs, âgés de 14 à 17 ans, qui avaient été placés en garde à vue après des affrontements au cours desquels un adolescent de confession juive, Rudy H., avait été grièvement blessé samedi 21 juin à Paris, ont été placés dans la nuit de mardi à mercredi sous le statut de témoins assistés par la juge Géraldine Rigollot.

Le parquet demandait leur mise en examen et leur placement en détention provisoire pour violences volontaires en réunion, aggravées par le caractère antisémite de l'agression et le port d'arme.

Le statut de témoin assisté signifie que la magistrate considère ne pas disposer de suffisamment d'éléments pour leur imputer l'infraction. Ce statut leur donne, ainsi qu'à leur avocat, accès au dossier d'instruction.

L’adolescent juif grièvement blessé : information judiciaire pour tentative de meurtre à caractère antisémite

Google | AFP

Une information judiciaire pour tentative de meurtre et violences, notamment aggravées par le caractère antisémite de ces faits, a été ouverte à la suite d’affrontements entre bandes de jeunes au cours desquels un adolescent juif a été grièvement blessé samedi à Paris, a annoncé mardi le procureur de Paris Jean-Claude Marin.

lire l’article sur : http://afp.google.com/

24.6.08

Le Grand rabbin de France confirme le caractère antisémite de l'agression de Rudy


Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a jugé mardi sur Radio J que l'agression contre un jeune juif de 17 ans survenue samedi à Paris était «notoirement antisémite» après avoir estimé la veille que le caractère antisémite était «probable» mais «pas certain».

«En un premier temps j'ai répondu probable, mais pas certain», a expliqué Gilles Bernheim, élu Grand rabbin de France dimanche, au lendemain de l'agression, en remplacement de Joseph Sitruk.

«Nous étions dimanche soir, je sortais d'une journée d'élection où rien n'avait filtré», a-t-il poursuivi. «On ne peut employer certains mots qu'en pleine connaissance de cause c'est-à-dire avec des communiqués du ministère de l'Intérieur», a-t-il estimé. «Aujourd'hui, cet acte est antisémite, cela a été confirmé hier soir lundi».

«Je voudrais que les choses soient parfaitement claires pour nos auditeurs ce matin, ce qui vient de se passer ce week-end est quelque chose d'immonde, notoirement antisémite, d'une rare violence», a martelé Gilles Berheim, qui a indiqué qu'il s'était rendu au chevet de la victime lundi après-midi.

Il a jugé que l'évocation du passé du jeune homme, interpellé «après des incidents à caractère intercommunautaire» le 9 décembre 2007, selon une source policière, n'avait «aucun rapport avec l'agression».

«Lorsque l'on veut tuer un juif, lorsqu'on veut le massacrer», a-t-il dit, «il n'y a aucune justification, aucune légitimation à cet acte».

«Je veux être d'une clarté absolue là-dessus, ce garçon était à terre, ce garçon a été non seulement frappé mais quasiment écrasé par des pieds, des coups de poing», a ajouté Gilles Bernheim, citant notamment la famille de la victime. «Ce garçon a protégé un ami, peut-être a-t-il commis une maladresse à ce moment là, peut-être dans un mouvement de foule s'est-il passé des choses qui dépassent le cadre de l'intention de ce garçon», a-t-il ajouté.

Le Grand Rabbin de France a dit «adresser des prières» pour qu'il n'y ait «pas de séquelles irréversibles chez ce garçon» et souhaiter que cet acte ne soit suivi «d'aucune autre violence» ou «vengeance».



Avec agence


20Minutes.fr, éditions du 24/06/2008 - 09h46

DES AGRESSIONS BARBARES....

Une barbarie de moins en moins latente
(info # 012306/8)
Par Guy Millière

© Metula News Agency







Il ne pourra y avoir un redressement, s’il doit avoir lieu, que si la justice, la police et les media occupent à nouveau leurs places dans la société



Bien sûr, il y a d’autres agressions, crimes, délits que ceux dont je vais parler ici. Bien sûr, il y a de multiples nouvelles brèves qui alimentent la rubrique « faits divers » dans les journaux. Néanmoins les affaires qu’on souligne et qui font la une sont souvent la face émergée d’un iceberg qui plonge bien plus profondément et qui a une toute autre ampleur. Trois affaires, d’une gravité inégale, se sont ajoutées les unes aux autres ces derniers jours.



1. Le journaliste Mohamed Sifaoui, dont on connaît le courageux combat contre le danger islamiste, a subi violences et insultes en plein Paris voici quelques jours. L’auteur du délit d’agression a été identifié et sera poursuivi. « Je trouve tout simplement intolérable qu'un journaliste - ou qu'un citoyen quel qu'il soit - ne puisse pas circuler librement dans les rues de Paris. Pourquoi devrais-je regarder derrière moi ? Me méfier des gens ? Eviter certains quartiers ? Et m'empêcher de mener une vie normale et tranquille ? », remarque Sifaoui.



Avant de noter plus loin : « Si la France veut abdiquer devant ces salauds d'islamistes, c'est son problème, ce n'est plus le mien ». Dans le climat ambiant, de fait, la critique de l’islamisme peut vous valoir menaces et violences absolument intolérables.



Dois-je rappeler que c’est le rôle fondamental de la police et de la justice d’assurer la liberté de parole et toutes les autres formes de libertés fondamentales pour l’ensemble des citoyens d’un pays qui entend être un Etat de droit ? Dois-je dire que ce rôle fondamental ne me paraît pas rempli ?



Ce qui est arrivé à Mohamed Sifaoui, en France, pourrait arriver à d’autres gens qui partagent son combat. Je dois constater qu’Ayan Hirsi Ali a dû quitter l’Europe et partir aux Etats-Unis pour continuer à vivre libre. Et que d’autres femmes libres, telles Wafa Sultan ou Nonie Darwish demeurent aux Etats-Unis également et y jouissent de la possibilité de tenir des propos qui, s’ils étaient exprimés en France, leur vaudraient une mise en examen immédiate.



Il existe ainsi une situation très grave dans la France d’aujourd’hui, et cette situation se retrouve dans de nombreuses contrées d’Europe. La parole est menacée par une police de la pensée. N’est-il pas aberrant, par exemple, que Wafa Sultan, puisse en dire davantage sur la chaîne de TV qatarie Al Jazeera que sur n’importe quelle chaîne française ! Ceux qui parlent encore librement doivent le faire à leurs risques et périls. Leurs agresseurs savent qu’ils risquent relativement peu, ce qui ne peut que les inciter à commettre le pire. A ce sujet, des économistes, tels Gary Becker, ont expliqué depuis longtemps que les criminels ont davantage tendance à passer à l’acte lorsqu’ils savent que les avantages qu’ils peuvent retirer de leur crime sont supérieurs à ce que celui-ci peut leur coûter.



2. L’homme qui avait menacé de mort Robert Redeker, suite à l’article critique de l’islam que celui-ci avait fait paraître dans le Figaro, a été arrêté et est traduit en justice. Le verdict est tombé, et constitue une illustration terrible de ce que je viens d’écrire. Redeker a dû vivre terré pendant dix huit mois. Il se méfie sans aucun doute toujours et continue de se cacher. Il a dû bénéficier d’une protection policière de chaque instant. Des enquêteurs ont dû se mobiliser. Son nom, en bonne partie à cause de l’auteur des menaces, a circulé sur quantité de sites islamistes et il pourra toujours se trouver un fanatique ou un dérangé mental pour se dire, s’il le croise, que c’est peut-être le moment de passer à l’acte.



Tout cela, je le répète, pour un seul article. Quatre ou cinq mille signes typographiques : plus de dix mille heures d’inquiétude, censées conduire celui qui a osé ne pas se prosterner devant l’ultime religion révélée à avoir tout le temps nécessaire pour regretter son audace.



Combien tout cela a-t-il coûté à son agresseur ? Six mois de prison avec sursis et 750 euros d’amende. L’homme est donc libre. Pour peu qu’il rencontre Redeker, il aura des raisons d’arborer un sourire narquois.



Il pourra en parler à d’autres, qui sait, car si c’est un autre qui agit, le coupable ne sera pas inquiété. Il pourra se dire que ce n’est pas cher payé. D’autres que lui se disent cela depuis plusieurs années. On a parlé de l’affaire Redeker, mais je connais nombre de gens qui, pour avoir osé critiquer l’islam ou défendu Israël, ont été eux aussi menacés. Certains ont porté plainte, d’autres ont renoncé, se disant que la plainte n’aboutirait pas ou se terminerait, dans le meilleur des cas, par une condamnation dérisoire et inutile.



