31.12.07

BONNE ET HEUREUSE ANNEE

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

SARKOZY ROMPT LES CONTACTS AVEC DAMAS
30 décembre 2007 - Le flash info du Jerusalem Post édition française

Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche 30 décembre que la France ne "prendrait plus de contact" avec la Syrie tant que Damas n’aurait pas "prouvé dans les faits" sa volonté d’aider le Liban à sortir de sa crise politique, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak au Caire.

"Je ne prendrai plus de contact avec les Syriens tant que (...) nous n’aurons pas de preuves de la volonté des Syriens de laisser le Liban désigner un président de consensus", a déclaré le président français, tout en assurant "assumer" sa prise de contact avec son homologue Bachar al-Assad.

"La France a pris la responsabilité d’un dialogue conditionné avec la Syrie. (...) Il est venu le temps pour les Syriens de prouver dans les faits ce qu’ils ne cessent de proclamer dans les discours". "Le Liban doit avoir un président, un président de consensus", a-t-il poursuivi.

Nicolas Sarkozy a également répété que la France "débloquera(it) les crédits nécessaires pour qu’on accélère la mise en place du Tribunal pénal international" sur la mort de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, assassiné à Beyrouth début 2005.

Nicolas Sarkozy terminait par une visite officielle d’une journée au Caire un séjour de cinq jours à Louxor puis à Charm el-Cheikh, avec sa compagne, le mannequin Carla Bruni.
ISRAËL - AUTORITE PALESTINIENNE

Deux Israéliens tués près de Hébron

Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salaam Fayad a annoncé samedi 29 décembre que les forces de sécurité de l’AP avaient arrêté plusieurs suspects impliqués dans l’attentat de vendredi, dans lequel deux soldats en permission ont été tués près de Kiryat Arba.

Fayad a fait part de ses condoléances aux victimes de l’attaque terroriste, le caporal Ahikam Amihai, 20 ans, et le sergent David Rubin, 21 ans, et a ajouté que l’AP avait remis aux autorités israéliennes les armes des victimes, volées par leurs assaillants palestiniens.

"Nous avons déjà des suspects en détention préventive," a-t-il dit à l’occasion d’une conférence économique à Herzliya samedi soir. "Nous coopérons et travaillons en coordination avec les services de sécurité israéliens, les armes ont déjà été rendues aux Israéliens," a précisé Fayad, sans toutefois donner plus de détails sur les suspects. Tsahal était dans l’incapacité de confirmer ses propos samedi soir.

Ben Laden veut étendre le djihad à la Palestine

Dans un nouveau message audio diffusé samedi 29 décembre sur Internet, le chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden a lancé des menaces plus virulentes qu’à son habitude contre Israël, déclarant : "Je veux assurer les nôtres en Palestine que nous y étendrons le djihad", la guerre sainte.

"Nous avons l’intention de libérer la Palestine, toute la Palestine du Jourdain à la mer", ajoute-t-il, parlant de "sang pour sang, destruction pour destruction".

Si Ben Laden et les autres dirigeants d’Al-Qaïda évoquent fréquemment la libération de Jérusalem et de la Palestine dans leurs messages, le réseau terroriste n’est pas considéré comme ayant un rôle direct important dans les territoires palestiniens, même si l’Etat hébreu a mis en garde contre une activité croissante.

"Nous ne reconnaitrons pas même un centimètre carré pour les Juifs sur la terre de Palestiniens, contrairement à ce qu’ont fait d’autres dirigeants musulmans", ajoute-t-il.

Si l’authenticité de cet enregistrement ne pouvait pas être confirmée, la voix ressemble à celle de Ben Laden. La bande audio a été postée sur un site Web islamiste utilisé par Al-Sahab, la branche médias d’Al-Qaïda, pour la diffusion de ses messages.

Cette cassette est le cinquième message attribué à Ben Laden cette année, après plus d’un an de silence.

