30.4.09

Fofana aurait proféré des menaces contre la cour, selon la partie civile



L'avocat de la famille d'Ilan Halimi, un jeune juif assassiné début 2006 après 24 jours de séquestration et de tortures, a affirmé jeudi s'interroger sur sa participation future au procès du "gang des barbares", à cause de l'attitude "inadmissible" de leur chef présumé Youssouf Fofana.

Selon Me Francis Szpiner, qui s'exprimait devant la presse alors que le procès se tient depuis mercredi à huis clos, l'accusé principal aurait proféré des menaces contre la cour et les jurés, des propos que la présidente aurait selon lui refusé d'acter, ce qui a entraîné son départ et celui de plusieurs autres parties civiles.

"Il est évident que nous ne pouvons pas accepter ce qui est en train de se passer (...) Nous allons réfléchir sur le fait de savoir si nous entendons participer ou pas à ce procès", a déclaré Me Szpiner, interrogé alors qu'il quittait la salle d'audience pour se plaindre auprès du parquet général de la cour d'appel de Paris.

Dans sa première déclaration spontanée à la suite de la lecture de l'acte d'accusation, "Monsieur Fofana a commencé à dire qu'il avait des amis qui étaient là pour prendre des photos, pour identifier les gens, certains ont pensé qu'il faisait allusion aux jurés, qu'il avait les moyens de mettre les têtes à prix", a affirmé Me Szpiner.

"C'est inadmissible! Voilà pourquoi nous sommes partis", a ajouté l'avocat.

Me Muriel Ouaknine-Melki, autre avocate de parties civiles, a confirmé que Youssouf Fofana avait menacé les jurés. Après avoir "prononcé quelques mots complètement désobligeants sur la famille Halimi", il a poursuivi en s'adressant aux jurés: "+chacun d'entre vous a sa tête photographiée par des personnes que j'ai mandatées à cet effet et vos photos seront placées sur internet et nous verrons bien au verdict+", a rapporté l'avocate. Elle a confirmé que "toutes les parties civiles ont quitté la salle ainsi que leurs avocats" et décideront lundi de leur participation à la suite du procès.

Les conseils de Youssouf Fofana, absents à l'audience jeudi après-midi, n'avaient pu être joints par l'AFP pour commenter les propos attribués à leur client. Par ailleurs aucun représentant du ministère public n'a souhaité s'exprimer officiellement.

Le procès, ouvert mercredi devant la cour d'assises des mineurs de Paris, se tient à huis clos car deux des 27 accusés n'avaient pas 18 ans au moment des faits. La "publicité restreinte" des débats est de droit pour les mineurs jugés aux assises.

LES ECHOS.FR
Dépêches France

«L’antisémitisme cimente le groupe»


L'APPATEUSE
INTERVIEW
Pour le sociologue Didier Lapeyronnie, le racisme anti-juifs de banlieue relève
d’une logique collective :

Recueilli par CATHERINE COROLLER
Didier Lapeyronnie est professeur de sociologie à l’université Paris-Sorbonne et
auteur de Ghetto urbain, ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui
(Robert Laffont, 2008).
L’affaire Ilan Halimi est-elle, selon vous, antisémite ?
L’acte lui-même est crapuleux mais il a été alimenté par un antisémitisme évident
: les juifs seraient riches, solidaires, communautaires... Cela étant, un fait divers
est toujours un événement particulier qui tient à la convergence d’une situation
sociale et d’histoires personnelles. L’affaire Ilan Halimi, c’est la rencontre d’un
leader charismatique et d’un monde social si faible qu’il s’est laissé embobiner.
Exist-t-il un antisémitisme propre à la banlieue ?
Il y a beaucoup d’antisémitisme dans les quartiers, mais cela ne veut pas dire que
les gens sont individuellement antisémites. Dans cette histoire, on retrouve tous
les ingrédients du fonctionnement des ghettos : la logique du groupe qui fait
commettre des actes qu’on ne commettrait pas individuellement, la présence d’un
leader charismatique, la loi du silence, la peur, l’absence de solidarité avec des
gens extérieurs au quartier et l’antisémitisme qui circule dans le groupe et d’une
certaine façon le cimente, donnant à chacun l’illusion d’exister et d’être en
possession d’une forme de compréhension supérieure qui échappe au commun des
mortels. On est sur des logiques collectives assez classiques.
Quelles sont les racines de cet antisémitisme ?
Il n’est pas importé du conflit israélo-palestinien. Au contraire. La focalisation sur
les événements du Proche-Orient vient du fait que les gens sont antisémites, pas
l’inverse. L’antisémitisme puise ses racines dans les conditions sociales et le vide
politique qui règnent dans certaines banlieues. C’est une forme de «socialisme des
imbéciles» . Quand on écoute les gens tenir des propos antisémites, ils font leur
portrait à l’envers : les juifs sont puissants, je suis faible ; ils sont partout, je suis
nulle part ; ils sont solidaires, je suis seul ; ils ont le droit de revendiquer leur
identité, nous, au contraire, n’avons aucun droit, etc. Inutile de penser, comme l’a
bien montré Sartre.
Cet antisémitisme s’accompagne-t-il d’autres formes de racisme ?


Pour la suite cliquez ci-dessous :
http://www.liberation.fr/societe/0101564566-l-antisemitisme-cimente-le-groupe

Le vrai visage de l’assassin d’Ilan Halimi (Zal)



Raphael Aouat | Arouts 7

La justice française doit statuer définitivement, mercredi 29 avril, du sort de Youssouf Fofana et de son “gang des barbares”, responsable du meurtre d’Ilan Halimi (Zal) en 2006. Portrait du visage actuel de l’antisémitisme le plus violent


La fin atroce du jeune Ilan Halimi, assassiné parce que Juif, le 15 février 2006, vers 22h, semble toucher à sa fin. Même si tous les verdicts du monde ne ramèneront jamais Ilan, le soulagement de savoir que justice va être rendue importe tout autant.

Juger un antisémite, pour qui la haine aboutit au meurtre, c’est juger l’antisémitisme dans ses manifestations les plus abjectes.

Pour Yousouf Fofana, les discours antisémites ont toujours fait partie de son univers, jusqu’à son incarcération. Même en cellule, l’administration pénitentiaire évoque le témoignage d’un détenu ayant parlé avec Fofana. Celui-ci lui a confirmé sa haine des Juifs, et qu’il n’avait par conséquent pas choisi sa victime par hasard. Lors d’une audition devant le juge, il déclare même : “Moi, je vous aime bien, mais je préfère Mme Goetzmann parce que c’est une juive et que je préfère avoir mes ennemis en face de moi et pas d’intermédiaire”.

Il y a ainsi dans la mentalité exprimée par le coupable, la conviction de représenter un véritable “héros” de la lutte islamique contre “l’ennemi sioniste” : “Inch Allah, ajoute-t-il dans un délire inquiétant, “il y aura un commando qui va m’évader politiquement, je suis le symbolique trophée de guerre détenu par les sionistes de New York. Economiquement il y a des compagnies pétrolières arabes qui au nom d’Allah voudront à tout prix récupérer le symbolique trophée de guerre …”

Dans cette optique implacable, le coupable ne manifeste aucune forme de repentir. Bien au contraire, il reste totalement insensible devant son acte, manifestant même de l’agressivité : “Qu’est-ce que vous cherchez à me faire dire ? Moi, je suis là pour vous emmerder”.

Mais derrière cette attitude, il y a des relents d’un islamisme virulent (pléonasme ?) ayant en horreur l’occident dans son ensemble, le peuple juif et Israël en particulier : ” Allah et son prophète, ils aiment pas les juifs“. Il a également signé l’un des procès-verbaux d’interrogatoire en l’accompagnant de la mention : “A mort Israël”.

Pendant ce temps, il existe encore certaines voix en France affirmant que cette affaire ne constitue pas un cas typique d’antisémitisme …

29.4.09

Les manœuvres turco-syriennes provoquent la révision par Israël de ses ventes d’armes sophistiquées à Ankara


PEUT-ON FAIRE CONFIANCE A UN ISLAMISTE ?
DEBKAfile Rapport exclusif - Traduction : Marc Brzustowski.

On a qualifié les accords d’Oslo de "Cheval de Troie" ; il semble qu’on ait laissé filer au grand galop le véritable cheval, membre important de l’OTAN, considéré comme une passerelle entre les civilisations occidentales et orientales : la Turquie. Mais la ville de Troie, au fait, n’était-elle pas sise en Anatolie, devenue la "Sublime porte" ?


Lundi 27 avril, le Ministre de la Défense israélienne Ehud Barak a commenté la décision de la Turquie d’organiser trois jours de manœuvres militaires avec la Syrie en la qualifiant de « dérangeante ».

Et ce n’est pas tout. L’exercice sera assorti, lundi ou mardi, de la signature d’une lettre d’intention en vue d’une coopération dans l’industrie militaire, entre le Ministre turc de la Défense Vecdi Gonul et son homologue syrien Hassan Turkmani.

Les sources militaires de DEBKAfile confient que cette signature et ces manœuvres sont des jalons importants sur la route qui va se rétrécissant, concernant les échanges militaires et commerciaux entre la Turquie et Israël. En 2009, Ankara a graduellement diminué le niveau de ses échanges à 2.2 milliards de $ et étendu son commerce avec la Syrie à 2, 6 milliards de $.

Israël est désormais pressé par l’urgence de couper ses échanges militaires avec la Turquie pour empêcher la fuite de secrets militaires vers un ennemi arabe avéré.

De plus, Ankara est en défaut de paiement pour ses achats militaires et d’autres contrats. Il a accumulé une dette de plusieurs millions de dollars à l’égard des industries militaires et aéronautiques d’Israël, en recouvrement d’un accord pour la construction et l’implantation du char Merkava 3 en Turquie. La production de 1000 tanks israéliens, censé devenir le principal tank sur le théâtre d’opérations turques, aurait dû commencer au tout début 2009.

Sa construction est désormais stoppée.

Israël interrompra aussi la vente de ses véhicules aériens sans pilote (drones) et réduira drastiquement ses liens militaires avec la Turquie qui remontent aux années 60.

Les sources militaires de DEBKAfile confient qu’Ankara a délibérément augmenté l’échelon de cet exercice conjoint, dans lequel les unités frontalières turques et syriennes, plutôt que des forces militaires substantielles, sont engagées. Cette révélation a été un préalable à la mise en œuvre de la politique du gouvernement Erdogan, consistant à troquer ses relations stratégiques étendues avec Israël pour renouer avec la Syrie.

Nos sources soulignent que cette tendance a commencé à émerger il y a trois ans, alors que les gouvernements Sharon, puis Olmert, firent de leur mieux pour la tenir hors de leur champ de vision. Les sources de Debkafile à Ankara rapportent que les discussions de paix indirectes avancées par la Turquie, l’an dernier, ont été utilisées par le Premier Ministre Ehud Olmert pour dissimuler ce recul patent dans les relations étrangères d’Israël.