Celui qui a menacé Redeker de l’assassiner l’a fait, semble-t-il, sans utiliser toutes les techniques de cryptage qui empêchent l’identification. Il n’était pas très intelligent. Il a commis des fautes d’orthographe. Mais il y a d’autres gens comme lui, plus sophistiqués, qui savent se rendre anonymes et s’expriment sans fautes d’orthographe. J’en ai connu un qui m’a poursuivi de ses assiduités, je n’ai connu que sa signature sur Internet : Docteur Loveless.



La France reste un pays très vivable… pour les semblables du docteur Loveless. On peut se défouler dans les cybercafés. On peut menacer de trancher des gorges et proférer des insultes antisémites : cela ne coûte que le prix d’une consommation dans un bar de banlieue. Si on se fait prendre, par malchance ou par sottise, on aura à payer bien moins cher que dans le cas d’une condamnation pour diffamation. Dans ces conditions, pourquoi se priver ?



Quand, voici quelques semaines, Redeker fut invité dans une émission de télévision de grande écoute, que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut lui qu’on sermonna ! C’est bien connu, allez, les fanatiques, les violents, les gens haineux sont très inoffensifs si on baisse la tête devant eux et qu’on rase les murs. Et c’est celui qui ne baisse pas la tête et ne rase pas les murs qui a tort. Avec ce genre de raisonnements, il y a vraisemblablement des gens, dans les années 1940, qui ont dû se dire que les Juifs avaient dû faire quelque chose de provoquant pour que ce monsieur Hitler leur en veuille à ce point.



3. Cela me conduit à la troisième affaire, de loin la plus grave. Samedi soir, un jeune homme de confession juive a été agressé près du parc des Buttes Chaumont, à Paris encore. Dans les jours qui précédèrent, une bande se promenait, semble-t-il, dans le quartier, avec pour objectif explicite d’attaquer de jeunes Juifs. La bande a pu continuer à se promener, on le constate tristement, jusqu’au passage à l’acte.

Monday 23 June [12:20:00 BST]
l'article...

L'ILE-DE-FRANCE CONCENTRE LES DEUX TIERS DES POINTS NOIRS

J.-M. L.

http://www.lefigaro.fr/

En Seine-Saint-Denis, qui abrite les sept villes les plus violentes de France, les auteurs d'agressions sont de plus en plus jeunes.

La scène se déroule au pied d'une barre HLM du 93 au cœur des années 1990. Ce jour-là, le commissaire du quartier se rend à l'invitation du receveur des postes qui inaugure une nouvelle agence commerciale. «C'est le chef des keufs !», entend-t-il en descendant de sa Mégane. Une troupe d'ados menaçant le prend pour cible, le ton monte. Pour éviter que l'incident ne tourne à l'émeute, le policier préfère re­brousser chemin, sans même se rendre à son invitation. «J'en ai retrouvé certains plus tard en ­garde à vue, se souvient-il. À l'époque, déjà, la police ne leur faisait plus peur.»

Et, en quinze ans, la situation dans les cités s'est encore détériorée. Sur les 50 circonscriptions de police de France les plus exposées aux agressions, 37 se trouvent en Ile-de-France. La Seine-Saint-Denis rafle les sept premières places du classement des villes les plus violentes.

On dénombre à Saint-Denis près de dix agressions par jour, deux fois plus que partout ailleurs en banlieue. «Et les auteurs sont de plus en plus jeunes», déplore un responsable local du syndicat Unsa-Police. Selon lui, «la vio­lence entre ados dans certains collèges et lycées du département vire à la prédation».

Michèle Alliot-Marie expérimente depuis peu, dans le dépar­tement, des unités territoriales de quartier (UTQ), sorte de police de proxi­mité à vocation opérationnelle. Et elle s'apprête à y injecter, en lieu et place des CRS, des compagnies de sécurisation «fidélisées» aux quartiers qu'elles seront chargées de protéger. Mais le chemin de la reconquête sera long.

Des contrastes importants

Sans surprise, le Val-d'Oise suit son turbulent voisin. À Sar­celles, la circonscription de Villiers-le-Bel, les coups et blessures volontaires représentent plus de 70 % des actes de violence. «Pour la pre­mière fois, les émeutiers tiraient pour tuer», ont constaté les policiers lors des émeutes de novembre 2007.

La violence du quotidien n'épargne pas non plus l'Essonne, no­tamment Évry et Juvisy-sur-Orge, régulièrement citée dans la chronique des faits divers. En avril dernier, l'agression d'un chauffeur de bus par un garçon de 19 ans, sans antécédent, y avait suscité un vif émoi.

La tension est aussi perceptible à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, où deux tiers des actes commis sont purement ­gratuits. Là, «le centre commercial de la Sablonnière devient le lieu de rassemblement de nombreuses bandes qui veulent en découdre», confie un commissaire de police. Le 30 juin 2007, le jeune Youssef, 19 ans, y avait été frappé à mort à coups de battes de base-ball.

En comparaison, il fait plutôt bon vivre dans les Yvelines, à Marly-le-Roi, Saint-Germain-en-Laye ou Versailles ! Les Hauts-de-Seine font également figure de privi­légiées, à Neuilly, Sèvres, Saint-Cloud et Clamart, qui couvre Le Plessis-Robinson, l'une des rares communes franciliennes à avoir armé sa police municipale.

Face à de tels contrastes, la tentation est grande de remettre l'ensemble des forces de l'ordre de la capitale et de sa région sous l'au­torité unique du préfet de police de Paris, pour une meilleure coordination des forces de sécu­rité en Ile-de-France. Bruno Beschizza, le patron de Synergie-Officiers, le dit, en tout cas : «Pour répondre au défi des violences, il faut un véritable plan Marshall et une approche des problèmes qui ne soit pas seulement policière». À Stains, l'une des villes les plus sinistrées de Seine-Saint-Denis, aucun ministre ne s'est rendu au pied des barres depuis 2002.
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23.6.08

UN JEUNE JUIF LAISSE POUR MORT EN FRANCE

La musique adoucit les moeurs, parait-il. Ce n'est pas l'avis de la communauté juive qui vient à nouveau d'être cruellement frappée. Le parquet confirme ce matin le caractère antisémite de l'agression d'un jeune Juif qui a eu le tort de se promener en kippa.

Hospitalisé samedi après une agression d'une sauvagerie inouïe, il est dans un "état stationnaire" dimanche en fin de matinée, avec "un pronostic réservé", a indiqué l'Assistance-publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

L'agression s'est produite samedi soir vers 20h00 (18h00 GMT) dans le 19e arrondissement, un quartier populaire du nord-est de Paris où vit une importante communauté juive. Cinq jeunes ont été placés en garde à vue.

"Le jeune homme de 17 ans qui a été sauvagement agressé cette nuit et qui est actuellement dans le coma portait une kippa et il n'y a aucun doute qu'il s'agit d'un acte antisémite", a déclaré Ariel Goldmann, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

"Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a été informé samedi à 23H45 qu’un jeune juif de 17 ans a été agressé à coups de barre de fer par une de jeunes de couleur d’origine africaine, au nombre de 6 ou 7, qui lui ont fracassé le crâne, ce 21 juin 2008 vers 20H30 alors qu’il se promenait rue Petit à Paris 19°. Selon nos informations la victime démunie de papiers d’identité en raison de l’observance du Shabbat a été transportée dans un hôpital, par les services d’urgence qui l’ont trouvée gisant sur le sol".

Le même BNCVA, toujours bien informé, rappelle : "le mardi 10 JUIN 2008,des citoyens de confession juive nous ont déjà signalé qu’une bande de jeunes gens de couleur , avait déferlé dans le Parc des Buttes Chaumont à Paris 19e, dans le but d’attaquer des jeunes juifs .Depuis plusieurs jours nous notons une certaine effervescence dans cet arrondissement , et l’inquiétude palpable des membres de la communauté juive".

La ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a fait part dimanche de "sa profonde émotion" à la suite de cette "violente agression".

Mme Alliot-Marie "a demandé au service chargé de l'enquête de mettre tout en oeuvre pour élucider les circonstances de cet acte et présenter ses auteurs devant la justice", selon un communiqué du ministère.

La ministre "exprime sa solidarité et son soutien à la victime, à sa famille et à l'ensemble de la communauté juive" et "réaffirme sa détermination à lutter sans relâche contre toutes les manifestations de racisme, d'antisémitisme et de xénophobie".