Près de 2 000 résidents de Gaza de retour de la Mecque bloqués à la frontière égyptienne

Près de 2 000 pèlerins palestiniens de retour du pèlerinage de la Mecque via l’Egypte refusent de regagner la bande de Gaza en passant par un point de passage contrôlé par Israël, craignant des arrestations, a-t-on appris samedi 29 décembre auprès de responsables égyptiens et des pèlerins.

Les Palestiniens sont arrivés en Egypte par un ferry en provenance de la Jordanie, a confirmé un responsable de la sécurité égyptienne sous le couvert de l’anonymat. Selon le Hamas, il y avait 1 900 personnes à bord.

Plusieurs responsables du Hamas figurent au nombre des pèlerins et ont refusé de passer la frontière par le point de passage d’Ajoua contrôlé par les Israéliens.

Selon Israël, l’Egypte aurait accepté de les faire passer par Ajoua après la récente visite au Caire du ministre de la Défense Ehoud Barak.

Le Hamas interdit au Fatah de fêter son anniversaire à Gaza

Le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a interdit samedi 29 décembre les réunions publiques de son rival le Fatah, lequel est déterminé à organiser des marches pour célébrer son 43ème anniversaire la semaine prochaine.

Les manifestations sont prévues pour durer au moins du 31 décembre au 3 janvier. Vendredi, de nombreux étudiants militants pour le Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont été interpellés dans l’université Al-Azhar de Gaza. Le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza par les armes à la mi-juin, les accuse de fomenter des troubles à l’ordre public au sein de l’université.

L’un des étudiants, Salem al-Rifi, 21 ans, a déclaré avoir été retenu pendant neuf heures avec environ 25 de ses camarades et avoir dû s’engager à ne pas participer aux rassemblements du Fatah, au risque sinon d’écoper d’une amende ou d’une peine de prison. La plupart des jeunes gens ont été relâchés mais leurs téléphones mobiles leur ont été confisqués, ainsi que les affiches, ballons et drapeaux prévus pour l’anniversaire du Fatah. "Quand ils nous arrêtent, cela renforce notre détermination", a cependant assuré Salem.

Lors du dernier grand rassemblement d’opposition organisé par le Fatah à Gaza, auquel 250 000 personnes avaient participé le 12 novembre, les forces de sécurité du Hamas avaient répliqué par la force, tuant huit manifestants et en blessant 85.

L’AP arrête trois Israéliens à Bethléem

Trois Israéliens, dont un soldat de Tsahal en permission armé de son fusil M-16, ont été arrêtés par des policiers palestiniens après être entrés à Bethléem, samedi 29 décembre.

Les trois hommes, entrés illégalement en Zone A (territoires sous contrôle sécuritaire palestinien) ont été remis à la police israélienne. Cette infraction est passable d’une peine de deux ans de prison.

Ils ont déclaré aux policiers s’être rendus à Bethléem afin de voir l’arbre de Noël exposé à l’Eglise de la Nativité. Les deux civils ont été libérés, tandis que le soldat doit être entendu par un tribunal militaire.

Fin 2007, Israël compte 7,2 millions de résidents

Début 2008, Israël compte 7,241 millions de résidents, selon des données du bureau central des statistiques rendues publiques dimanche 30 décembre.

75,6 % des résidents sont juifs (5,472 millions), 20 % arabes (1,449 million) et 4,4 % (320 000) appartiennent à d’autres secteurs de la population.

En 2007, la population israélienne a augmenté d’1,7 %.

18 000 immigrants sont arrivés cette année, alors que 149 400 bébés sont nés.
INTERNATIONAL

L’Iran démarrera sa première centrale nucléaire à l’été prochain

La première centrale nucléaire iranienne commencera à produire de l’électricité à l’été 2008, a annoncé dimanche 30 décembre le ministre iranien des Affaires étrangères, selon l’agence de presse officielle IRNA.

Le ministre, Manouchehr Mottaki, a déclaré que les Russes, qui ont aidé à la construction du réacteur à eau légère de Busher (Sud), auront terminé les livraisons de combustible nucléaire d’ici à l’été, ce qui permettra le démarrage de la centrale.