De plus, les ministères israéliens de la défense et des affaires étrangères, aussi bien que les hauts-gradés de l’Armée s’en sont tenus à la conviction que l’instauration d’un gouvernement pro-islamique à Ankara ne feraient pas dérailler les liens de coopération de longue haleine entre la Turquie et Israël.

Les sources de renseignement de DEBKAfile rapportent qu’ils ont sous-évalué les signaux d’alerte. Les forces armées turques ne sont plus l’organisme qu’il était à ses débuts. Les généraux d’aujourd’hui sont en harmonie avec la décision de Recip Tayyep Erdogan de faire en sorte que la Turquie tourne le dos à Israël.


Lire le texte original en Anglais : http://www.debka.com/

Fofana et les tortionnaires présumés d'Ilan Halimi jugés aux assises





Youssouf Fofana et 26 complices présumés du rapt et de la séquestration d'Ilan Halimi, un jeune vendeur juif assassiné après trois semaines de calvaire début 2006, comparaissent à partir de mercredi devant la cour d'assises des mineurs de Paris.

La connotation antisémite retenue par la justice une semaine après la découverte du corps, le 13 février 2006, avait donné une dimension nationale à ce crime, à propos duquel le président Jacques Chirac avait promis de faire "toute la lumière".

A partir de la diffusion du portrait-robot d'une jeune femme chargée d'"appâter" des hommes présumés riches "parce que juifs", la police avait interpellé jusqu'à une trentaine de membres du "gang des barbares", implanté dans une cité HLM de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Neuf projets d'enlèvement --dont certains versés à la procédure-- ont été attribués à la bande avant celui, accompli, d'Ilan Halimi, victime de tortures pendant les 24 jours de sa séquestration dans un appartement, puis un sous-sol d'immeuble.

Au total neuf jeunes femmes --dont Emma, 17 ans à l'époque, qui aurait attiré Ilan dans le piège en le séduisant dans son magasin du boulevard Voltaire-- siègeront parmi les accusés.

Le procès, prévu sur dix semaines, devrait se tenir à huis clos, un principe qui s'applique lorsque des mineurs sont concernés.

Hormis Youssouf Fofana, assassin présumé, qui encourt la prison à vie, une quinzaine d'accusés doivent répondre de leur participation au rapt ou à la séquestration d'Ilan. D'autres comparaîtront libres pour les seuls chefs d'association de malfaiteurs ou de non dénonciation de crime.

Avant le procès, Youssouf Fofana a déjà protesté contre les conditions de sa détention prévue pour de longues heures dans la "souricière" insalubre du palais de justice de Paris, mais le tribunal administratif a rejeté mardi la requête qu'il avait formulée en urgence pour ne pas avoir à y séjourner.

"L'Organisation Juive" promet 400.000 euros....

Mardi le procureur de la République de Paris a par ailleurs reçu un courrier émanant d'un groupe inconnu --"L'Organisation Juive"-- promettant 400.000 euros à qui "s'occupera" du principal accusé si jamais "une peine exemplaire" n'est pas réclamée contre lui à l'issue des débats.


AFP/Archives - Jack Guez

28.4.09

AGRESSION BOULEVARD VOLTAIRE




Des jeunes gens collaient des affiches à la mémoire d'Ilan Halimi. Pour cela ils ont été agressés. Les dépêches relatant cet « incident » ne soulignent pas cet intolérable.

Des affiches sur les murs de Paris, à la mémoire d'un jeune Français atrocement torturé et mis à mort parce que Juif. Lire son nom, c'est encore trop pour les voyous armés qui passent dans la rue. Ils frappent.

Parce que ces brutes sont d'origine maghrébine et leurs victimes juives on ose parler de 'tension communautaire'.

Pourquoi ce refus de nommer l'antisémitisme arabe ? Il existe, il s'exprime ; il est venu renforcer l'antisémitisme européen.

Si on ne peut accepter que des jeunes gens se rendent justice eux-mêmes - les agressés ont riposté plus tard - il n'est pas admissible de les voir confondus avec ceux qui les ont attaqués.

L'antisémitisme n'est pas un phénomène 'communautaire'. Il nous concerne tous.

Oserait-on dire que la misogynie est de l'ordre du communautaire parce que cette haine ne s'adresse qu'aux femmes ?

Ceux qui ne supportaient pas, au point de se livrer à des actes violents, les affiches imprimées à la mémoire du jeune Ilan ont obéi à des motivations aussi méprisables que ses assassins.

L'abjection aussi a ses degrés.

À la veille d'un procès terrible, qui se déroulera à huis-clos selon la volonté de deux tortionnaires - lâcheté de meurtriers qui doivent rendre compte de leurs gestes ou de leurs silences complaisants - le simple fait de coller des affiches suscite la violence.

Qu'elle ait provoqué une réponse ne doit pas nous faire oublier à quel point elle est aberrante et inacceptable.

Renvoyer dos à dos deux communautés quand l'antisémitisme s'exprime dans les rues est irresponsable.

Ou est-ce dire, en filigrane, que trop de Français non Juifs sont indifférents aux menaces et aux agressions que subissent des citoyens de ce pays ?

On peut refuser la réponse donnée à une attaque. On ne peut en ignorer la cause.

© Primo, 25 avril 2009

Rixes à Paris sur fond de tensions communautaires: six jeunes mis en examen
25/04/2009-[21:03] - AFP
PARIS, 25 avr 2009 - Six jeunes gens, trois juifs et trois maghrébins, ont été mis en examen pour des violences volontaires à caractère raciste à la suite d’agressions perpétrées mercredi entre membres des deux communautés, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
Les six jeunes sont poursuivis pour "violences volontaires aggravées à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée". Ils ont tous été laissés en liberté sous contrôle judiciaire. Selon une source judiciaire, une première agression se serait déroulée mercredi boulevard Voltaire (Paris XIe), non-loin du magasin de téléphonie où travaillait Ilan Halimi, le jeune juif enlevé et torturé à mort en 2006 par le "gang des barbares". Dans la perspective du procès de ses ravisseurs, qui s’ouvre mercredi à Paris, de jeunes juifs collaient des affiches à la mémoire d’Ilan Halimi lorsqu’ils auraient été pris à partie par trois jeunes maghrébins, dont l’un était muni d’un nunchaku, selon cette même source.

61 ans et 7 411 000 d'Israéliens


Yom Haatsmaout : jour d'unité nationale.
Photo: Ariel Jerozolimski
JPost
7.411.000 d'Israéliens peuplent aujourd'hui la Terre promise, selon les dernières données du Bureau central des statistiques. L'année dernière, le pays comptait 7.282.000 de personnes. A sa fondation, Israël n'abritait que 806.000 âmes.

Environ 75.5% des résidents sont Juifs, soit 5.593.000. Les Arabes représentent 20.2% de la population tandis que les "Autres", immigrants non enregistrés comme Juifs par le ministère de l'Intérieur, atteignent 4.3 % de la population.

Depuis le soixantième anniversaire de l'Etat d'Israël, environ 154.000 bébés sont nés sur le territoire et plus de 12.000 immigrants sont arrivés. Au total, la population s'est accrue de 125.000 membres soit une hausse de 1.8 %.

Les "Sabras", ou les natifs d'Israël, représentent aujourd'hui 70 % de la population et environ la moitié d'entre eux sont issus de la seconde génération d'Israéliens, en comparaison à une population de 35 % de sabras en 1948.

En 1948, seule une ville israélienne comptait plus de 100.000 résidents, Tel Aviv-Jaffa avec 248.000 de personnes. Aujourd'hui, 14 villes ont dépassé ce seuil. Et cinq d'entre elles ont une population supérieure à 200.000 : Jerusalem, Tel Aviv-Jaffa, Haïfa, Rishon Lezion et Ashdod.


http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1239710801746&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

27.4.09

Abbas refuse de reconnaître Israël comme Etat juif



MAHMOUD L'ANTISEMITE A DECLARE :

"Etat juif, c'est quoi ça? Vous pouvez vous faire appeler comme ça vous plaît, mais moi je ne l'accepte pas et je le dis publiquement",
"Vous pouvez-vous faire appeler la République sioniste hébraïque nationale socialiste si ça vous plaît, ça ne me regarde pas..."

Un navire iranien coulé dans la Mer Rouge ?



Le Caire a dénoncé ces derniers temps l’ingérence de l’Iran au Proche-Orient et les dernières informations publiées dimanche matin par un journal égyptien ne font que renforcer le sentiment des autorités du pays.

Selon l’hebdomadaire Al Osboa, cité par la presse israélienne, un navire iranien aurait été coulé il y a deux semaines dans la mer Rouge au large des côtes soudanaises. Le journal a précisé que pour Khartoum, le bateau a été bombardé soit par la flotte israélienne soit par les forces navales américaines. Il s’agissait, toujours d’après les mêmes sources, d’un transporteur d’armes s’apprêtant à accoster au Soudan pour y débarquer son chargement qui devait être acheminé par la suite vers Gaza via l’Egypte.

Le bateau aurait été totalement détruit par un missile, tiré depuis un navire de guerre, et tout son équipage aurait péri dans le naufrage.

La cargaison d’armes, qui allait donc être déchargée sur des plages soudanaises, devait être transportée ensuite par voie terrestre dans le Sinaï avant d’être remise aux terroristes palestiniens de la bande de Gaza. Le journal égyptien a précisé que l’Iran et les assaillants du navire avaient tenu au départ à garder le silence sur cette affaire. Toutefois, des informations ayant fini par filtrer, Khartoum aurait finalement décidé de publier dimanche certains détails sur cette attaque.

Ce n’est pas la première fois qu’on parle d’un tel trafic et d’une intervention militaire. Le mois dernier, la presse arabe avait déjà annoncé qu’un convoi militaire avec des armes destinées aux terroristes du Hamas de Gaza avait été bombardé par l’aviation israélienne alors qu’il traversait le territoire soudanais, au moment de l’Opération Plomb Durci de Tsahal. Par la suite, la chaîne américaine ABC avait publié d’autres détails sur ces bombardements et avait affirmé que Tsahal était intervenu à trois reprises pour intercepter des transports d’armes vers Gaza.



par Claire Dana-Picard

26.4.09

L'Italie est le premier pays de l'Union européenne à avoir dit non à Durban II.


Franco Frattini.
Photo: AP , JPost
Derrière cette décision : le ministre des Affaires étrangères italien, Franco Frattini.


Depuis sa prise de fonction, le ministre a annoncé au grand jour son soutien à Israël et son combat contre l'antisémitisme. Il sera l'invité d'honneur de la conférence annuel de la commission juive-américaine à Washington, le 7 mai prochain.

Dès le 5 mars dernier, il a déclaré que les conditions en vue d'une participation italienne à Durban II n'étaient pas réunies, ouvrant la voie au boycott de la Pologne, de l'Allemagne et de la Hollande.