Bonnes paroles, certes, mais bien peu suivies d'effets depuis quelques années, comme toute déclaration politique, d'ailleurs.

Une société aveugle à ses propres turpitudes et égoismes vient de générer à nouveau la barbarie. Primo écrivait hier à propos du jugement étonnamment lisse sur l'auteur des menaces contre Robert Redeker : "Nous voilà contraints d’attendre la survenue de la première tragédie pour espérer qu’une jurisprudence daigne enfin condamner équitablement ceux qui menacent le plus la stabilité de notre société" (lire en rubrique actus).

Il a fallu attendre 12 heures. Pas une de plus.

Les moeurs de certaines franges de la société ne peuvent être adoucies, ni par la musique, ni par aucune autre mesure d'accompagnement. toute tentative de compréhension, ici, devra être interprétée comme aveu de faiblesse.

© Primo, 22 juin 20008

22.6.08

LE CRIF DENONCE UN ACTE ANTISEMITE

Ariel Goldmann, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a affirmé que l’agression d’un jeune homme, hier soir dans le 19e arrondissement de Paris, était "un acte antisémite.

"Le jeune homme de 17 ans qui a été sauvagement agressé cette nuit et qui est actuellement dans le coma, portait une kippa et il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un acte antisémite", a déclaré Ariel Goldmann, vice-président du Crif joint par téléphone. "Je demande aux autorités de tout mettre en oeuvre pour arrêter les coupables", a-t-il ajouté.

L’agression s’est produite vers 20 heures dans le 19e arrondissement et cinq mineurs ont été placés en garde à vue.

Selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), le jeune homme "a été agressé à coups de barre de fer" par un groupe de "6 ou 7" jeunes.

OBAMA : HALTE A LA RECUP...!

Le propre d'un message subliminal, c'est d'être presque indécelable.

On ne saurait en dire autant du jeu auquel se livre une certaine presse américaine, toujours la même, secondée par les prétendus faiseurs d'opinions du monde médiatique français depuis la victoire de Barack Obama sur Hillary Clinton. On serait plutôt dans le gros grain, cher aux couseuses de jupes.

Or donc, la semaine dernière, ARTE mettait un couvercle sur ses sempiternels documentaires destinés aux coprophages et autres détraqués, pendant que TF1, et d'autres chaînes, jusqu'à l'italienne RAI News 24, se lançaient dans le collage.

Voici donc Martin Luther King et Obama, puis Kennedy et Obama et, pour couronner lesdits tours de passe-passe, des images du fameux "Bloody Sunday" (1) où une manifestation de noirs, voulant se rendre de Selma à Montgomery, en Alabama, avait été durement réprimée par les forces de l'ordre.

Commençons par la fin

Obama avait déclaré que ses parents s'étaient connus pendant cette marche-là. De cette rencontre idéologique entre cette mère athée et un jeune Kenyan boursier aurait éclos l'amour dont il allait être le fruit.

Aïe! Hawaïi en Alabama ? Passe encore pour quelqu'un qui croyait, il y a deux semaines, que l'Oregon était voisin du Kansas et que les Etats-Unis étaient au nombre de cinquante-sept.

Là où le bât blesse, c'est qu'il est né le 4 août 1961 à Honolulu et que l'émeute en question eut lieu exactement le 7 mars 1965. Ses parents avaient donc eu tout le temps de se rencontrer à l'université de Hawaïi, s'y marier, le mettre au monde et divorcer... en 1963 ! (2)

Second point, à l'adresse de ceux qui, à chaque fois qu'ils évoquent Martin Luther King, font semblant d'oublier, (dans la majorité des cas, ils ne le savent même pas) que ce dernier était républicain. Comme plusieurs membres éminents du NAACP, et Condoleeza Rice, et... Colin Powell, parfois dit conservateur indépendant, qui furent appelés par les républicains aux responsabilités que l'on sait. Chez les démocrates, ils n'eussent jamais cessé de jouer les utilités.

La question qui revient automatiquement dès que l'on ose affirmer que les membres noirs du parti républicain ne sont ni des traîtres, ni des "Uncle Tom", est la suivante: "Des noirs conservateurs...Mais, que veulent-ils donc conserver? " Réponse: "La vérité historique sur la longue lutte de leurs ascendants pour l'égalité des droits et la justice."

Fils de pasteur, Martin Luther King, avait à sa disposition la bibliothèque abondamment fournie de son père.

Les livres d'Histoire qu'elle comportait lui apprirent très vite que:

1 - Ce furent les républicains qui, pendant cent ans, portèrent le flambeau de la lutte des noirs pour l'égalité.

2 - C'est le parti républicain qui créa le NAACP, pour mettre fin aux lynchages des noirs et fit adopter, en 1860, les premiers projets de lois sur leurs droits civiques.

3 - Lesdites lois furent annulées par les démocrates, dès leur reprise en main du Congrès en 1892.

4 - Ce furent les républicains qui fondèrent l'association des HCBU (Historically Black Colleges and Universities) et ordonnèrent, en 1969, le renforcement de la discrimination positive, en faveur des noirs qui le méritaient vraiment (le contraire du Rachidadatisme !).

5 - Les républicains revinrent à la charge et luttèrent pendant soixante ans contre les démocrates, avant de parvenir à faire adopter d'autres décrets de lois sur les droits civiques de 1950 et 1960, sous l'égide du sénateur républicain Everett Dirksen de l'Illinois.

Il suffit d'ouvrir des livres comme ceux d'Eric Foner (Short History of Reconstruction) ou du révérend Wayne Perryman (Unfounded Loyalty) pour avoir une idée des talents de récupérateurs des démocrates et leur propension à s'attribuer les succès d'autrui.

6 - Ces mêmes démocrates s'employèrent constamment à maintenir les noirs en esclavage, créèrent le KU Klux Klan pour terroriser les républicains noirs et blancs, firent voter des codes discriminatoires contre les noirs ainsi que les lois dites de Jim Crow.

De 1860 à 1960, ils s'opposèrent systématiquement à toute application des droits civiques. Le moment venu, ils mèneront des attaques contre Martin Luther King et d'autres militants, à coups de tuyaux de jardinage incendiaires et chiens supermordeurs.

7 - Et Kennedy dans tout ça ? En 1957, il vota, en tant que sénateur, contre le Civil Right Act. Tout comme Al Gore senior, père de celui auquel les "papys" d'Oslo ne décernèrent le Prix Nobel de la Paix que pour enquiquiner George Bush.

8 - Devenu président, John Fitzgerald Kennedy s'opposa à la marche sur Washington, erronément dite de Martin Luther King, car elle avait été organisée par A. Philip Randolph: un autre républicain noir. John Kennedy demanda à Robert, son "Attorney General" de frère, de placer Martin Luther King sur écoutes et de le signaler au FBI comme suspecté de connivences avec des communistes.

9 - En 1964, ce furent les sénateurs démocrates Sam Erwin, Robert Byrd, ex-membre du Ku Klux Klan et Al Gore senior, encore lui, qui s'opposèrent à la "feuille de route", comme dirait George Bush, du serpent de mer des Droits civiques pour les Noirs. Aujourd'hui, il est de bon ton de rappeler que ce fut Lyndon B. Johnson qui les fit appliquer, mais dans son discours du 4 janvier 1965, il ne leur avait consacré que trente deux mots sur 4500. Les noirs républicains savent compter!

10 - De guerre lasse, les démocrates pointeront le doigt sur Richard Nixon et sa "Southern Strategy", destinée à ouvrir les yeux aux noirs du sud qui persistaient à voter pour les démocrates, comme si cela allait de soi. Pari réussi pour certains Etats, fût-ce à titre posthume, comme la Géorgie et la Louisiane. En tout cas, ce fut Nixon qui, en 1972, mit fin aux atermoiements et coupures de cheveux de nègres en quatre, et fit définitivement appliquer la loi de Discrimination Positive.

Alors, Caroline Kennedy, membre du staff de campagne de Obama, et flanquée par Al Gore : à vomir!

Ephémérides

- Une curiosité: saviez-vous que le livre de référence du Ku Klux Klan s'appelle "le Kloran", directement inspiré de Quran (sic!). Il porta même ce dernier nom jusqu'au début du vingtième siècle, quand William J. Simmons (1880-1945), personnalité de premier plan du mouvement, lui conféra sa dernière mouture, en ajoutant des insanités antisémites à celles qui s'y trouvaient déjà, afin de mieux coller à l'affaire Leo Frank, jeune et riche juif né à Brooklyn mais vivant en Géorgie.