"La moitié de la capacité de la centrale nucléaire de Busher sera démarrée à l’été de l’année qui vient", a déclaré Mottaki, selon IRNA. La capacité totale du site est de 1 000 MW.

La succession d’un Canadien recevra un tableau vendu sous la pression nazie

Un juge fédéral américain a estimé qu’une toile détenue par une baronne allemande appartenait en fait à la succession d’un commerçant d’art juif canadien qui a été forcé de la vendre avant de fuir l’Allemagne nazie dans les années 1930.

La juge Mary Lisi a ordonné jeudi dernier à Maria-Luise Bissonnette de remettre le tableau "Girl from the Sabiner Mountains" à des représentants de la succession de Max Stern, mort en 1987. Il avait laissé l’héritage de ses tableaux aux universités Concordia et McGill ainsi qu’à l’Université hébraïque de Jérusalem. Les établissements d’enseignement supérieur ont poursuivi le travail du défunt pour retrouver les toiles vendues, dont environ 400 seraient toujours perdues.

La juge Lisi a écrit dans sa décision que la vente de la toile par Stern était "tout sauf volontaire".

Bien que le tableau n’ait pas été authentifié par des experts indépendants, les deux partis soutiennent qu’il s’agit d’une oeuvre de Franz Xaver Winterhalter, un artiste du XIXe siècle reconnu pour ses portraits de la noblesse européenne. Un évaluateur engagé par Mme Bissonnette a estimé que le tableau, entreposé en Allemagne, pouvait valoir jusqu’à 94 000 dollars.

Max Stern avait hérité de la collection d’art familiale en 1934. Trois ans plus tard, les autorités nazies l’avaient forcé à la vendre aux enchères parce qu’il était Juif. Il a fui l’Allemagne après l’encan et s’est finalement installé au Canada.

C’est le beau-père de Mme Bissonnette, Karl Wilharm, un membre du Parti national-socialiste, qui avait acheté le tableau lors de l’encan. Mme Bissonnette s’est plus tard installée à Rhode Island et a hérité de la toile de ses parents.

La succession de Stern a retrouvé le tableau de Winterhalter quand Bissonnette a essayé de le vendre aux enchères en 2005.

Sarkozy souhaite une coopération entre l’Egypte et la France dans le domaine nucléaire

Le président français Nicolas Sarkozy achève dimanche 30 décembre son séjour en Egypte par une visite officielle au cours de laquelle il doit rencontrer son homologue Hosni Moubarak au Caire. Les deux hommes se sont déjà entretenus vendredi matin pendant une heure et demie, selon l’Elysée.

Dans un entretien publié samedi par le quotidien égyptien Al-Ahram, Nicolas Sarkozy a évoqué la situation au Liban et en Syrie. "La France peut accompagner la Syrie sur la voie de la respectabilité internationale. Mais il faut que la situation se dénoue au Liban", prévient-il. "J’estime que la France a fait sa part du travail (...) La bonne volonté doit maintenant se traduire en actes".

Nicolas Sarkozy a par ailleurs affirmé souhaiter une coopération entre l’Egypte et la France dans le domaine nucléaire. "Je trouve tout à fait normal que tout pays puisse accéder à l’énergie nucléaire dans le respect des traités internationaux". Or, "l’Egypte a de gros besoins énergétiques et c’est tout naturellement qu’elle envisage de se lancer dans la construction de centrales nucléaires".

Dans ce contexte, "la France, qui a sans doute la meilleure expertise et la plus grande expérience en la matière, est prête à collaborer avec l’Egypte, si elle le souhaite, sur ce dossier", explique-t-il.

Manifestation à Amman pour le premier anniversaire de l’exécution de Saddam Hussein

Quelque 2 000 personnes ont manifesté samedi 29 décembre dans la capitale jordanienne à l’occasion du premier anniversaire de l’exécution de l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein.

Les manifestants, dont des baasistes locaux et membres d’autres groupes de l’opposition jordanienne, ont scandé des slogans en brandissant des drapeaux du Baas irakien et distribuant le journal du parti Al-Wahda, avec la photo de l’ancien raïs.