Un jour après le discours choquant d'Ahmadinejad à la tribune de Genève, le ministère des Affaires étrangères italien a publié une déclaration : "Nous ne pouvions pas participer à une conférence où, encore une fois, le conflit israélo-palestinien est manipulé et Israël accusé d'être une nation raciste, comme en 2001. Les évènements de lundi le prouvent."

Franco Frattini a été interrogé, par le Jerusalem Post, sur d'autres questions cruciales.

Jerusalem Post : Il y a des rumeurs assurant l'expansion de l'usine Fiat en Iran.

Franco Frattini : L'usine existe dans le pays depuis 35 ans mais il n'y a aucune nouvelle activité. Tous les nouveaux investissements sont gelés.

JP : Quelle est votre opinion concernant l'offre de Barack Obama d'ouvrir un dialogue avec l'Iran ?

FF : Je suis totalement d'accord. Le président Obama condamne les mots d'Ahmadinejad. Il rappelle que l'Iran doit coopérer avec la communauté internationale. Mais il propose un dialogue sérieux basé sur des faits concrets.

JP : Israël pense que le temps joue en sa défaveur et devient assez anxieux.

FF : Nous avons publiquement exprimé la peur qu'un conflit puisse dégénérer en désastre majeur, par-dessus tout pour Israël.

JP : Comment l'Italie est engagé dans le processus de paix ?

FF: Nous maintenons la ligne d'Hillary Clinton. J'ai rencontré les dirigeants libanais et syriens, il y a quelques jours. Les discussions ont été positives. La Syrie a confirmé son souhait de négocier avec Israël. L'Initiative de paix saoudienne est sur la table. La balle est aujourd'hui dans le camp israélien. L'Etat hébreu est-il prêt à négocier avec la Syrie. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, est-il prêt à reprendre les négociations ? Nous aurons les réponses après la visite à Rome du nouveau ministre des Affaires étrangères israélien, le 4 mai prochain.



http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1239710787011&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

25.4.09

La « révolution foncière » se précise


Comme l’annonçait depuis longtemps Binyamin Netanyahou, l’une des grandes réformes à laquelle il va s’atteler est celle du tentaculaire et mythique « Minhal Mekarke’ei Israel », l’Office National Foncier, qui gère depuis des décennies près de 93% des terrains dans le pays, au nom de l’Etat, du Fonds National Juif (K.K.L.) et de l’Office du Développement.

Cela fait des années que l’actuel Premier ministre accuse cet organisme « d’être complexe, lourd et bureaucratique, et qu’il faudrait un jour s’attaquer à ce dragon ». Fidèle à ses conceptions libérales, Netanyahou désire « privatiser le domaine foncier, alléger considérablement les processus d’achat de terrains et d’obtention de permis de construire, afin de faire baisser notablement les prix de l’achat de terrains et redonner ainsi un essor au domaine immobilier en Israël ainsi qu’aux infrastructures » Il reconnaît que c’est la seule réforme parmi les quatre prévues qu’il n’avait pas réussi à mettre en œuvre lorsqu’il fut ministre des Finances, les trois autres ayant été celle du système bancaire, du système de retraites et celle de l’Administration portuaire. Il est vrai que toutes les tentatives de réforme de ce « monstre bureaucratique » ont échoué depuis quelques décennies.

Parmi les mesures prévues pour atteindre cet objectif ambitieux, la réduction de certains privilèges de cadres de cet Office, suppression de nombreux postes superflus, libéralisation large d’achats de terrains pour les privés autant que pour l’installation d’entreprises, incitations à l’achat de terrains dans des zones de la périphérie pour les soldats libérés etc. Ces mesures, si elles sont effectives, permettraient alors à de nombreux citoyens d’acquérir des terrains et de construire à moindre coût. Ce système relancerait la branche du bâtiment, qui comme chacun le sait et selon un vieil adage, est le baromètre de la santé économique d’un pays.

Parallèlement aux mesures financières ou fiscales, le ministre des Finances, Youval Steinitz a légalement annoncé « un allègement considérables des processus administratifs afin d’augmenter en efficacité et en rapidité ». Le Premier ministre, jeudi, lors de la présentation de son plan économique a rappelé « qu’en l’état actuel des choses, l’Office Foncier est géré comme une entreprise monopolistique, ce qui maintient des prix trop élevés et empêche des jeunes couples d’acquérir des terrains et y construire leur maison ».

Netanyahou a réaffirmé sa volonté d’opérer cette réforme « en concertation avec les employés de l’Office ainsi qu’avec la Histadrout » mais selon les témoignages de fonctionnaires de l’Office, « il y règne une ambiance fébrile, car on sait que Netanyahou compte bien réaliser ce qu’il annonce, et qu’un certain nombre d’employés vont se retrouver à la porte ! »

Cette réforme présente apparemment de nombreux avantages et elle s’avère hautement nécessaire. Mais comme dans toute libéralisation, il faudrait que l’Etat maintienne quelques garde-fous et empêche des excès. Certains craignent en effet que cette libéralisation du domaine foncier permette également à des groupes étrangers d’acquérir des terres d’Etat à des fins de spéculation, ce qui contreviendrait grandement aux objectifs de cette réforme.

par Shraga Blum
http://www.actu.co.il/2009/04/revolution-fonciere/

24.4.09

Arménie: Jour du Souvenir




Le peuple arménien commémore aujourd'hui le massacre-génocide de plus d'une million et demi de ses membres par les armées turques durant la Première Guerre Mondiale. Des milliers de personnes sont attendues à Erevan, capitale de l'Arménie, pour déposer des gerbes devant le Monument aux Morts. Les Turcs ont toujours rejeté l'accusation de "génocide", affirmant "qu'il s'agissait d'une guerre sans intention de génocide méthodique" et "que le nombre de victimes avait été exagéré". Un certain nombre de pays occidtentaux ont déjà voté des lois reconnaissant cette tuerie collective comme étant un "génocide", mais la Turquie intervient dans chaque instance où de tels débats ont lieu pour tenter de faire pression.

Manifestations pro-israéliennes à Genève



TOVAH LAZAROFF
envoyée spéciale à Genève du
Jerusalem Post édition Francaise



"Je suis sioniste" était le cri de ralliement de milliers de manifestants pro-israéliens rassemblés à Genève pour protester contre la conférence de l’ONU, surnommée Durban II. L’historien Gil Troy de l’université McGill (Montréal) s’est adressé à la foule en déclarant qu’il était fier d’Israël où le Seder de Pessah était fêté avec des réfugiés du Darfour. Près de lui, des manifestants portaient des pancartes "le sionisme est notre réponse au racisme".


Aussi, la communauté juive de Genève a ouvert un centre d’accueil avec l’aide du mouvement Habad pour servir des cafés, des sandwichs, muni de salles de réunions et d’ordinateurs.

Un psychologue est également à la disposition du public, au cas où certaines personnes seraient choquées par les événements et les propos entendus à la conférence.

Malgré le colloque anti-israélien organisé par des ONG avant le début de Durban II et les manifestations qui l’ont accompagné - où des comparaisons entre les actions commises à Gaza et au ghetto de Varsovie ont été entendues - l’atmosphère qui règne à Genève n’est pas comparable à celle qui accompagnait la conférence de 2001 en Afrique du Sud.

L’ONG UN Watch a pour sa part rassemblé des victimes du racisme et du génocide provenant d’endroits comme le Rwanda et le Darfour et organisé deux conférences visant à mettre en relief les abus des droits de l’Homme perpétrés dans ces régions. Des victimes du racisme et du génocide faisaient partie du panel des conférences.

Des personnalités comme le survivant de la Shoah et lauréat du prix Nobel Elie Wiesel, le professeur Alan Dershowitz de l’université d’Harvard, l’ancien ministre canadien de la Justice Irwin Cotler et l’ex-dissident soviétique Natan Sharansky se sont rendus à Genève pour s’opposer à la conférence.

De son côté, le philosophe français Bernard-Henri Lévy a déclaré à l’événement organisé par UN Watch que le document définitif de la conférence de l’ONU était à peine acceptable.

Les conférences de Durban devraient être remplacées par un autre événement, Genève III, qui laisserait la parole aux victimes du racisme du monde entier, a affirmé Lévy.

23.4.09

L'Iran augmente sa présence politique et économique en Amérique Latine


L'Iran augmente sa présence politique et
économique en Amérique Latine, défiant les Etats-
Unis et essayant de saper l'hégémonie américaine. Il
exporte également l'islamisation chi'ite radicale et
l'idéologie révolutionnaire iranienne, utilisant le
Hezbollah pour établir des réseaux de
renseignements, de terrorisme et de criminalité
pouvant être utilisés contre les Etats-Unis et Israël.


http://www.terrorism-info.org.il/

ISRAEL N'EST PAS NE DE LA SHOAH



Contrairement aux allégations du président iranien, Israël n’est pas né de la Shoah, affirme l’historien Georges Bensoussan.
«Sous le prétexte de la souffrance juive»… A Genève, lundi, Mahmoud Ahmadinejad a une fois de plus accusé les Occidentaux d’avoir à la fin de la Seconde Guerre mondiale «envoyé des migrants d’Europe, des Etats-Unis et du monde de l’Holocauste établir un gouvernement totalement raciste en Palestine occupée». Sous «le prétexte de la souffrance juive», les puissances alliées auraient eu «recours à l’agression militaire pour priver de terres une nation entière».

Le discours n’a rien d’inédit. Il a cours en Iran, dans les pays arabes, et au sein de diverses fractions de l’ultra-gauche européenne. La Shoah, affirme le comédien français Dieudonné, est un outil «aux mains du Sionisme international».

Le procès repose sur des idées répandues bien au-delà du monde des ennemis: combattu ou défendu, l’Etat d’Israël procéderait directement de la destruction du judaïsme européen. «Sion a ressurgi des crématoires et des charniers, écrivait en 1958 François Mauriac. La nation juive est ressuscitée d’entre ces millions de morts».

Pour l’historien Georges Bensoussan, cette «vision compassionnelle» n’a pas plus de rapport avec l’histoire que le négationnisme des antisionistes. «Toute chronologie est un jugement», estime-t-il. Forts d’une armée, d’une agriculture, d’une industrie, dotés d’une langue propre, d’une administration, d’une presse, d’universités, de syndicats, les Juifs auraient pu constituer un «Etat viable» dès avant la guerre, affirme-t-il.

Des survivants méprisés

«Pour comprendre le processus de naissance de l’Etat juif*, écrit-il, il faut remonter à la fin du XIXe siècle au moins. C’est à cette condition que l’on perçoit combien loin d’avoir oeuvré à la mise au monde de l’Etat d’Israël, la Shoah en a au contraire sapé les bases». Les six millions de juifs assassinés entre 1941 et 45 manqueront à jamais.

Responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, à Paris, Georges Bensoussan ne nie pas la participation des survivants à la mise en place du nouvel Etat: à la fin de 1949, un Israélien sur trois - 350 000 - était issu des camps. Simplement, ce lien démographique ne suffit pas à faire du génocide «la matrice» de l’Etat juif.