Accusé d'avoir, le 27 avril 1915, violé, puis tué, Mary Phagan, une fillette de 13 ans, il fut jugé et condamné à mort malgré les nombreuses zones d'incertitude du dossier.

Il finira par obtenir que la peine fût commuée en perpétuité. Furieux, le KKK et d'autres racistes, parmi lesquels de grands "démocrates" comme l'éditeur et futur sénateur Thomas Edward Watson (1892-1966) et William Jennings Bryan incitèrent la population, par voie de presse ("Le Jeffersonian", s'il vous plaît!) au lynchage. Leo Frank, en chemise de nuit, fut arraché de force à sa cellule, emmené loin de la ville et pendu sous l'acclamation et les injures antisémites de dizaines d'adeptes du "Kloran" ex- Quran.

On croit rêver ! Voilà pourquoi les républicains noirs n'ont de leçons à recevoir de personne, en matière de Droits de l'Homme.

- La trêve annoncée par le Hamas: un cadeau à leur ami labouriste George Galloway, lui-même amoureux de Barry O' Bomber, complice des époux terroristes Ayers (Weather underground, alias "Progressive for Obama"), et tous sponsors du professeur Rashid Khalidi. En un mot comme en cent, le gang organisateur du fameux show à moitié raté de Ahmadinejad à la Columbia University de New-York.

Il suffit de compter six mois, et l'élection présidentielle américaine aura livré son verdict. Dieu merci, Israël restera vigilant.

- Obama qui, en petit comité, ne parle des juifs qu'en les appelant "Kikes" (youpins) renonce aux fonds publics pour financer sa campagne? Of course! Avec tous les pétrodollars qui ne cessent de couler dans son escarcelle.

- L'un des plus beaux films anti-KKK que j'aie jamais vus s'appelait "Storm Warning" de Stuart Heisler (1951) Il était interprété par Ronald Reagan, syndicaliste républicain et qui, malgré la vox populi gauchiste de Hollywood et d'ailleurs s'avérait parfois être un excellent acteur. Il avait à ses côtés Ginger Rogers (qui savait faire autre chose que danser), Doris Day ( qui, cette fois, ne chantait pas) et l'excitant Steve Cochran, en Hank-le-salaud.

Diana Mordasini © Primo, 20 juin 2008

NDLR Primo :

1 - L'expression "Bloody Sunday" sera reprise des années plus tard pour décrire le dimanche tragique du 30 janvier 1972 où 28 personnes seront blessés par l'armée britannique en Irlande, lors d'une marche du même type. 14 personnes mourront. Le groupe U2 se fera connaître par ce tube "Sunday, bloody Sunday" en 1983. Paul Greengrass en tirera un film bouleversant en 2002.

2 - Ce genre de mensonges semble décidément une habitude dans le camp démocrate. Par pure démagogie, Hillary Clinton avait prétendu avoir reçu son prénom en hommage à Sir Edmund Hillary. Or, personne ne connaissait Edmund Hillary au moment de sa naissance, étant donné qu’il ne gravit l’Everest que cinq ans plus tard.

AGRESSION ANTISEMITE A PARIS 19eme

22/06/2008

Un jeune juif (non encore identifié), dans le coma après avoir été frappé à coups de barres de fer par une bande de jeune de couleur ,le 21 juin 2008 vers 20H30 rue Petit à Paris 19°


BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ANTISEMITISME
8 Boulevard Saint Simon 93700 DRANCY

Le Président
Sammy GHOZLAN
0609677005

COMMUNIQUE

DRANCY LE 21 JUIN 2008 à 23H45

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme vient d’être informé ce jour à 23H45 qu’un jeune juif de 17 ans a été agressé à coups de barre de fer par une bande de jeunes de couleur d’origine africaine, au nombre de 6 ou 7, qui lui ont fracassé le crâne, ce 21 juin 2008 vers 20H30 alors qu’il se promenait rue Petit à Paris 19°.

Selon nos informations la victime démunie de papiers d’identité en raison de l’observance du Shabbat a été transportée dans un hôpital, par les services d’urgence qui l’ont trouvée gisant sur le sol.
Selon la personne qui nous a alerté, le jeune juif pourrait être dans un état comateux très grave. Il est connu de la communauté juive du quartier mais personne ne connait à cet instant son identité .


Nous demandons aux services de Police de tout mettre en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs de ce crime qui de toute évidence porte tous les éléments d’un fait de nature antisémite.


Le BNVCA reste attentif à la suite de cette affaire pour porter aide et assistance à la victime et à sa famille dès qu’elle se sera signalée.

Nous rappelons que le mardi 10 JUIN 2008,des citoyens de confession juive nous ont déjà signalé qu’une bande de jeunes gens de couleur , avait déferlé dans le Parc des Buttes Chaumont à Paris 19e, dans le but d’attaquer des jeunes juifs .

Depuis plusieurs jours nous notons une certaine effervescence dans cet arrondissement , et l’inquiétude palpable des membres de la communauté juive .

LA SEMAINE LA PLUS SOMBRE D'ISRAEL

Par Caroline B. Glick
Jewish World Review
Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

La vente de liquidation du gouvernement Olmert-Livni_Barak-Yishai, en soldes des atouts stratégiques d’Israël a ouvert officiellement cette semaine. Les vassaux de l’Iran se sont jetés sur la marchandise. Le premier bien vendu était la sécurité du Sud d’Israël. Le « cessez-le-feu » du gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai avec le Hamas a transféré tout le pouvoir de déterminer le destin des résidents du Sud d’Israël au vassal palestinien de l’Iran.

Selon l’accord, le Hamas s’abstiendra d’attaquer Sderot, Ashkelon, Netivot et les Kibboutzim à l’entour aussi longtemps que cela servira ses intérêts. Puisque l’arrêt de ses attaques sur le Sud d’Israël est la seule chose que le Hamas a bien voulu accordée, il utilisera l’accalmie dans les combats pour construire son arsenal et ses infrastructures militaires à Gaza. Quand il aura suffisamment construit ses forces, ou quand ses suzerains iraniens lui en donneront l’ordre, le Hamas attaquera de nouveau le Sud d’Israël. Et quand il s’engagera de nouveau, on peut prévoir qu’il le fera avec des missiles d’une portée largement plus grande. Ainsi, sous couvert de « cessez-le-feu », le Hamas placera des centaines de milliers d’Israéliens en plus à sa merci.

L’accord du gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai avec le Hamas fait plus que de vendre la sécurité du Sud d’Israël. L’accord dépouille aussi Israël de sa capacité antérieure d’isolement diplomatique du Hamas. Le renouvellement de négociations de la part du Fatah pour une réconciliation avec le Hamas est une conséquence directe des actons d’Israël. A mesure que ces pourparlers se dévoilaient, il était clair pour tous ceux impliqués qu’ils ne conduiront à aucun accord de partage du pouvoir entre les deux parties.

Le Hamas détient aujourd’hui tout le pouvoir dans la société palestinienne. L’acquiescement par Israël au pouvoir du Hamas sur la sécurité des citoyens israéliens n’a fait qu’amplifier ce fait. Le chef du Fatah Mahmoud Abbas - qui ne peut même pas voyager à Naplouse sans la protection de Tsahal - n’approche pas le Hamas comme un égal, mais comme un suppliant.

De plus, la volonté d’Israël de permettre aux Gazaouis d’entrer en Israël, et son agrément au contrôle du Hamas sur le terminal international de Rafah qui sépare Gaza de l’Egypte, constituent la reconnaissance de facto par Israël du régime du Hamas à Gaza. Et la conséquence directe de la capitulation stratégique et diplomatique d’Israël devant le Hamas est que personne, que ce soit dans le monde arabe ou en Occident aujourd’hui, ne sera d’accord pour isoler ou boycotter le Hamas.

Mais apparemment, le gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai ne s’en soucie pas. Les dirigeants d’Israël ne veulent vraiment pas que quiconque isole ou boycotte encore le Hamas. Les négociations prêtées au gouvernement concernant le déploiement d’une force exclusivement arabe de « maintien de la paix » à Gaza dans une phase ultérieure de « cessez-le-feu » montre clairement qu’Israël pousse à une légitimation internationale du Hamas.