Renversé par l’invasion américaine de l’Irak en 2003, Saddam Hussein a été exécuté le 30 décembre 2006 après avoir été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour la répression de 1982 contre les chiites à Dujaïl, où 148 personnes avaient été tuées.

La Jordanie héberge plus de 700 000 réfugiés irakiens, mais les manifestants de samedi étaient tous jordaniens.

30.12.07

COMMUNIQUE DU CONSEIL DE L'EUROPE

Lutte contre l'anatisémitisme. Recommandations N°9 du Consei de l'Europe du 25 Juin 2004


Conseil de l’Europe, juin 2004
Recommandation no 9 du Conseil :
La lutte contre l’antisémitisme

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) a adopté, le 25 juin 2004, une recommandation de politique générale - numéro 9 - sur la lutte contre l'antisémitisme.
La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance :
Vu l'article 14 de la Convention européenne des Droits de l'Homme;
Vu le Protocole n° 12 à la Convention européenne des Droits de l'Homme qui contient une clause générale d'interdiction de la discrimination;
Vu la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme et rappelant que celle-ci a estimé que la contestation de l'existence de crimes contre l'humanité commis sous le régime national-socialiste constitue l'une des formes les plus graves d'injure raciale et d'incitation à la haine des Juifs et que la réfutation de tels crimes contre l'humanité et la justification de la politique pro-nazi ne peuvent bénéficier de la protection prévue à l'article 10 de la Convention européenne des Droits de l'Homme;
Vu le Protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité relatif à l'incrimination des actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques;
Rappelant la Recommandation de politique générale n°1 de l'ECRI sur la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance ainsi que sa Recommandation de politique générale n°2 sur les organes spécialisés dans la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance au niveau national;
Rappelant également la Recommandation de politique générale n°7 de l'ECRI sur la législation nationale pour lutter contre le racisme et la discrimination raciale qui contient les éléments-clés de mesures juridiques appropriées pour lutter efficacement contre le racisme et la discrimination raciale;
Tenant compte de la Déclaration d'Intention sur "l'Antisémitisme en Europe aujourd'hui" adoptée le 27 mars 2000 par les participants à la "Consultation sur l'antisémitisme en Europe aujourd'hui" réunis à Strasbourg par le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe;
Vu la Recommandation (2001) 15 du Comité des Ministres aux Etats membres sur l'enseignement de l'histoire dans l'Europe du XXIe siècle, approuvée par les Ministres de l'éducation lors du séminaire ministériel tenu à Strasbourg en octobre 2002;
Rappelant les principes contenus dans la Charte des partis politiques européens pour une société non raciste;
Prenant note des conclusions des Conférences de l'OSCE sur l'antisémitisme tenues à Vienne les 19-20 juin 2003 et à Berlin les 28-29 avril 2004;
Rappelant les travaux de l'Union européenne pour lutter contre le racisme et la discrimination et prenant note des conclusions du séminaire sur « L'Europe, contre l'antisémitisme et pour une union de la diversité » organisé à Bruxelles le 19 février 2004;
Rappelant que l'histoire de l'Europe lui confère un devoir de mémoire, de vigilance et de lutte contre toutes les manifestations de racisme, de xénophobie, d'antisémitisme et d'intolérance;
Rendant hommage à la mémoire des victimes de la persécution systématique et de l'extermination des Juifs dans la Shoah, ainsi que celle des autres victimes des politiques de persécutions et d'extermination racistes pendant la Deuxième Guerre mondiale;
Rendant hommage aux victimes juives des massacres et des persécutions systématiques sous les régimes totalitaires après la Deuxième Guerre mondiale ainsi qu'aux autres victimes de ces politiques;
Soulignant à cet égard que le Conseil de l'Europe a précisément été créé pour défendre et promouvoir des valeurs communes et justes, en particulier la protection et la promotion des Droits de l'Homme, valeurs sur lesquelles l'Europe a été reconstruite après les atrocités de la Deuxième Guerre mondiale;
Rappelant que la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance est au cœur même de la protection et de la promotion des Droits de l'Homme et en est une composante intégrante;