Israël, ajoute Bensoussan, ne doit rien aux remords des nations occidentales, qui ne sentaient pas responsables des crimes nazis. Il ne se présente pas non plus comme «un sursaut des Juifs face à l’antisémitisme meurtrier». Incapables durant le conflit de venir au secours de leurs coreligionnaires européens, les juifs d’Israël ont eu tendance après-guerre à occulter les témoignages des déportés. En outre, ils ne cachaient pas toujours le mépris que leur inspiraient les juifs de la diaspora, coupables à leurs yeux de s’être «laissé mener comme des moutons à l’abattoir».

Plutôt que le malheur des rescapés, il fallait célébrer l’héroïsme des pionniers, le courage des soldats et la vigueur des Sabras, qui faisaient refleurir le désert. C’était le temps de la «mémoire sans sujets». La Shoah, explique Georges Bensoussan, est alors «commémorée, mais elle n’est pas remémorée à travers les figures de survivants», relégués au rang de «citoyens ordinaires».

Vision obsidionale

La mémoire du génocide ne s’imposera que très lentement. «Le tournant, rappelle Georges Bensoussan, aura lieu en 1961 avec le procès Eichmann», qui offrira enfin aux survivants l’occasion de se faire entendre. Il s’accélérera après les Guerres des six jours (1967) et du Kippour (1973), où se ranime à nouveau la peur de la disparition. La Shoah s’est depuis installée au cœur de la société israélienne.

Cette omniprésence suscite en Israël même de nombreux débats. Elle a pour effet, note Georges Bensoussan, de «projeter des souvenirs traumatisants sur l’actualité». La centralité du souvenir de la Shoah, confie-t-il, «enferme la société israélienne dans une vision obsidionale». Elle empêche l’identité juive de se normaliser, «en encourageant le thème du peuple qui habite seul ».


Jean-François Verdonnet

*Georges Bensoussan. Un nom impérissable. Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d’Europe (1933-2007). Seuil. 2008.



http://www.tdg.ch/print/node/83690

22.4.09

”Israël est le seul pays du monde où il est interdit de vendre des terres aux Juifs”



Un tribunal palestinien spécial a débattu mardi pour la première fois de la vente de terres à des Juifs par des Palestiniens. La première personne jugée dans cette affaire est un résident d’Hébron, accusé d’avoir vendu des terrains à des Israéliens. Le procureur a demandé qu’il soit condamné pour trahison. La première audience a duré plus de six heures, pendant lesquelles l’accusation a présenté des documents indiquant l’emplacement du terrain, dans la région d’Hébron.

De source palestinienne on indique que si le “suspect” est reconnu coupable de trahison, il sera passible de mort.

Ynet, le site Internet du quotidien israélien de gauche Yédiot Aharonot, a récemment rapporté que plusieurs Palestiniens et Arabes israéliens de Jérusalem Est, arrêtés pour avoir vendu des terrains à des Juifs, avaient été relâchés après intervention de l’Etat d’Israël et que leurs dossiers avaient été classés.

Mais entre temps, les terroristes du Fatah ont fait leur enquête pour découvrir qui avait donné l’ordre de classer les dossiers des “suspects”. Parallèlement, les Palestiniens ont mené une lutte médiatique et politique contre les associations israéliennes qui acquièrent des terrains et des maisons à Jérusalem.

Un chef terroriste du Fatah, Hatem Abdel Kader, le conseiller du chef du cabinet palestinien Salam Fayyad pour les affaires de Jérusalem, a indiqué lundi que le Parquet palestinien poursuivaient ses investigation au sujet de dizaines de propriétés vendues à des Israéliens.

Il a cependant reconnu qu’il “était difficile d’interroger les suspects résidents de Jérusalem, car Israël fait pression sur L’AP.”

Abdel Kader a ajouté que ses investigations se concentraient sur la vente de quelque 13 000 dounam à Jérusalem et dans ses environs. Kader a ajouté que l’AP travaillait dur pour lutter contre ces ventes et que ceux qui seraient reconnus coupables d’avoir vendu des terrains à des Juifs seraient exécutés.

L’Association des droits de l’homme en Judée Samarie a adressé mercredi une lettre urgente au Premier ministre et aux ministres de la Justice, de la Défense et de la Sécurité intérieure pour protester contre ce phénomène. “La terre d’Israël est aujourd’hui le seul endroit du monde où une loi interdit de vendre des terrains à des Juifs parce qu’ils sont Juifs. Pire : ceux qui violent cette loi antisémite sont passibles de mort”, déplorent les responsables de l’association.

La lettre appelle le gouvernement à faire de l’annulation de cette loi l’une des conditions sine qua non à toute relation avec les Palestiniens, avant même d’exiger une reconnaissance d’Israël comme Etat juif. Pour l’association, il est évident qu’il ne viendrait à l’esprit de personne qu’Israël puisse avoir des relations diplomatiques avec un Etat dont le code pénal comprendrait une telle loi et il doit donc en être de même lorsqu’il s’agit de parler avec l’AP.

L’association déplore également que le système judiciaire israélien ne fasse rien pour défendre les Arabes israéliens contre cette loi antisémite, qui a pour conséquence que ces derniers finissent par mentir et prétendre qu’ils ont été trompés par les acheteurs juifs.

“Le système judiciaire israélien fait comme si ces Arabes étaient libres de leurs actes, alors qu’ils sont menacés et en viennent alors à mentir. C’est cette situation absurde qui provoque des injustices, telle l’expulsion des résidents de la Maison de la Paix à Hévron”, indique la lettre. Et de conclure : “Nous vous demandons également de sauver ces Arabes, dont le seul crime est d’avoir oser vendre une propriété à un Juif sur la terre d’Israël.”



par Yael Ancri
http://www.actu.co.il/2009/04/israel-est-le-seul-pays-du-monde-ou-il-est-interdit-de-vendre-des-terres-aux-juifs/

COMMUNIQUE DES FORCES FRANÇAISES JUIVES DE L'INTÉRIEUR

LES FORCES FRANÇAISES JUIVES DE L'INTÉRIEUR

DÉCLARENT


- Nous sommes des Français, Juifs, Républicains qui ne voulons plus nous laisser faire par une frange de notre pays.

- Nous, les FFJI programmons de donner toute la force nécessaire à notre combat politique et dans le respect de la loi afin d'ouvrir les yeux à nos concitoyens sur la tournure que prend notre pays à l'égard des Juifs mais aussi des non-Juifs par une catégorie de la population Française.

- Nous ne tolérerons plus les écarts de langage et des actes violents sur les Juifs de France et nous sentons solidaires de TOUS LES FRANÇAIS qui en ont assez de l'incursion nauséabonde de l'islam militant.

- Sous prétexte de pro-palestinisme, certaines communautés arabo-musulmanes, africano-musulmanes, extrémistes de gauche comme de droite, la France est devenue un pays où la loi du plus fort l'emporte sur la loi Républicaine.

- Nous en avons assez et crions de toutes nos forces : LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP ! ! !

- LES F.F.J.I. DÉCLARENT ENTRE AUTRE :

- Être Français et fiers de leur pays,

- Se tenir aux côtés de l'État Démocratique d'Israël sans condition,

- Soutenir toutes les actions visant à freiner les BARBARES ROUGES/BRUNS/VERTS et dernièrement l'entrisme des chiites de France qui nous a déclaré la guerre en présentant la pire liste aux Européennes de 2009 sous l'appellation : PARTI ANTISIONISTE !

- Rassembler tous nos amis Français, Chrétiens, bouddhistes, athées, agnostiques, afin de faire comprendre aux Pouvoirs Publics que l'islam n'est pas soluble dans la démocratie et que notre société ne peut plus accepter les accommodements raisonnables et autres relativismes culturels de type moyenâgeux.

Le Prophète Mohamed a dit: "L'Heure Suprême ne se dressera que lorsque les musulmans combattront les Juifs et les tueront. Lorsque le Juif se cache derrière un rocher ou un arbre, celui-ci dira: "Ô musulman esclave d'Allah, un Juif se cache derrière moi viens le tuer". Seul "Al Gharquad» gardera le silence car il fait partie des arbres des Juifs". (al-Boukhâri, Mouslim)

NOUS SOMMES FRANÇAIS, JUIFS ET NON-JUIFS ET IL EST PLUS QUE TEMPS DE RÉAGIR AVANT DE VOIR NOTRE PAYS RÉGRESSER DEVANT LES ASSAUTS DE L'ISLAM CONQUÉRANT !

SORTEZ DE VOTRE TORPEUR ! C'EST MAINTENANT QUE LE COMBAT COMMENCE !

LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP ! ! !


Forces Françaises Juives de l'Intérieur


Contact : edenrock1511@yahoo.fr

21.4.09

"Durban II": la Déclaration finale sur le racisme adoptée





GENÈVE (AFP) — Les participants à la Conférence de l'ONU sur le racisme dite de "Durban II" ont adopté mardi en avance leur Déclaration finale, dans l'espoir d'éviter de nouvelles défections au lendemain du scandale provoqué par les attaques contre Israël du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Le projet de Déclaration finale a été adopté par acclamation mardi après-midi au lieu de vendredi, dernier jour de la Conférence devant assurer le suivi de celle organisée à Durban (Afrique du Sud) en 2001.

Après l'acclamation des participants, le président de la conférence Amos Wako a déclaré le document adopté et salué une "décision capitale".

"Les diplomates ont décidé d'accélérer le processus (d'adoption) pour empêcher d'autres pays de succomber à la tentation de partir après le tollé de lundi", a expliqué un diplomate sud-américain sous couvert de l'anonymat.

"Il y avait des craintes que d'autres pays se retirent mais il y a eu une volonté de tous les pays de dire à la communauté internationale que nous ne voulions laisser quiconque de faire dévier la conférence de son but originel", a également commenté l'ambassadeur égyptien Hisham Badr.

La Conférence a en effet démarré dans une ambiance de tollé en raison des diatribes anti-israéliennes du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui ont provoqué le départ de la salle des 23 pays européens présents.

Craignant ces dérapages, plusieurs pays avaient, avant même son ouverture, décidé de ne pas participer à la réunion. Lundi soir, la République tchèque qui assure la présidence tournante de l'Union européenne s'était ajoutée à la liste des défections, rejoignant les Etats-Unis, Israël, l'Australie, le Canada, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et la Pologne.

L'ONU a multiplié les efforts mardi pour tenter de recoller les morceaux après cette première journée désastreuse et insisté sur l'importance de l'adoption d'un texte qui avait obtenu un large consensus lors de la dernière réunion préparatoire vendredi.

La Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme Navanethem Pillay avait appelé lundi les Etats à ne pas laisser le président iranien torpiller la Conférence, soulignant que son discours "n'avait rien à voir avec le fond de la conférence et ne devrait donc également en rien compromettre son résultat".

Elle avait souligné que "189 Etats s'étaient mis d'accord par consensus vendredi dernier sur un projet de déclaration finale" après des mois de discussions.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner est également venu à la rescousse mardi, estimant que la conférence n'était "pas du tout un échec mais le début d'un succès".