Après tout, à la différence d’Israël, le Hamas n’autorisera jamais aucun gouvernement qui ne reconnaît pas sa légitimité à déployer des forces sur son territoire ou le long de ses frontières. Ainsi, toute force arabe déployée à Gaza ou le long de la frontière de Gaza devra reconnaître le régime du Hamas. Au-delà de cela, bien sûr, la défense par Israël d’une telle force indique que le gouvernement n’a aucun intérêt à s’y confronter un jour militairement, et est prêt à lier les mains de tout futur gouvernement israélien pour en faire de même, puisque la présence de forces arabes à Gaza rendra bien difficile une défense autonome par Israël. Car si une telle force est déployée, toute future opération antiterroriste à Gaza est susceptible de provoquer des victimes parmi ces soldats arabes étrangers, et risquera ainsi l’escalade du conflit au niveau d’une guerre régionale.

La décision d’Israël de se lier avec le Hamas est si scandaleuse que même le département d’Etat des USA n’a pas eu la moindre chance de donner son apport. Réagissant à l’information mercredi, le porte-parole adjoint du département d’Etat, Tom Casey a déclaré : « Dire que vous aviez un fusil chargé sur ma tête mais que vous n’allez pas tirer aujourd’hui est très différent de baisser le fusil, de le décharger, en disant que vous ne l’utiliserez plus ». L’accord « place à peine le Hamas hors du champ terroriste ».

Le « cessez-le-feu » avec le Hamas a aussi des implications directes pour la Judée et la Samarie. Si le Hamas retient les hostilités pendant six mois, Israël sera alors obligé de mettre fin aux opérations antiterroristes en Judée et Samarie. C’est-à-dire que, si la Hamas garde sa poudre au sec jusqu’en janvier, Israël l’autorisera effectivement à affermir son contrôle sur la Judée et la Samarie,, et ainsi à placer l’Iran aux manettes à la périphérie de Jérusalem, Kfar Saba, Afula, et Netanya.

Si les USA ont été horrifiés par la capitulation du gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai face au Hamas, les officiels de l’ONU sont horrifiés par l’abandon de son second atout. Cette semaine, le gouvernement a conduit la deuxième partie des négociations pour céder les Hauteurs du Golan à la Syrie. Parlant des discussions sur la cession devant un groupe de diplomates israéliens, Terje Roed-Larsen, l’envoyé spécial du secrétaire Général de l’ONU pour l’exécution de la résolution 1559 du Conseil de Sécurité de l’ONU, a condamné la décision en avançant qu’en tenant seulement des négociations, « Israël a fait un énorme cadeau à la Syrie, en étant ainsi bien loin de ne rien recevoir en échange ». Larsen a poursuivi amèrement : « la Syrie reçoit une légitimité gratuitement. L’Europe courtise la Syrie du fait des négociations avec Israël, et on n’exige plus rien en échange de sa part ».

De fait, loin de modérer leur comportement, les Syriens semblent seulement avoir renforcé leurs liens déjà profonds avec l’Iran depuis qu’Israël a entamé des pourparlers de cession le mois dernier. Réagissant à la deuxième partie des négociations, l’ambassadeur d’Iran en Syrie, Ahmed Moussavi, qui a rang de général dans les Gardes de la révolution Iranienne et de conseiller de haut niveau du président Mahmoud Ahmadinejad, a suggéré que l’Iran envisage de partager son arsenal nucléaire avec la Syrie. Comme il l’a formulé : « L’Islam nous a enseigné de transmettre notre connaissance, et nous pouvons transmettre notre expérience [nucléaire] à la Syrie si elle le désire ».

Dans sa précipitation a annihiler les positions défensives d’Israël, le gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai ne se soucie apparemment pas que l’Iran puisse attaquer Israël avec des têtes nucléaires lancées depuis les Hauteurs du Golan après le retrait. Ce qui est le plus important pour le gouvernement, c’est de donner belle apparence à la Syrie. Ainsi, après la deuxième partie des négociations avec les Syriens, Olmert est pratiquement tombé à quatre pattes pour supplier Assad de le rencontrer en tête à tête lors de leur visite à Paris le mois prochain. Tous deux ont été invités par le président français Nicolas Sarkozy à participer au lancement de l’initiative de « l’Union Méditerranéenne » le 13 juillet. Assad, jouissant sans doute du moment, a rejeté les appels d’Olmert. Comme Larsen en a averti, Assad n’a aucune raison de payer quelque chose qu’il obtient déjà gratuitement.

Apparemment, le gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai n’a pas pu se contenter d’une capitulation sur trois fronts en une semaine. Ainsi il s’est avancé sur un quatrième. Loin de montrer une alarme ou de la colère quant à la décision de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, lors de sa visite à Beyrouth, de donner la bénédiction des USA au nouveau gouvernement libanais contrôlé par le Hezbollah, le premier ministre Ehud Olmert a pris en marche son équipe défaitiste. Il a annoncé qu’il souhaite ouvrir des négociations avec le vassal libanais de l’Iran, et à cette fin, qu’il veut céder le Mont Dov, stratégiquement critique, au Hezbollah - que celui-ci appelle les Fermes de Shebaa. Olmert est tellement pressé de céder, que même après que le premier ministre libanais, marionnette du Hezbollah, Fouad Siniora ait rejeté son offre, il l’a réitérée. Comme Assad et le Hamas, le Hezbollah ne voit aucune raison d’honorer Olmert et ses collègues de pourparlers directs. Comme le parlementaire du Hezbollah Nawar sahili l’a déclaré cette semaine : « S’il veulent vraiment nous rendre notre territoire, ils peuvent se retirer ».

Pour finir, il y a le traitement par le gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai des soldats israéliens détenus en otage par le Hamas et le Hezbollah. Le gouvernement a donné son accord au « cessez-le-feu » avec le Hamas sans avoir assuré la libération de Guilad Shalit. Plutôt que de reconnaître qu’ils ont probablement signé son arrêt de mort, le gouvernement insiste pour dire que ce n’est pas une capitulation. Il commencera de supplier le Hamas d’accepter des centaines de meurtriers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes en échange de Shalit mardi prochain.

De même pour Eldad Regev et Ehud Goldwasser, enlevés vers le Liban il y a deux ans et dont on n’a plus eu aucune nouvelles depuis, le gouvernement Olmert-Livni-Barak-Yishai est enclin à faire sortir de prison l’archi meurtrier Samir Kuntar avec trois autres terroristes du Hezbollah en échange de leur libération - morts ou vifs.

Dans une tentative à découvert de distraire l’attention du public de sa conduite de reddition, jeudi matin, le gouvernement a initié une violente confrontation avec des résidents israéliens de Samarie, en ordonnant la destruction de foyers dans la communauté de Ytzhar. Autrement dit, tout en capitulant sur quatre fronts face aux vassaux de l’Iran, le gouvernement a retourné ses armes contre des citoyens israéliens.

Les actes du gouvernement augmentent sans le moindre doute les perspectives d’une guerre majeure. Mais au-delà de cela, il est important de noter qu’Israël abandonne ses atouts stratégiques face à la menace croissante d’une annihilation nucléaire. Sans doute stimulée par l’affaiblissement stratégique du gouvernement, l’Iran a dit en se moquant aux Européens qu’elle sera heureuse d’envisager l’offre américano-européenne de construire des réacteurs nucléaires, et de normaliser ses relations avec eux - aussi longtemps qu’il sera admis qu’ils accepteront leurs largesses tout en poursuivant leurs activités d’enrichissement de l’uranium.

Au cours des 60 ans de l’histoire d’Israël, il n’existe aucun précédent des actes du gouvernement cette semaine. Et si l’histoire doit servir de guide, Israël ne peut que s’attendre qu’à davantage du même brouet pour le temps restant imparti au gouvernement en place - aussi long que cela puisse être. Jusqu’à ce qu’Olmert soit élu premier ministre en 2006, le ministre de la défense Ehud Barak jouissait du privilège d’avoir été le pire des premiers ministres dans l’histoire d’Israël. Et le comportement de Barak lors de son déclin au pouvoir est instructif pour comprendre ce à quoi nous pouvons nous attendre d’Olmert et de Livni et de Barak aujourd’hui.

En juillet 2000, après avoir perdu une motion de censure à la Knesset, Barak alla à Camp David et tenta son va-tout en offrant au chef de l’OLP, Yasser Arafat, un Etat sur tout Gaza, 90 % de la Judée et de la Samarie, et des parties de Jérusalem. Arafat rejeta son offre et lança sa guerre. Face au rejet de l’électorat israélien dans les urnes, plutôt que de réduire ses efforts de capitulation, Barak les redoubla. Alors que les soldats d’Arafat étaient occupés à faire sauter des bus et à lyncher des soldats israéliens, Barak offrit à Arafat encore plus de territoires en Judée et Samarie, et le Mont du Temple.