Profondément convaincue que la lutte contre l'antisémitisme, tout en requérant des mesures qui prennent en compte sa spécificité, fait partie intrinsèque et intégrante de la lutte contre le racisme;
Soulignant que l'antisémitisme a perduré pendant des siècles à travers l'Europe;
Notant l'actuelle intensification de l'antisémitisme dans de nombreux pays européens, et soulignant que cette intensification est également marquée par de nouvelles manifestations d'antisémitisme;
Constatant que ces manifestations ont souvent suivi de près les événements mondiaux contemporains, telle la situation au Moyen Orient;
Soulignant que ces manifestations ne sont pas exclusivement le fait de groupes marginaux ou extrémistes, mais sont des phénomènes de plus en plus répandus, y compris dans les écoles, et souvent perçus comme des faits banals ;
Notant l'utilisation fréquente de symboles de l'époque nazie et de références à la Shoah dans les manifestations actuelles de l'antisémitisme;
Soulignant que ces manifestations trouvent leur origine dans divers groupes sociaux et différents secteurs de la société;
Notant que, dans certaines sociétés européennes, les victimes de racisme et d'exclusion deviennent parfois elles-mêmes des auteurs d'actes antisémites;
Constatant que, dans certains pays, l'antisémitisme, y compris sous ses nouvelles formes, continue à être encouragé, de façon ouverte ou codée, par certains partis et dirigeants politiques, parmi lesquels figurent non seulement les partis extrémistes, mais également certains partis traditionnels;
Convaincue qu'une réponse adéquate à de tels phénomènes ne peut se développer qu'à travers les efforts conjugués de tous les acteurs concernés des sociétés européennes, y compris des représentants des différentes communautés, des responsables religieux, des organisations de la société civile et d'autres organes essentiels;
Soulignant que les efforts pour lutter contre l'antisémitisme doivent comprendre l'application pleine et effective des dispositions juridiques contre le racisme et la discrimination raciale, envers tous les coupables et au profit de toutes les victimes, en insistant particulièrement sur les dispositions contre l'incitation à la violence, la haine et la discrimination raciales;
Convaincue en outre que ces efforts doivent également inclure la promotion du dialogue et de la coopération entre les différentes composantes de la société aux niveaux local et national, y compris le dialogue et la coopération entre les différentes communautés culturelles, ethniques et religieuses;
Mettant fortement l'accent sur le rôle de l'éducation dans la promotion de la tolérance et du respect des Droits de l'Homme et, par là même, dans la lutte contre l'antisémitisme;
RECOMMANDE AUX GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES :
de donner une haute priorité à la lutte contre l'antisémitisme et de prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre toutes ses manifestations, quelle qu'en soit l'origine;
de veiller à ce que les mesures visant à lutter contre l'antisémitisme aient toujours leur place parmi les mesures de lutte contre le racisme;
de veiller à ce que la lutte contre l'antisémitisme soit menée à tous les niveaux de pouvoirs publics (national, régional et local) et de faciliter la participation dans ces efforts d'un large éventail d'acteurs issus de différents secteurs de la société (politique, juridique, économique, social, religieux, éducatif);
d'adopter une législation contre l'antisémitisme qui tienne compte des suggestions de l'ECRI contenues dans sa Recommandation de politique générale n°7 sur la législation nationale pour lutter contre le racisme et la discrimination raciale;
de veiller à ce que la législation prévoie que, pour toutes les infractions relevant du droit pénal, la motivation raciste constitue une circonstance aggravante, et que la motivation antisémite en fasse partie;
de veiller à ce que, dans la lutte contre le racisme, le droit pénal prenne en compte l'antisémitisme et pénalise les actes antisémites suivants s'ils sont intentionnels :
a. l'incitation publique à la violence, à la haine ou à la discrimination à l'égard d'une personne ou d'un ensemble de personnes en raison de leur origine ou de leur identité juives;
b. les injures ou la diffamation publiques à l'égard d'une personne ou d'un ensemble de personnes en raison de leur origine ou de leur identité juives réelles ou supposées;