Alors que Durban I avait vu un "déferlement de racisme", Durban II s'apprête à adopter "un texte où figure tout ce que nous souhaitions, tout ce que les pays occidentaux souhaitaient" même si "ce n'est pas parfait", a-t-il affirmé.

Au final, le texte adopté a été nettoyé de tous les sujets de discorde. En particulier, les mentions d'Israël et de diffamation des religions, considérés comme des "lignes rouges" par les Occidentaux y ont été retiré tandis que le paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste était maintenu, contre l'avis de l'Iran.

Il réaffirme également la Déclaration et Programme d'action de Durban (DDPA) de 2001, que les Etats-Unis avaient alors refusé d'adopter.

Cette déclaration comporte en effet deux paragraphes traitant du conflit israélo-palestinien que Washington conteste, de même que celui sur le "sort du peuple palestinien vivant sous occupation étrangère" figurant au chapitre des "victimes du racisme".

En dépit de cette adoption, la Conférence se poursuit jusqu'à vendredi.

 “Le monde assiste au retour d’un Hitler”


Les cérémonies se succèdent en Israël, à l’occasion du Yom Hashoah Vehagvoura au cours duquel on honore la mémoire des six millions de Juifs massacrés par les Nazis, dont un million et demi d’enfants.

Les commémorations ont débuté mardi matin après le retentissement de la sirène. Tout le peuple s’est recueilli en silence pendant deux minutes en pensant à toutes ces victimes de la barbarie de leurs bourreaux. Au mémorial de Yad Vashem et dans la salle Chagall de la Knesset, la lecture des noms a commencé. Tout le monde avait bien sûr à l’esprit les propos du président iranien, tenus dans son discours à la conférence de Durban II; à Genève. Ce dernier, rappelons-le, a attaqué Israël une nouvelle fois, en le traitant de raciste.

A l’occasion du Yom Hashoah, le président de la Knesset Ruby Rivline a adressé un message à tous ses homologues à travers le monde pour leur dire qu’on avait pu voir lundi “le retour d’un Hitler”. Il a souligné que les déclarations d’Ahmadinejad “devait tirer la sonnette d’alarme et qu’une nouvelle Shoah risquait d’être à nouveau perpétrée par des individus comme lui”.

Rivline a ajouté: “Ce matin, tout s’est arrêté pendant deux minutes, et nous nous sommes souvenus qu’il y a à peine une génération ou deux, les Juifs avaient été pourchassés comme des bêtes. Mais ce matin, à la différence des autres, nous avons découvert une nouvelle réalité, que nous croyions révolue. Nous pensions ne jamais avoir à affronter encore une telle situation dans un monde qui a vécu sur sa chair les horreurs de la Seconde Guerre mondiale”.

Le président de la Knesset a rappelé également la tenue des jeux olympiques de Berlin, il y a 73 ans, et a estimé que le monde avait vu, lundi, le retour d’un Adolf Hitler, cette fois barbu et parlant le persan. “Mais les mots sont les mêmes, ses aspirations sont semblables, et il a la même détermination à s’armer”. Et d’ajouter: “Malheureusement, comme à l’époque de ces terribles jeux olympiques, le monde lui offre une tribune”.

Rappelons, dans ce contexte, les propos semblables tenus cette fois par le vice-Premier ministre Sylvan Shalom, du Likoud, depuis la Pologne où il participe à la Marche des Vivants. Ce dernier a déclaré, lors de sa visite dans le camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau, que l’Iran dirigé par Ahmadinejad ressemblait à l’Allemagne hitlérienne. Shalom a en outre qualifié le discours du président iranien de “honteux”. Il a ajouté que même si l’Iran tentait par tous les moyens d’effacer Israël de la carte et en même de s’immiscer dans les régimes arabes du Proche-Orient, Israël continuerait d’exister.



par Claire Dana-Picard

"La menace de l´islam politique"



Sadia Dehlvi | Traduction MEMRI

Une journaliste musulmane indienne : "L´incapacité de présenter l´islam comme une religion pacifique est un échec collectif des communautés musulmanes dans le monde. Parlons plus fort que les voix radicales qui prétendent nous représenter."


Dans un article intitulé , la journaliste et auteure indienne renommée Sadia Dehlvi (1) analyse le phénomène de la propagation de l´islam politique et affirme la nécessité d´une approche réformiste de l´islam au sein des sociétés musulmanes.
Ci-dessous des extraits de son article, paru en anglais sur un site indien de blogueurs musulmans. (2)

"L´idéologie islamiste menace de remplacer un islam spirituel modéré et de détruire la société, [en] opprimant notamment les femmes et les minorités."

"Les attentats de Bombay et de Lahore, les exécutions publiques et l´assassinat de plus d´un millier de civils dans la vallée de Swat par les terroristes talibans (…) constituent d´horribles exemples des atrocités commises par les groupes d´activistes prospères de l´islam politique. Les communautés musulmanes dans le monde ont besoin de mesures urgentes condamnant le programme de l´islam politique, qui déforme le sens des Ecritures pour légitimer la violence. L´idéologie islamiste menace de remplacer un islam spirituel modéré et de détruire la société, [en] opprimant notamment les femmes et les minorités.

C´est la responsabilité morale des musulmans de prendre part au développement social, politique et économique des sociétés dans lesquelles ils vivent. Les sociétés musulmanes dans le monde feraient bien de suivre l´exemple des oulémas indiens, qui ont déployé des efforts exceptionnels pour dénoncer le terrorisme et le distinguer de l´islam.

"Nous perdons notre crédibilité quand nous manifestons une indignation sélective – comme dans l´affaire des caricatures de Mahomet."

Il convient d´exprimer une indignation morale sincère face aux atrocités commises par les talibans en Afghanistan et au Pakistan, aux enlèvements politiques et aux assassinats, à l´activisme au Cachemire, aux tueries entre chiites et sunnites en Irak et au Pakistan, aux fatwas qui excusent les attentats suicides dans le cadre du conflit israélo-palestinien et aux autres atrocités du même genre qui frappent des vies innocentes. Les musulmans ont besoin d´un consensus international pour combattre l´extrémisme. Nous perdons notre crédibilité quand nous manifestons une indignation sélective – comme dans l´affaire des caricatures de Mahomet.

"L´islam politique puise sa force de l´idéologie de la lutte contre l´oppresseur, mais est clairement devenu lui-même oppresseur."

L´islam politique puise sa force de l´idéologie de la lutte contre l´oppresseur, mais est clairement devenu lui-même oppresseur. Bien que certains groupes islamistes aient renoncé à la violence, adopté les principes démocratiques et amélioré leurs positions sur les droits des femmes et des minorités, ils demeurent conservateurs sur le plan social.

En Jordanie, le parti islamiste ne reconnaît pas le droit des femmes à faire une demande de divorce. Au Koweït, les islamistes se sont battus contre l´octroi du droit de vote aux femmes. En Egypte, les Frères musulmans ne permettront pas à une femme ou à un membre d´une minorité de devenir chef d´Etat (…)

"L´islamisme est principalement un problème musulman, qui menace aussi bien les sociétés musulmanes que non-musulmanes."

Les musulmans doivent cesser de faire porter à la politique étrangère le problème de l´extrémisme, parce que deux maux ne font tout simplement pas un bien. L´islamisme est principalement un problème musulman, qui menace aussi bien les sociétés musulmanes que non-musulmanes. Nous devons reconnaître que quand des extrémistes parlent d´aller tout droit au Paradis après avoir fauché des vies innocentes, nous avons à faire à un problème théologique.

Les racines de tous les mouvements islamiques militants modernes remontent à un homme, du nom d´Abdul Wahhab, originaire de Nadjd, dans la péninsule Arabique. Il s´est donné pour mission de "purifier" l´islam, estimant que les musulmans s´étaient écartés de la véritable religion. Les disciples de Wahhab ont détruit plusieurs lieux saints qu´il considérait comme des idoles. S´en prenant aux arts comme étant frivoles et dangereux, Abdul Wahhab a sanctionné le viol, l´assassinat et le pillage commis contre ceux qui refusaient de suivre ses injonctions.

Ce nouveau visage de l´islam est complètement détaché du soufisme, de la musique, la poésie, des miracles et des innombrables coutumes propres aux cultures musulmanes à travers le monde.

Sous le patronage de l´Arabie saoudite, le wahhabisme n´a cessé de se renforcer. Abul A´la Al-Mawdudi, journaliste ayant traduit le Coran (…), a fondé le parti politique Jamaat-e-Islami au Pakistan et fait du djihad un élément essentiel du discours islamique. Qualifiant les non-musulmans d´infidèles, il a divisé les musulmans entre musulmans "vrais" et "partiaux".

Les idées sur l´islam d´Al-Mawdudi, qui y voit une doctrine révolutionnaire permettant de prendre le pouvoir ou de bouleverser l´ordre universel, sont profondément influencées par Sayed Qutub des Frères musulmans en Egypte (…)

"Le problème de l´extrémisme musulman est né dans le monde musulman et la responsabilité de le résoudre nous incombe."

[Dans l´idéologie wahhabiste], il n´y a pas de tolérance pour le chiisme, le soufisme ou les autres traditions musulmanes, sans même parler des non musulmans. Malheureusement, il n´y a pas de protestation collective de la part des musulmans contre le régime saoudien qui démolit les cimetières, détruit l´héritage culturel et religieux des villes saintes [de la Mecque et Médine], impose la ségrégation des sexes au sein de la mosquée du Prophète à Médine, ni contre les sermons radicaux ou la distribution de documents radicaux en dehors des mosquées saoudiennes, qui appellent parfois à tuer ceux qui sont vus comme des infidèles ou des innovateurs de l´islam.

Le problème de l´extrémisme musulman est né dans le monde musulman et la responsabilité de le résoudre nous incombe.

"Il est temps que la majorité musulmane pieuse, silencieuse et éprise de paix élève la voix au nom de l´islam. Parlons plus fort que les voix radicales qui prétendent nous représenter."

L´incapacité de présenter l´islam comme une religion pacifique est un échec collectif des communautés musulmanes dans le monde. Nous pourrions commencer par augmenter le niveau sonore de nos condamnations de la violence et du sectarisme et par défendre les droits des femmes ; nous pourrions cesser de diaboliser l´autre en le traitant de kuffar [infidèle] et faire preuve d´un soutien accru pour les mouvements démocratiques des pays musulmans.

Il est temps que la majorité musulmane pieuse, silencieuse et éprise de paix élève la voix au nom de l´islam. Parlons plus fort que les voix radicales qui prétendent nous représenter.





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(1) Sadia Dehlvi est une journaliste et auteure connue, qui écrit depuis près de trente ans dans la presse en urdu. Ses articles sont publiés aussi bien en urdu qu´en hindi et en anglais. Son dernier livre : Le Soufisme, cœur de l´islam, est édité par HarperCollins en Inde.

(2) www.indianmuslims.in, Inde, 29 mars 2009.