Aujourd’hui, avec Barak à ses côtés, Olmert - qui a été pareillement rejeté par l’électorat - répète quatre fois l’option de Barak. Et on peut s’attendre à ce qu’il continue dans cette voie jusqu’à ce que des élections aient lieu, et qu’il fasse ses valises.

La semaine prochaine, on s’attend à ce que la Knesset vote une motion de dissolution pour aller vers des élections générales. Il n’est pas certain que le vote passe. Barak et le parti travailliste peuvent bien décider que la capitulation leur convient assez, et rester à bord du navire d’Olmert et Livni en train de couler. Alors que le public israélien assiste au naufrage et au danger qui a marqué cette semaine désastreuse, heureusement il comprend que c’est ce qui survient quand nous élisons de mauvais dirigeants. Et tout cela était éminemment prévisible dès 2006, quand Kadima et le Parti travailliste se présentaient tous deux sur des programmes de capitulation. Les choix ont des conséquences. Et nous souffrirons des conséquences des élections de 2006 jusqu’à ce que ses vainqueurs soient finalement chassés de leurs postes.

http://www.jewishworldreview.com/0608/glick062008.php3

21.6.08

L'accord de trêve avec le Hamas intervient à l'issue "d'un échec encore pire que la seconde guerre du Liban"

par le dr Joel Fishman
pour Makor Rishon


Titre original : A Truce Agreement with Hamas following "A Failure Worse than the Second Lebanon War"

Traduction : Objectif-info

Dans la soirée du mardi 17 juin, le gouvernement égyptien a annoncé qu'un accord de trêve entre Israël et le Hamas à Gaza prendrait effet le jeudi 19 à 6 heures locales. Cet arrangement signifie essentiellement qu'Israël reconnaît indirectement une organisation terroriste dédiée à sa destruction, et qu'il négocie avec elle. Dans les jours qui ont précédé, il y a eu des débats et des échanges de critiques acerbes pour savoir si Israël devait ou pas entrer à Gaza avec des force militaires massives pour mettre fin aux actes de terrorisme, en particulier aux tirs de fusées et de mortiers contre la population civile du Néguev occidental et d'Ashkelon. Le 16 juin, le ministère des affaires étrangères publiait un rapport avertissant le public que "le fait même que Hamas ait effectué un coup de force contre l'Autorité palestinienne, une entité plus pragmatique dirigée par Abou Mazen, montre qu'il n'est pas désireux de participer au processus de mise en œuvre d'une paix de compromis entre Israël et l'Autorité palestinienne qui a été entamé en 1993 avec les accords d'Oslo."

Il est probable que tout arrangement avec le Hamas sera provisoire et qu'il ne durera qu'aussi longtemps qu'il leur conviendra. En échange d'une suspension d'une durée indéterminée des hostilités, Israël a programmé l'abandon de son avantage militaire relatif, alors que son ennemi se prépare au prochain round, entraînant ses troupes, construisant des fortifications, introduisant en contrebande de nouvelles armes. Le modèle qui se trouve à la base de cette transaction est la trêve d'Huddaybia signée en 628 par le prophète Muhammad avec la tribu des Qoraish de La Mecque, à un moment où il était relativement faible. Un peu plus tard, ayant réuni autour de lui davantage de partisans, il rompit le traité et infligea une défaite à cette tribu. Selon le site Web Israël Forum, "cette trêve est devenue un modèle et une référence dans la loi islamique pour tous les accords passés avec des infidèles, qui ne doivent jamais durer plus de dix ans (sous réserve d'une extension de dix ans, pas plus)." Comme Mao l'écrivait de son temps, dans une vision plus large, l'objectif principal de tout mouvement de guérilla, est tout simplement de continuer d'exister. À cet égard, l'État d'Israël aura donné un avantage au Hamas, contre rien.

Les conséquences des choix politiques alternatifs, une trêve ou une action militaire à Gaza, n'ont pas fait l'objet d'un débat public sérieux, et on a noyé le poisson sur certaines des questions les plus importantes. En outre, les médias d'information ont tendance à présenter les derniers évènements essentiellement dans une perspective immédiate, comme s'ils étaient parfaitement nouveaux, ce qui est trompeur.

Il y a une année environ, le 20 juin 2007, Israël perdait Ze'ev Schiff, l'un de ses analystes militaires les plus subtils. Douze jours avant sa disparition, l'un de ses derniers articles, "Une défaite israélienne à Sdérot," est paru dans Ha'aretz. Bien qu'une année soit passée depuis, son article a gardé toute sa valeur. Si Schiff était aujourd'hui vivant, il pourrait écrire le même article avec des modifications mineures. Voici quelques conclusions auxquelles Schiff avait abouti :

1. Israël a essuyé une défaite à Sdérot ;

2. L'ennemi a réduit au silence une ville toute entière et interrompu le déroulement de la vie ordinaire ;

3. Les habitants de Sdérot ne sentent pas le pays derrière elles ;

4. Le gouvernement n'a pas réussi à transformer le bombardement de Sdérot en une cause relevant de la défense nationale, ce qui renforce l'impression que ce gouvernement est incapable de conduire la nation en cas de confrontation militaire majeure ;

5. L'ennemi qui a défait Sdérot est une organisation terroriste qui est militairement faible ; pourtant en dépit de sa faiblesse, elle a réussi imposer à Israël un rapport de dissuasion, de façon comparable au Hezbollah ;

6. Israël se retrouve en compétition militaire avec le Hamas. C'est un grave revers national, qui … est pire que l'échec subi durant la deuxième guerre du Liban ;

7. Contrairement à la tradition établie par David Ben Gourion, l'ennemi a fait du territoire israélien le théâtre du combat.


Les fusées sont tombées en plus grand nombre sur Sdérot depuis ce premier écrit de Ze'ev Schiff, et davantage de mortiers ont touché la région environnante. Plusieurs missiles Grad ont frappé Ashkelon. Les gens quittent certains secteurs proches de la frontière avec Gaza. Il est remarquable que la description de la défaite fournie par Schiff ait été étroitement associée dans son esprit à l'abandon par le gouvernement du traditionnel "noyau de valeurs" de la société israélienne. Il qualifiait également la situation de "déshonneur national."

Le gouvernement d'Israël a été lent à agir efficacement contre le terrorisme du Hamas, en particulier le lancement de fusées et de mortiers contre les villes juives et les établissements agricoles. L'incapacité commune du gouvernement et de l'armée de relever le défi de la guerre politique est l'une des raisons de cette lenteur. Bien que l'armée ait assez bien réussi à résoudre les problèmes de logistique et apporté des solutions novatrices comme dans le cas de Djénine en 2002, elle a fait l'erreur de "se cantonner à une approche purement militaire." L'armée et la direction politique du pays ne sont pas parvenues à défendre la légitimité d'Israël, en particulier son droit souverain de protéger sa population civile. Cet échec est de plus en plus évident au fur et à mesure qu'Israël se trouve impliqué dans une situation de conflit prolongé.

Dans le passé, l'État d'Israël soutenait le principe de la responsabilité dans ses rapports avec les régimes qui autorisaient l'emploi de leur territoire comme base opérationnelle du terrorisme. Il est aujourd'hui évident que l'État a abandonné sa politique traditionnelle consistant à faire payer à l'adversaire le prix du terrorisme contre les populations civiles israéliennes. Le fait qu'Israël n'ait pas défendu avec vigueur ses exigences légitimes dans la guerre des mots et des idées constitue une grave lacune de la part du gouvernement.

Dans les circonstances actuelles, une opération militaire massive à Gaza aurait été une grave erreur. La population est fortement armée et la zone est densément peuplée. De plus, il n'y a aucune raison impérieuse qui justifie qu'Israël prenne le risque d'essuyer des pertes importantes pour le compte du régime faible et discrédité d'Abou Mazen. Si l'on veut obtenir des résultats durables à Gaza, il est nécessaire de provoquer un changement de régime fondamental, dans l'esprit de l'occupation américaine de l'Allemagne et du Japon après la seconde guerre mondiale. Il faudrait qu'une nouvelle loi fondamentale remplace la Charte du Hamas. Il serait nécessaire de reconstruire et de reformer les institutions de la société civile et politique issues du Hamas et de créer une entité totalement nouvelle, dissociée de l'Autorité palestinienne et des Frères Musulmans. Il faudrait pour cela une action de remise en ordre soutenue ; une réforme de la législation, la reconstruction d'un ordre judiciaire et du système d'éducation, des purges politiques, la censure de la presse et des prêches dans les mosquées, la réécriture des manuels scolaires. Une telle entreprise placerait sur les épaules d'Israël la responsabilité de la santé publique, du bien-être de la population civile de Gaza et de la satisfaction de ses besoins alimentaires, un lourd fardeau qui excède ses capacités et ses ressources.

Il est probable que le nouvel accord sur une trêve ne se traduise pas par une cessation des hostilités. Dans la mesure où cet arrangement va permettre à l'ennemi de se préparer au prochain round, Israël doit aussi se préparer au pire des scénarios. La seule option qui reste, de fait, est celle de la dissuasion. Israël doit lancer une campagne d'information permanente et efficace pour sauvegarder son droit de se défendre et de vilipender l'ennemi. Il doit s'efforcer sans relâche de saper le soutien de la population de Gaza au régime du Hamas et, dans la mesure du possible, de passer des accords avec le monde arabe. Il est inconcevable qu'une organisation terroriste impliquée dans le meurtre de civils israéliens bénéficie des dispositions juridiques accordées par le droit international. Dès lors, Israël doit se préparer à résister à une forte pression internationale. En liaison avec une campagne vigoureuse d'information, Israël doit se préparer à utiliser des mesures de représailles et de dissuasion puissantes. Il faut utiliser certaines options militaires, comme les tirs d'artillerie et de missiles, les opérations aériennes, sans exclure les éliminations ciblées, pour convaincre l'autre côté que toute attaque contre les civils israéliens aurait des suites coûteuses et douloureuses.

Dr Joel Fishman
est membre d'un centre de recherches de Jérusalem.
Objectif-info.fr.

La bonne conscience est en marche : « circulez ! Y a rien à voir ! »

Philippe Bensoussan et Jacques Tarnero
auteurs du film " Décryptages"

Est-il possible, en France, en 2008 de commenter le conflit israélo arabe sans participer aux fureurs, aux insultes, aux délires qu’il suscite ? Est-il possible de mettre en cause des récits, des images, sans pour autant hurler à la conspiration, au complot d’où qu’il vienne ? Est-il possible d’admettre que l’on se serait trompé ?

Lire l’article sur : http://www.crif.org/

De quelle autorité morale se prévalent celles et ceux qui accusent de « lynchage médiatique » ceux qui veulent connaître la vérité d’une affaire dramatique, aux effets tous aussi dramatiques ? De quelle vertu autoproclamée se parent-ils pour prétendre à priori avoir raison et détenir la vérité ? Ne se sont-ils jamais trompés ? N’ont-ils jamais eu des certitudes démenties plus tard par des réalités qu’on ne voulait pas voir ? N’y a-t-il pas eu pendant des années un interdit de penser « l’avenir radieux » ou le « socialisme réel » ? N’a-t-on jamais été aveugle sur les bavures des « justes causes » ? La « cause palestinienne » n’a-t-elle pas engendré des cécités qui loin de la servir, ont contribué à l’enfermer dans une fiction idéologiquement enchantée ?

Quelle est l’affaire ? La polémique Enderlin, Karsenty, Al Durrah.

Quels sont les faits ?


Ils sont simples. Le 30 septembre 2000 un commentaire de Charles Enderlin accompagnait les images de la mort d’un enfant palestinien à l’abri de son père sous le feu supposé de soldats israéliens. Images terribles, fascinantes, hypnotisantes car le spectateur sait que l’enfant va mourir. Images effrayantes de cet enfant hurlant de terreur, insupportables pour tous parents qui s’identifient à la scène, qui partagent la souffrance du père, sa terreur morale de sentir venir la pire des catastrophes. Images conduisant immédiatement à la détestation radicale des responsables de cette horreur. La mort avait pénétré chaque foyer-télé et avec elle le dégoût et la tristesse. C’est donc cela Israël ? La pureté des armes ? Les valeureux soldats juifs ? Des assassins comme les autres. Toute cette mécanique psychique s’est immédiatement mise en place dans des millions de cerveaux-télé.

Les choses étaient clairement dites : cet enfant était la victime choisie des tirs israéliens.

Aujourd’hui rien n’est moins évident.

D’autres personnes, d’autres journalistes, tous aussi compétents et responsables que Charles Enderlin ont émis des doutes légitimes. Le visionnage d’autres images ont montré des mises en scène de combats fictifs où des enfants et des adultes palestiniens jouent les blessés et les morts. A-t-on jamais montré ces images à la télévision ? Non, jamais. Pourquoi ? Par ailleurs, rien ne permet de conclure à une origine israélienne des tirs. De nombreuses expertises arrivent à cette conclusion.

On pourrait cependant estimer que les images filmées par le cadreur de Charles Enderlin à Netzarim ne correspondaient pas à ces mises en scènes et que la fusillade, bien réelle ce même jour, avait eu pour conséquence la mort de Mohamed Al Durah. Cependant d’autres rushs de la scène Al Durah restent troublants et posent des questions légitimes : on y voit l’enfant, supposé décédé, lever un coude et regarder la caméra. Un chiffon rouge y tient lieu de tache de sang. Le père de Mohamad, Jamal al Durah, présenté comme grièvement blessé ne laisse voir aucune tache de sang sur son vêtement. Pourquoi ? Deux jours plus tard cet homme est présenté à la presse. En guise de preuve, on fait voir ses blessures. Celles ci ne correspondent en rien à des blessures causées par des impacts de balles reçues ce 30 septembre 2000. Les cicatrices ainsi exhibées correspondent à d’autres blessures, provoquées par des armes blanches et soignées en 1994 par un médecin israélien à qui le blessé Jamal al Durah avait été confié par un hôpital palestinien. Ce chirurgien militaire a opéré Mr Al Durah, lui a rendu l’usage de son bras estropié par des coups de haches reçus à Gaza en 1994. Le dossier médical retrouvé atteste de ces faits. Enfin, Charles Enderlin prétend avoir coupé au montage les images de l’agonie de l’enfant, parce que jugées insoutenables. Ces images n’ont jamais été vues, jamais montrées au tribunal qui aurait été à même d’en constater l’authenticité. Ces éléments amènent à penser que ce qui a été donné à voir au téléspectateur d’Antenne 2 ne correspondait pas à la réalité des faits.

Il n’est pas question de dire ici que Charles Enderlin était l’organisateur d’une quelconque mise en scène. A-t-il pris soin de vérifier l’authenticité de ce que son cadreur avait rapporté ? L’urgence du scoop n’a-t-elle pas pris le pas sur le souci de vérité ? Il n’est pas question de conspiration, sinon au bout du compte de l’enfermement vaniteux de celui qui ne veut pas reconnaître les incohérences et qui use de son statut comme argument d’autorité, comme preuve suffisante de sa vérité. S’il y a « complot », c’est celui des complicités corporatistes. Celles qui couvrent et qui font silence sur les questions posées.

Sous d’autres latitudes une telle avalanche de questions aurait incité à montrer au public ou au moins aux juges, tous les éléments prouvant la bonne foi afin de couper court à ce qui est aujourd’hui présenté comme diffamatoire. Un journaliste, reconnu pour sa grande connaissance du sujet et du terrain, pour ses compétences professionnelles, est-il, pour autant et pour les raisons précédemment citées, à l’abri de toute erreur, de toute faute ? Est-il à l’abri de toute vanité qui lui ferait dénier toute erreur d’appréciation possible ?

Il y a sans doute, à Paris, des lynchages médiatiques, mais il y a eu bien pire ailleurs. Deux soldats israéliens furent lynchés à mort à Ramallah par une foule qui voulait se venger d’un crime dont ces soldats étaient solidairement responsables, celui de la mort d’un enfant palestinien le 30 septembre 2000 à Gaza.

Le « circulez ! Y a rien à voir », qui condamne tout commentaire, toute critique, toute mise en cause du travail de Charles Enderlin à propos d’une affaire précise, aux conséquences dramatiques, relève d’un interdit de comprendre, d’une insulte à l’intelligence de ceux qui prétendent vouloir réfléchir aux mécaniques qui construisent l’histoire. Ces images de la mort de l’enfant palestinien ont ajouté de la haine à la violence de la seconde intifada. Des centaines de personnes y ont perdu la vie. Nous ne sommes pas au sein d’un débat futile de la Rive Gauche ou de la susceptibilité narcissique d’un journaliste. Pour une affaire d’une telle gravité, l’argument qui consiste à présenter la vérité des images montrées à la télévision comme « correspondant à la réalité de la situation non seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie » (Charles Enderlin. Le Figaro 27 janvier 2005) est irrecevable : ce n’est pas parce que les choses auraient pu être qu’elles ont été.