ONU : Extraits du délire conspirationniste et antisémite d’Ahmadinejad, héraut des droits de l’homme


LE NABOT DE TEHERAN
Cela ne s'invente pas. Et dire qu'il est encore des insensés (ou des hypocrites) pour minimiser la portée de ces élucubrations, et affirmer sentencieusement qu'entre le dire et le faire, il y a de la marge! C'est ce que susurraient les pacifistes couards à propos du délire verbal antisémite de Hitler dans les années '30. On connaît la suite...
(Menahem Macina).


Source : BBC News

Original anglais : "In quotes: Ahmadinejad speech"

Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org



« Les puissances victorieuses [des guerres mondiales] se donnent le nom de conquérants du monde, tout en ignorant, ou en foulant aux pieds les droits d’autres nations, par l’imposition de lois tyranniques et d’arrangements internationaux. »

« A la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils ont choisi de réduire tout un peuple à l’état de sans-abri, sous le prétexte de la souffrance juive. Ils ont envoyé des émigrants d'Europe, des États-Unis et d'autres parties du monde afin d'établir un gouvernement totalement raciste en Palestine occupée. Pour compenser les terribles conséquences du racisme en Europe, ils ont contribué à mettre au pouvoir en Palestine le régime raciste le plus cruel et le plus répressif. »

« Il est encore plus regrettable qu’un certain nombre de gouvernements occidentaux, ainsi que les Etats-Unis, se soient compromis dans la défense de ces perpétrateurs racistes de génocide, alors que les consciences en éveil et les esprits libres du monde condamnent l’agression, la brutalité et le bombardement des civils de Gaza. »

« [Les conflits d’Iraq et d’Afghanistan ont constitué] un exemple manifeste d’égocentrisme, de racisme, de discrimination, ou d’atteinte à la dignité et à l'indépendance de nations. »

« Aujourd’hui, la communauté humaine fait face à un type de racisme qui a terni l’image de l’humanité. Au début du troisième millénaire, le terme Sionisme incarne le racisme, qui se réfère mensongèrement à la religion et abuse des sentiments religieux pour dissimuler sa haine. »

« Des efforts doivent être faits pour mettre fin à l’utilisation abusive, par les Sionistes et leurs partisans, de moyens politiques et internationaux… Les gouvernements doivent être encouragés et soutenus dans la lutte visant à éradiquer ce racisme barbare et à s’orienter vers une réforme des mécanismes internationaux actuels. »

« Vous êtes tous conscients de la conspiration de certains pouvoirs et cercles sionistes contre les buts et les objectifs de cette Conférence… Il faudrait reconnaître que boycotter une telle session est un signe indéniable de soutien à cet exemple flagrant de racisme. »




Mis en ligne le 20 avril 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org

20.4.09

A la mémoire des victimes de la Shoah


Boycott officiel des magasins juifs, Berlin, printemps 1933.
Photo: DR , JPost
Par ETGAR LEFKOVITS


L'Etat d'Israël commémore à partir de lundi soir (19 avril) à la tombée de la nuit la mémoire des 6 millions de Juifs qui ont péri entre 1933 et 1945.

La cérémonie officielle de Yom Hashoah débutera à 20 heures au mémorial Yad Vashem à Jérusalem. D'une durée d'une heure et quart, elle sera transmise à la télévision et à la radio.

Le président Shimon Peres participera à la cérémonie, ainsi que le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le président de Yad Vashem et survivant de la Shoah, le rabbin de Tel-Aviv Israël Meïr Lau. Ils seront accompagnés de dignitaires et d'ambassadeurs du monde entier.

La cérémonie sera alternée de discours et d'interludes musicaux sobres. Six torches seront allumées par les survivants à la mémoire des six millions de victimes juives de la Shoah.

Cette année, le thème principal de la cérémonie est les enfants de la Shoah : 1,5 million d'entre eux ont été tués par les nazis.

Des documents sur les enfants de la Shoah sont accessibles sur le site de Yad Vashem : www.yadvashem.org
Celui-ci a connu une fréquentation de plus de 8 millions de visiteurs l'an passé.

Lundi soir, les endroits de divertissement seront fermés lundi dans tout le pays.
Une sirène de 2 minutes retentira mardi à 10 h du matin et des cérémonies auront lieu toute la journée.

Aujourd'hui, près de 250 000 survivants de la Shoah vivent en Israël.
Environ un tiers d'entre eux vivent dans la pauvreté d'après les rapports des services sociaux qui ont récemment conclu un accord avec le gouvernement pour augmenter l'aide gouvernementale.

D'après les données démographiques du professeur Sergio Della Pergola, si la Shoah n'avait pas eu lieu, le monde compterait aujourd'hui 32 millions de Juifs au lieu des 13 millions actuels.

Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait environ 16,5 millions de Juifs dans le monde.

Appel parlementaire contre Durban II



La Conférence de Durban II qui se tiendra à Genève entre le 20 et 24 avril avril contre le racisme, l'intolérance et les discriminations servira en fait de prétexte aux organisateurs libyens, qui en occupent la Présidence, cubains, qui sont rapporteurs, et iraniens, la Vice-Présidence, pour justifier des pratiques injustifiables et condamner la conception des Droits de l'Homme issue de la Déclaration universelle de 1948.

La convention de Durban II est un piège dont les conséquences seront plus graves que celles qui ont suivies Durban I. Les textes préparatoires sacrifient la liberté d'expression sur l'autel de la primauté religieuse. Ils confortent les discriminations à l'encontre des minorités, des femmes. Les libertés d'opinion, d'expression, de conscience ne sont plus les valeurs absolues auxquelles l'humanité tend.

Le Canada, les Etats-Unis d'Obama, Israël ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à cette mascarade ! L'Italie est actuellement le seul pays de l'Union européenne a avoir annoncé son retrait des travaux. Il sera sans doute suivi par d'autres pays européens.

La France se doit de ne pas être en retard sur un sujet aussi grave. La France doit dénoncer ardemment ce mal qui ronge l'ONU de l'intérieur. Participer aux débats pour s'en retirer constituerait un aveu de faiblesse que ne manqueraient pas d'exploiter les responsables de cette parodie humanitaire.

Ardents défenseurs des Droits de l'Homme, garants de leur universalisme, j'invite les députés à se mobiliser pour obtenir une décision claire et publique du gouvernement français, en rejoignant l'Appel parlementaire pour le retrait de la France des travaux de Durban II.



http://claudegoasguen.typepad.com/claude_goasguen/


NGO Monitor publie un guide


http://www.ngo-monitor.org/durban.pdf

19.4.09

Jordanie: les islamistes réclament des excuses du pape avant sa venue


AMMAN, 19 avr 2009 (AFP) -
Les Frères musulmans jordaniens ont estimé dimanche que le pape Benoît XVI devait à nouveau s'excuser pour des propos tenus en 2006 sur l'islam, préalablement à sa visite prévue en mai en Jordanie.

"Le pape devrait s'excuser pour ses remarques contre l'islam et le grand prophète", a déclaré le porte-parole Jamil Abou Baker dans un communiqué publié sur le site internet de la confrérie.

"Sa visite dans la région devrait refléter la coexistence (pacifique) entre musulmans et chrétiens. Les prises de position provocatrices ne servent pas cet objectif", a-t-il ajouté.

En septembre 2006, lors d'une visite en Allemagne, Benoît XVI, citant un empereur byzantin du XIVe siècle, avait semblé établir une relation entre islam et violence et mis en doute le rapport entre la foi musulmane et la raison, suscitant des réactions indignées dans le monde musulman.

Il avait publiquement exprimé ses regrets à deux reprises, puis avait organisé une réunion exceptionnelle avec les ambassadeurs des pays musulmans en poste au Vatican.

Le souverain pontife doit se rendre en Jordanie du 8 au 11 mai, dans le cadre d'un voyage en Terre sainte.

Selon le porte-parole des Frères musulmans jordaniens, le pape devrait reporter cette venue "jusqu'à ce que certaines questions soient évoquées".

Le bras politique de la confrérie en Jordanie est le Front d'action islamique, qui constitue la principale opposition au régime avec six sièges à la chambre basse (sur 110).

Etat juif :L'Autorité Palestinienne refuse le concept


L’Autorité Palestinienne et le Hamas ont rejeté au cours du week-end la condition posée par le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou de reconnaître Israël « comme l’Etat du peuple juif » avant toute reprise des négociations de paix.

« Israël attend des Palestiniens qu'ils reconnaissent l'Etat d'Israël comme l'Etat du peuple juif », avait déclaré jeudi 16 avril la Présidence du Conseil.

En réponse, Saeb Erekat, négociateur de l’Autorité Palestinienne a accusé cette condition d’être une manœuvre pour empêcher la reprise des négociations. « La nouvelle condition de Netanyahou n'a d'autre objectif que d'empêcher les progrès vers les négociations », a-t-il ajouté.

« La demande aux Palestiniens de reconnaître en premier, et avant que les négociations ne commencent, Israël comme un Etat juif est un aveu par Netanyahou qu'il ne peut pas faire la paix », a-t-il ajouté.
Le Hamas a rejeté lui aussi la condition de Netanyahou, la qualifiant d’ « idée dangereuse ». Le porte-parole du Hamas Faouzi Barhoum a estimé que cette condition était une tentative de légitimer « l’entité sioniste extrémiste terroriste ».

Les Palestiniens craignent que cette reconnaissance d'Israël comme Etat juif signifie le renoncement, pour les palestiniens, au « droit au retour ». La diaspora palestinienne compte près de 4.500.000 réfugiés à travers le monde.

Les Etats-Unis boycottent la conférence Durban II sur le racisme





WASHINGTON —
Les Etats-Unis ne participeront pas à la conférence Durban II des Nations unies sur le racisme qui s'ouvrira pour cinq jours lundi à Genève, a annoncé samedi le département d'Etat.

L'administration Obama s'oppose au langage utilisé dans le projet de déclaration finale, estimant que ses craintes de partis pris anti-Israël et anti-Occident ne sont pas prises en compte, a expliqué Robert Wood, porte-parole du département d'Etat.

"Malheureusement, il semble maintenant certain que les préoccupations qui demeurent ne seront pas prises en compte dans le document qui doit être adopté par la conférence la semaine prochaine", a déclaré Robert Wood dans un communiqué. "En conséquence, avec regret, les Etats-Unis ne se joindront pas à la conférence d'évaluation".

La conférence, déjà boycottée par Israël et le Canada, a pour but de mesurer les progrès accomplis en matière de lutte contre le racisme depuis la première réunion de ce type il y a huit ans en Afrique du Sud. Mais les pays occidentaux et musulmans n'étaient toujours pas parvenus à se mettre d'accord vendredi sur la formulation à adopter. Les premiers reprochent aux seconds de vouloir stigmatiser Israël et de tenter d'imposer un concept de "diffamation de religion" qui remettrait en cause la liberté d'expression.