Le lendemain de la diffusion de ces images, à la radio, une journaliste avertie, estimait que ces images annulaient, effaçaient symboliquement celle de l’enfant juif en culotte courte, mis en joue par un SS dans le ghetto de Varsovie. Si Mohamad al Durah était devenu le nouvel enfant juif, qui était le nouveau SS ? La réponse fut apportée dans les mois qui suivirent, quand dans des manifestations le signe « égal » fut mis entre la croix gammée et l’étoile juive.

Les pétitions qui dénoncent l’acharnement judiciaire sont le corollaire d’un acharnement à une dissimulation tout aussi acharnée. Qui des pétitionnaires a pris soin de regarder ces autres images ? Qui a considéré ces autres faits, ces autres arguments ? Ce sont des attitudes réflexes nourries d’à priori, de déjà pensé, au nom de raisons diverses, d’intérêts supérieurs qui ont trop souvent privilégié les croyances idéologiques au détriment de la vérité des faits.

Nous reposons la question : a t on le droit de savoir ? A-t-on le droit de voir ce qui n’a pas été montré ? A-t-on le droit de contester la vérité supposée d’images montrées au vu d’autres images permettant de penser que ce qui a été donné à voir était incomplet ? Est-il intellectuellement obscène de penser de poser ces questions ? A-t-on le droit de mettre en cause ce qui pouvait paraître à certains comme allant de soi, évident, de toute vérité, quand on peut connaître d’autres faits, d’autres informations, d’autres images qui corrigent ces à priori ? A-t-on le droit de demander des comptes ou bien au contraire il faut estimer que certaines personnes mises en cause seraient au dessus du droit commun ? Statut étonnant pour une entreprise relevant du sacro saint service public.

Les média ne sont pas des catégories morales et les journalistes ne sont pas des êtres de vertu structurellement habités par un souci constant de vérité, des personnes à priori au dessus de tout soupçon. Faut-il rappeler les fausses images du faux massacre de Timissoara, une interview télévisée bidonnée de Fidel Castro ou un article rapportant de faux viols commis par les soldats israéliens ? Si parfois les erreurs sont reconnues, imputables à de providentielles « erreurs techniques », la plus part du temps, la faute s’évanouit comme l’eau glisse sur les plumes du canard sorti de la mare.

Pour avoir osé analyser dans les années 2000, les raisons de la déferlante médiatique haineuse en France contre Israël et réalisé le film, Décryptage, les auteurs de ces lignes se sont vus disqualifiés, insultés, traités de menteur, d’imposteurs, de fascistes, d’agents du « complot-sioniste-international » . Nous pointions dans ce film les racines de ce mal français dont la relation tordue au « signe juif » est le symptôme. Nous pensions, naïvement, aujourd’hui, que le temps avait fait son travail thérapeutique. Nous pensions que monde avait cessé de croire aux contes idéologiques. Nous pensions que les mythologies politiques étaient tombées avec le mur de Berlin.

Nous nous sommes trompés. L’addition des vanités et de la bienpensance produit les mêmes effets. Le politiquement correct veut que les images de victimes imaginaires ou réelles leur donnent toujours raison. Peu importe si ces victimes ont été poussées devant pour faire de belles images au JT de 20 heures. Peu importe si les morts du « massacre de Jenine » remontaient seuls sur leur civière. En 1982 un journaliste avisé commentait ainsi le siège de Beyrouth par la soldatesque sanguinaire du monstre Sharon : « la solution finale de la question palestinienne est commencée par Israël ». Il ne fut pas sanctionné pour ce commentaire crapuleux mais pour s’être moqué de la princesse Grace de Monaco.

Certains, en France, ont pris connaissance, depuis peu, que la pensée du Président Mao n’avait jamais fait pousser le riz plus rapidement que la nature, la pensée d’Arafat non plus. Dans l’affaire présente, la « vérité du contexte » invoquée en défense ne saurait se substituer à la vérité des faits mais nous le savons, en France on adore toujours se tromper avec Sartre plutôt qu’avoir raison avec Aron.

20.6.08

LA PAIX AU COEUR D'ISRAEL

Par Guy Senbel
pour Guysen International News

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la paix au Moyen Orient. L’espoir et l’enthousiasme qu’elle suscite dans le camp des pays modérés, parmi leurs leaders politiques comme dans la société civile, montre qu’après des décennies de conflits dont nul ne peut promettre encore qu’ils cesseront demain, l’idée même de paix est à nouveau acceptée, admise, communiquée.

Cette semaine, la paix est au cœur d’Israël. Les pourparlers se sont intensifiés, sur tous les fronts. Au Nord, les efforts diplomatiques déployés par la Turquie pour ouvrir un dialogue entre la Syrie et Israël aboutiront peut-être, surtout s’ils sont relayés par d’autres acteurs internationaux comme la France ; son ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a confirmé mercredi 18 juin que Bachar Al Assad et Ehoud Olmert seraient assis à la même table le 13 juillet à Paris, à l’occasion du premier sommet de l’Union pour la Méditerranée. Et l’opinion saisit sans doute déjà la nécessité absolue de mettre un terme au rôle de « passeur d’armes » que joue Damas.

En outre, la Syrie est au bord du gouffre économique, et Bachar Al Assad semble désormais rechercher une nouvelle forme de reconnaissance auprès de pays occidentaux ; son assise politique est aussi menacée dans ses frontières par des mouvements islamistes, menaçants. L’ombre de la terreur syrienne se dissiperait.

Au Sud, les petits pas de la diplomatie égyptienne réussiront peut-être à transformer un cessez-le-feu accepté du bout des lèvres par le Hamas en véritable trêve du terrorisme dans la bande de Gaza. Au cours des négociations qui se sont déroulées au Caire, les tirs de missiles et d’obus de mortiers n’ont pas cessé sur le Néguev occidental.
Le Hamas n’a aucun intérêt à voir ses frontières encore fermées ; la rue palestinienne à Gaza est au bord de l’étouffement ; c’est la misère qui gronde. Et l’exigence israélienne de libérer le caporal Guilad Shalit demeure.

Cette visite très attendue revêt une importance toute particulière, non seulement parce que les voyages de Présidents français furent particulièrement rares à Jérusalem, capitale polémique, mais surtout parce de Beersheva à Haïfa, ils furent 92% à voter pour un homme qui défend les principes et des valeurs que les Français font vivre en Israël.
La liberté, celle des infirmières bulgares, et peut-être celle de Guilad Shalit, au cours de la visite du Président français, qui débute dimanche 22 juin. L’égalité, comme garantie démocratique. La fraternité, traduction moderne de l’amour du prochain.

Au cours du dernier diner du CRIF, le 13 février dernier, Nicolas Sarkozy avait confirmé sa visite en Israël, à l’occasion du soixantième anniversaire de l’Etat juif. Richard Prasquier, avait demandé au Président de ne pas oublier les soldats retenus en otage par le Hamas et le Hezbollah depuis l’été 2006, « s’il vous plaît, ne les abandonnez pas », avait lancé le Président du CRIF.

Dès jeudi 19 juin, sur les derniers kilomètres de la route qui mène à Jérusalem, les drapeaux français flottaient à côté du drapeau israélien, annonçant ainsi l’arrivée imminente du Président français. Tous les francophones du Moyen Orient, pour la plupart fidèles lecteurs et téléspectateurs de Guysen, souhaitent la bienvenue au Président Sarkozy.

Comme pour lui donner une dimension concrète et immédiate, la paix est aussi portée par des projets. Mardi 17 juin en fin de journée, à Tibériade, le coup d’envoi de la deuxième édition du rallye de la paix a été donné. Plus de cent participants, dont une grande majorité d’équipages professionnels venus d’Europe et du Moyen Orient pour la plupart, ont choisi de participer à un rallye qui encourage la paix et la réconciliation entre les peuples. L’exemple du savoir vivre ensemble. Juifs, musulmans, chrétiens, de France, du Maroc, de Jordanie, de l’Autorité palestinienne, Israéliens, ont concouru ensemble, pour gagner une victoire sportive qui honore la paix.

Des valeurs les rassemblent, tous les ans désormais, pour que la paix reste au cœur d’Israël.