Pour de nombreux pays occidentaux, une interdiction de critiquer l'islam limiterait la liberté d'expression. Les références directes à la "diffamation de religion" et à Israël ont toutefois été abandonnées le mois dernier lors des débats préparatoires, mais elles pourraient réapparaître dans le document final, à moins qu'un consensus ne soit trouvé entre toutes les parties.

La première conférence de Durban, qui s'était achevée quatre jours avant le 11 septembre 2001, avait été le théâtre de controverses du même type. Les Etats-Unis et Israël avaient claqué la porte avant la fin, furieux d'un avant-projet de déclaration qui critiquait l'Etat hébreu et assimilait le sionisme à du racisme. Ces deux éléments ne figuraient pas dans le communiqué final, qui s'était contenté d'évoquer la "détresse des Palestiniens" et le droit d'Israël à la sécurité.

La décision annoncée samedi fait suite à plusieurs semaines de débat interne au sein du gouvernement américain. Alors que l'administration Bush avait boycotté les débats préparatoires, Barack Obama avait décidé d'envoyer des délégués à une réunion intermédiaire. Mais les Etats-Unis avaient annoncé le 27 février qu'ils ne participeraient pas à la conférence si aucun changement n'était apporté, et ont donc confirmé leur position samedi.

L'administration américaine craint en effet que la conférence, à laquelle assisteront de nombreux dirigeants musulmans dont le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, stigmatise de nouveau Israël. "Elle distingue un conflit particulier et préjuge de questions cruciales qui ne peuvent être résolues que par des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens", a expliqué samedi Robert Wood.

Les responsables de 103 Etats ont déjà annoncé leur participation à Durban II, mais la plupart des pays occidentaux demeurent réticents à se prononcer, attendant d'avoir une idée précise de la formulation du communiqué final. Ainsi, "la question n'est pas tranchée au niveau européen", indiquait-on de source diplomatique française samedi après-midi. "Les consultations se poursuivent pour déterminer la participation des pays de l'Union européenne à cette conférence et le niveau de participation", expliquait-on de même source.

Copyright © 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.

L'Australie boycotte aussi Durban II. A l'instar du Canada, d'Israël, de l'Italie, des USA et de la Hollande, Canberra a décidé elle aussi de ne pas participer à la Conférence internationale de l'Onu sur le racisme, qui pourrait dégénérer en tribune anti-israélienne et antisémite.


Cette conférence s'ouvre à Genève demain, lundi.


(Guysen.International.News / 2009-04-19 10:36:00 ISRAEL)

18.4.09

Attentat palestinien à Jérusalem : deux policiers israéliens blessés



Romandie News



Deux policiers israéliens ont été blessés samedi matin par un Palestinien qui les a délibérément heurtés avec sa voiture dans le nord de Jérusalem, a indiqué le porte-parole de la police. "Deux policiers ont été blessés, l’un légèrement aux jambes et le second plus sérieusement à la tête, quand un Palestinien les a délibérément heurtés avec son véhicule", au barrage routier de Hizmé, entre le nord de Jérusalem et la Cisjordanie, a affirmé à l’AFP Micky Rosenfeld.


Les deux policiers ont été évacués vers l’hôpital Hadassah de Jérusalem, où leur état a été qualifié de "satisfaisant", a-t-il précisé.

"Le Palestinien, âgé de 37 ans, a été arrêté et a reconnu, lors d’un interrogatoire préliminaire avoir voulu tuer les policiers", a-t-il ajouté.

Selon la radio de l’armée israélienne, le Palestinien, originaire de la localité de Azzaryé (Cisjordanie), a d’abord reconnu avoir délibérément voulu tuer les deux policiers, puis a plaidé lors de son interrogatoire "avoir agi sur un coup de sang".

Au moins trois attentats anti-israéliens ont été perpétrés durant l’année écoulée par des Palestiniens à l’aide de pelleteuses à Jérusalem, deux ayant tué en juillet trois Israéliens.

Vendredi, en Vieille ville de Jérusalem, un Palestinien a blessé quatre touristes à coups de couteau pour des raisons encore inexpliquées, a-t-on indiqué samedi de source policière.

Un Palestinien a d’autre part été tué vendredi matin lors d’une attaque avortée au couteau dans la colonie juive de Bait Hagaï, près de Hébron (sud de la Cisjordanie).

Un adolescent israélien avait été tué le 2 avril à coups de hache et un enfant de sept ans avait été blessé dans une attaque menée par un Palestinien dans une colonie de la même région de Cisjordanie occupée.

D’autre part, un Palestinien a été tué vendredi à Bilin (Cisjordanie), lors d’une manifestation contre la barrière de séparation. Il aurait été atteint par une grenade lacrymogène de l’armée israélienne.

Les forces de sécurité israéliennes avaient été placées en état d’alerte avancé de crainte d’attentats palestiniens pendant la Pâque juive (Pessah) qui s’est achevée mercredi soir.

Depuis plusieurs mois et particulièrement depuis la fin de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, les services de sécurité israéliens ont relevé une recrudescence des attentats ou tentatives d’attentats individuels, sans implication nette de groupes organisés.

OTAN versus Islam




La Turquie avait déjà manifesté son irritation, voire sa complète opposition à la nomination de Rasmussen à la tête de l’OTAN. La cause : son refus de s'excuser pour les caricatures du Prophète dans un journal danois.

Anders Fogh Rasmussen, on le sait, a été choisi pour remplacer Jaap de Hoop Scheffer au poste de secrétaire général de l'OTAN lors du sommet de Strasbourg-Kehl le 4 avril 2009, avec, entre autres, le soutien de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis.

La Turquie, ne voulant pas gâcher ses chances d’entrer un jour dans l’Union européenne, a avalé la couleuvre. Elle a également obtenu la promesse d’Obama qu'un des adjoints de Rasmussen serait turc et que des officiers turcs seraient présents au sein du commandement militaire.

L’ambiance risque d’être explosive au sein du commandement de l’OTAN.

Volontiers catalogué à l’extrême droite par islamistes et extrême gauche en Europe, le danois Rasmussen était à la tête depuis 2001 d'une coalition de centre-droit constituée de son parti libéral et du Parti Conservateur du Peuple (Det Konservative Folkeparti) qui a pris le pouvoir en 2001, réélue en février 2005 et en novembre 2007.

Il est vrai que son gouvernement a adopté des mesures restrictives contre l'immigration en provenance de pays ne faisant pas partie de l'espace économique européen. Mais le présenter comme un Le Pen danois est idiot et montre à l'évidence une méconnaissance totale du système politique de ce pays.

De plus, Rasmussen conserve à tort cette image d’homme inflexible devant les intimidations du monde musulman. Et soutenir qu’il n’a pas présenté d’excuses est une affirmation qui mérite d’être tempérée.

Car, en février 2006, subissant une forte pression avec une campagne de boycottage des produits danois dans la plupart des pays arabes et des menaces contre la sécurité de ses concitoyens, il avait "déploré" la publication de ces dessins dans le journal Jyllands-Posten.

Ainsi que le relevait à l’époque dans nos colonnes Jean-Paul de Belmont « Il s’agit là de très mauvais signaux envoyés au monde musulman où, des couches modérées aux plus fondamentalistes, le message perçu est que le frileux monde occidental a une chair bien tendre dans laquelle pénètre trop facilement le sabre islamique ». (lire Le Danemark Dhimmissionne )

Pour mémoire, citons que des imams d’origine palestinienne et résidant au Danemark avaient mené campagne contre le journal danois coupable à leurs yeux d’avoir publié des caricatures de Mahomet. C’était fin 2005.

5 janvier 2006 : le Danemark et la Ligue arabe décident de mettre fin à la controverse.

Le ministre des Affaires étrangères danois a même déclaré à cette occasion : "Nous respectons naturellement l'islam comme religion essentielle",

Un journal norvégien, Magasinet, irrité par ces courbettes et atteintes à la liberté d’expression, reproduit les caricatures le 10 janvier. Le rédacteur en chef est aussitôt menacé de mort.

Suite à ces ridicules agitations musulmanes, un accord est conclu par téléphone entre M. Moeller et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. "Il y a une volonté de la Ligue arabe et du gouvernement danois de clore cette affaire empoisonnée", avait précisé à l'époque M. Moeller.

Preuve en est aujourd’hui.

Les Etats-Unis et l’Otan en général affirment vouloir dialoguer avec les Talibans et modifier en profondeur les relations entre musulmans afghans et les troupes de la colation.

Apparemment, cela ne suffit pas. Les Talibans, sur un site Internet qui est leur vitrine d’expression, viennent de déclarer que « l'arrivée à la tête de l'Otan d'Anders Fogh Rasmussen va conduire à une intensification de la guerre en Afghanistan ».

Ils qualifient Rasmussen, Premier ministre danois lors de l'affaire des caricatures du prophète Mahomet, de "principal ennemi du prophète de l'Islam".

Ca valait bien la peine de se mettre à genoux.


Pierre Lefebvre © Primo, 16 avril 2009

L’arabo-islamo-intégrisme, une culture de la haine




par Moha Moukhlis
par Annie Lessard, Marc Lebuis



« Je suis amazighe et je lutte pour que le peuple amazighe puisse vivre la vie qu’il a choisie et non celle qu’on veut lui imposer. C’est un peuple qui se réfère à des valeurs universelles et qui s’oppose aux fatwas des bigots ankylosés. L’arabo-islamo-intégrisme est incapable de former des citoyens naturels, normaux, qui agissent avec spontanéité et interagissent face à la vie. C’est une topique totalitaire arabe qui trouve refuge dans sa vision manichéenne du monde et sa théorie désespérée du complot ».

Moha Moukhlis est un journaliste amazighe marocain qui publie dans le journal Agraw Amazigh. Nous avons déjà publié par cet auteur, Le régime génocidaire arabo-intégriste soudanais sur la sellette, où il écrivait que « Les amazighes ne vivent pas encore un génocide, ils sont l’objet d’un ethnocide perpétré par les pouvoirs arabistes nord africains, qui ont les mêmes références idéologiques que la dictature du Soudan ».

***

par Moha Moukhlis, (Journal Agraw Amazigh)

L’article que j’ai intitulé « Les Arabes dans l’impasse de la chaussure », publié dans le journal AGRAW AMAZIGH et les sites www.amazighworld.org et www.afrique-du-nord.com, a suscité moult réactions aussi diversifiées que leurs auteurs. Cette donnée m’a poussé à réagir pour « enfoncer le clou », récidiver pour parler en termes de droit. Je ne suis pas adepte du « politiquement correct », qui correspond chez nous à opter pour le proxénétisme politique. Je suis un militant amazigh de la base et ma conscience m’oblige à ne pas céder aux discours fallacieux qui ménagent un pouvoir arabiste, liberticide qui navigue à vue.

Je suis allergique aux discours paternalistes hypocrites. Je réaffirme donc que les Arabes vivent leur décadence. Leur civilisation est anachronique, obsolète, faite de fantasmes, de mirages et de délires. Leur survie est tributaire de la manne de pétrole, qui finira par s’épuiser. C’est leur destin. Le « monde arabe » est un conglomérat de potentats et de dictateurs, de régimes népotistes et esclavagistes. Rien qu’à juger leurs attitudes à l’égard du potentat de Khartoum qui continue à se promener dans « un monde clos », reçu ici et là par des dictateurs arabes qui fulminent de rage. Je refuse d’abdiquer face à une idéologie arabe qui insuffle la terreur. Comme dernier recours.

Je suis contre les adeptes de l’endoctrinement aveugle et volontaire. Des paranoïaques qui, s’ils cessent de haïr, perdent leur foi. Et comment m’aligner sur une culture arabo-intégriste, galvaudée par des Oulémas musulmans, chez nous au Maroc et ailleurs, qui continuent à affirmer, hadiths à l’appui, que les juifs, véritable peuple de l’écriture, vivier de la création et de l’innovation mondiale, sont des singes et des porcs. Affirmation qui a fait l’objet d’un texte d’examen de brevet dans une académie du Ministère de l’Éducation Nationale au Maroc, en 2009 ? L’événement est entouré de flou, aucune mesure ne semble avoir été prise contre l’ « éducateur » qui a programmé l’ignominie ! Je suis amazighe et je lutte légitiment pour le peuple amazighe, exception faite des aliénés amazighes, en quête de privilèges, qui choisit de vivre la vie qu’il a choisie et non celle qu’on veut lui imposer.

C’est un peuple qui se réfère à des valeurs universelles, qui juge scandaleux le mariage avec des filles de moins de 18 ans, ahurissant la promesse des 72 vierges promises aux croyants dans l’au-delà et un phallus en érection permanente 24/24. Qui s’oppose à toutes les fatwas émises par des bigots ankylosés et bouchés. Ces Oulémas du sérail qui s’arrogent le droit arbitraire de juger des choix et du mode de vie des citoyens, avec la complicité d’un pouvoir liberticide. Ces oulémas qui continuent à braire contre les Pokémons et à délirer sur le jeûne dans les pays où le soleil se lève à minuit.

Je dénonce avec force, le silence de l’État et ses organisations des droits de l’homme arabe (OMDH, AMDH, CCDH…), face à la politique esclavagiste des monarchies arabes du Moyen Orient, face à l’ethnocide fomenté au Darfour…. En Arabie saoudite, en 2002, la police religieuse, l’inquisition arabo-intégriste, a empêché des écolières de sortir d’un établissement scolaire en flamme, car elles n’étaient pas habillées selon les règles de l’Islam. Bilan : au moins 15 mortes, selon la police du gang des Al Saoud, une centaine selon les ONG internationales.

Les arabes sont sous le contrôle d’une idéologie mortifère qui transforme les citoyens en créatures irrationnelles, dominées pas les instincts. En fait, l’arabo-islamo-intégrisme est incapable de former des citoyens naturels, normaux, qui agissent avec spontanéité et interagissent face à la vie. C’est une topique totalitaire arabe qui trouve refuge dans sa vision manichéenne du monde et sa théorie désespérée du complot. Elle réduit l’Histoire de l’Occident, qui l’a sorti des ténèbres et de l’arriération, à l’invasion de l’Irak et au conflit de Gaza.

Comment cette idéologie morbide peut-elle nous expliquer ses bienfaits « universels », alors que les Zarkaoui et autres terroristes filment leurs otages égorgés, devant des caméras, après lecture de versets du coran ? Actes barbares soutenus et justifiés, islamiquement parlant, par des prédicateurs officiels d’Arabie Saoudite, du Qatar et autres régimes arabes théocratiques. Actes d’horreur que passe Al Jazzera, média qui sert de caisse de résonnance aux intégristes de tous bords.

Les Arabes critiquent Guantanamo ! Qui vient d’être fermé par Obama. Mais ils se taisent sur les dizaines de goulags arabes, édifiés par les potentats arabes pour y enfermer les voix qui osent défier la tyrannie et l’esclavagisme, en Égypte, en Syrie, en Arabie, en Libye, en Algérie… Comment les arabo-musulmans veulent-ils être compris et écoutés du moment qu’ils jubilent de joie dès qu’un fanatique s’est fait exploser dans une mosquée chiite, un train, un restaurant ou un marché ?

Les Arabes se battent pour le port du voile dans une école française mais refusent de permettre à une occidentale de se promener en Arabie Saoudite en jupe, autoriser des chrétiens à édifier une église à la Mecque ! Ils sacralisent les propos d’un gang de malades mentaux, les Tantaoui, Qaradawi, Chaaraoui…qui enfantent les Zarkaoui et refusent d’admettre les résultats incontestables de la science et le raisonnement de la logique.

Les pays colonisés par les Arabes ont édifié des civilisations prospères. Que reste-t-il de ces civilisations après l’évènement de ces sauterelles du désert ? Au nom d’un « jihad » à références métaphysiques, les Arabes optent pour la culture de la haine et, totalitarisme oblige, dispensent la politique du « prêt-à-penser », du « prêt-à-mourir » et de la bêtise monumentale : des hadiths, attribués au prophète de l’Islam, conseillent au croyant de boire l’urine de la chamelle pour apaiser ses coliques, font l’apologie de la misogynie et du devoir « sacré » de tuer tout infidèle qui adopte une religion autre que l’Islam ! Les Arabes sont racistes : ils affirment que le pays d’Israël est une terre arabe, alors qu’aucune province, village ni ville palestinienne ne sont mentionnés dans le Coran, ni dans un texte arabe avant la fin du IV ème siècle ! En revanche, ils sont cités en hébreu dans la Bible.

Cette dernière raconte l’histoire du pays en hébreu et non en arabe ! Le racisme des Arabes affirme que toute l’histoire d’Israël, l’histoire biblique est arabe, islamique et palestinienne. Les rois et les prophètes d’Israël étaient arabes, palestiniens et musulmans, comme le fut Jésus, sa famille et ses apôtres ! Ce qui revient à arabiser la Chrétienté, spolier les juifs de leur histoire par l’islamisation de la Bible ! En fait, le racisme arabe consiste à s’approprier toute l’histoire et l’identité des peuples colonisés et les rejeter dans la non existence ou la dhimmitude. C’est la négation totale de l’Autre, le refus de le reconnaître comme égal.

Les crimes commis au Darfour par un potentat arabe ont amené les Arabes et leur Ligue de mafieux à s’opposer à la décision de la Cour Pénale Internationale (CPI) et à soutenir El Bachir. Scandaleux ! Les médias arabes ont largement bavé contre la CPI. Normal, ce sont des médias gouvernementaux. Ils ne reflètent pas le point de vue des « peuples ». Et les gouvernements sont dirigés par des despotes arrivés au pouvoir à dos de citerne ou sur des chars.

Le « monde arabe » inspire la pitié, avec ses intellos de service, ses corporations et ses organismes créés ex nihilo pour contrecarrer le cours de l’Histoire mondiale qui avance. Face à l’amazighité, les Arabes inventent des subterfuges, continuent à fantasmer. La revendication amazighe constitue l’avenir du Maroc. Le pouvoir a beau « slalomer » pour se dissimuler, la réalité amazighe est têtue. Les Amazighs ont l’avenir avec eux.
Voir aussi :

L’islam, une idéologie arabe impérialiste, colonialiste et totalitaire

L’écrivain algérien Anwar Malek sur le monde arabe

Traite orientale, les esclaves de l’Islam

Mon nom est Simon Deng, chrétien, ancien esclave au Soudan, victime du djihad

Algérie - "Le peuple kabyle est fondé à ne pas reconnaître Bouteflika comme son Président"

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5 Messages de forum
L’arabo-islamo-intégrisme, une culture de la haine, par Moha Moukhlis
14 avril 10:38, par juba deux
Je voudrais aussi ajouter que la fantaisie arabe et liée surtout au sentiment d’infériorité devant les prouesses technologiques et scientifiques autour d’eux. Dépassés par le rythme de l’avancement des autres civilisations, ils se cachent derrière l’histoire et sortent le discours des « apogées » de la civilisation arabo islamique à des époques mals connus de l’histoire. Du coup, on a spolié aux peuples Amazighs, juifs, romains, européens… leur histoire et on l’a réécrit comme étant civilisation arabe. Ils disent qu’ils ont une civilisation en Andalousie alors que c’est les berbères et autochtones européens qui l’ont bâti. Tariq ben Zyad était un judeo-berbère converti à l’islam. Si les arabes se targuent que la civilisation en Espagne était la leur qu’ils ne montre un des exemples exportés quelques par au désert en Arabie saoudite ou autres… cette maladie arabe dépassent les monuments et spolie même des personnes de leur identité a leur insu… on peu alors entendre sur les télé arabe du golfe que le Zineddine Zidane ou autres champions berbères sont des arabes !!!

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L’arabo-islamo-intégrisme, une culture de la haine, par Moha Moukhlis
15 avril 09:04, par Kasteli
Ouf ! quel aplomb verbal, quelle justesse éclairée...d’une lucidité qui nous défile sans détour le bagage de toute une historique de résistance culturelle identitaire...de quoi faire pâlir ici nos idiots utiles souverainistes du Bloc, du PQ et de QS.

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L’arabo-islamo-intégrisme, une culture de la haine, par Moha Moukhlis
16 avril 06:12, par ZIGGY
Merci à Moha Moukhlis pour son article courageux.

Il est bon qu’il nous remette en mémoire que des peuples d’Afrique du Nord n’ont pas complètement abandonné la lutte contre le totalitarisme musulman.

Ils sont encore des millions à refuser l’arabisation à outrance. Dernièrement ils ont été sommés par le gouvernement Algérien de n’utiliser que des prénoms musulmans pour leurs enfants, leur langue est constamment attaquée dans un effort pour détruire leur ancienne et belle civilisation.

Mais ils ne baissent pas les bras, eux, alors que chez nous, les dhimmis ont déjà abdiqué !

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L’arabo-islamo-intégrisme, une culture de la haine, par Moha Moukhlis
16 avril 21:09, par andré au N.-B.
Bravo ! Merci, votre courage est remarquable.

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L’arabo-islamo-intégrisme, une culture de la haine, par Moha Moukhlis
17 avril 10:33, par Adam
Dans les Etats autoritaires, on a le droit d’altérer la vérité, de réécrire l’histoire rétrospectivement, de déformer les nouvelles , de supprimer les vraies, d’en ajouter de fausses, bref de remplacer l’information par la propagande. .....il se peut qu’un nouveau fascisme, avec son cortège d’intolérance, d’abus et de servitude, naisse hors de notre pays et y soit importé, peut-être subrepticement et camouflé sous d’autres noms ; ou qu’il se déchaîne de l’intérieur avec une violence capable de renverser toutes les barrières . alors les conseils de sagesse ne servent plus, et il faut trouver la force de résister : en cela aussi, le souvenir de ce qui s’est passé au cour de l’Europe, il n’y a pas si longtemps, peut être une aide et un avertissement. (PRIMO LÉVI - SI C’EST UN HOMME - POSTFACE.