c. les menaces proférées envers une personne ou un ensemble de personnes en raison de leur origine ou de leur identité juives réelles ou supposées;
d. l'expression publique, dans un but antisémite, d'une idéologie qui calomnie ou dénigre un ensemble de personnes en raison de leur identité ou de leur origine juives;
e. la négation, la minimisation grossière, la justification ou l'apologie publiques de la Shoah;
f. la négation, la minimisation grossière, la justification ou l'apologie publiques, dans un but antisémite, des crimes de génocide, de crimes contre l'humanité ou de crimes de guerre commis à l'encontre de personnes en raison de leur origine ou de leur identité juives;
g. la diffusion ou la distribution publiques, la production ou le stockage aux fins de diffusion ou de distribution publiques, dans un but antisémite, d'écrits, d'images ou d'autres supports contenant des manifestations mentionnées aux points a), b), c), d), e), f) ci-dessus;
h. la dégradation ou la profanation, dans un but antisémite, de biens ou de monuments juifs;
i. la création ou la direction d'un groupement qui promeut l'antisémitisme; le soutien à ce groupement (tel que le fait de fournir de l'argent au groupement, de subvenir à ses autres besoins matériels, de produire ou d'obtenir des documents) ; la participation à ses activités aux fins de contribuer aux infractions mentionnées aux points a), b), c), d), e), f), g),h) ci-dessus ;
· de veiller à ce que le droit pénal couvre les infractions commises via l'Internet, les chaînes de télévision satellites et les autres moyens modernes de communication;
· de veiller à ce que la loi prévoie l'obligation de supprimer le financement public des organisations qui promeuvent l'antisémitisme, y compris dans le cas de partis politiques;
· de veiller à ce que la loi prévoie la possibilité de dissoudre les organisations qui promeuvent l'antisémitisme;
· de prendre les mesures appropriées pour veiller à ce que la législation visant à prévenir et à sanctionner l'antisémitisme soit effectivement appliquée;
· de proposer une formation ciblée aux personnes concernées à tous les niveaux du système de justice pénale - police, parquet, juges - afin d'accroître leurs connaissances sur les infractions antisémites et la manière d'engager des poursuites effectives contre de telles infractions;
· de prendre des mesures pour encourager les victimes d'actes antisémites à porter plainte pour les actes antisémites et de mettre en place un système efficace de collecte de données pour assurer une surveillance minutieuse des suites données à ces plaintes;
· de créer et de soutenir le fonctionnement d'un organe indépendant spécialisé dans le sens défini par la Recommandation de politique générale n° 2 de l'ECRI sur les organes spécialisés dans la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance au niveau national, et de veiller à ce que les actions menées par cet organe couvrent toutes les formes d'antisémitisme;
· d'inclure l'éducation contre le racisme à tous les niveaux du programme scolaire et de manière transversale, y compris par un contenu qui sensibilise à l'antisémitisme, à ses manifestations dans l'histoire et à la nécessité de combattre ses différentes formes, et de veiller à ce que les enseignants aient la formation nécessaire;
· de promouvoir l'apprentissage de l'histoire du peuple juif ainsi que de l'apport positif des personnes, des communautés et de la culture juives aux sociétés européennes;
· de promouvoir, dans les écoles, l'étude de la Shoah et des mécanismes qui y ont conduit, et de veiller à ce que les enseignants aient la formation appropriée afin de traiter cette question de façon à amener les enfants à réfléchir également aux dangers actuels et à la manière de prévenir la récurrence de tels événements;
· de promouvoir l'étude et la recherche sur les massacres et les persécutions systématiques de personnes juives et autres personnes sous les régimes totalitaires après la Deuxième Guerre mondiale;
· lorsque des actes antisémites sont commis en milieu scolaire, de veiller au moyen de formations et de matériels ciblés, à ce que les directeurs, les enseignants et les autres membres du personnel soient suffisamment préparés pour réagir à ces problèmes avec efficacité;
· d'encourager le débat parmi les professionnels des médias sur leur rôle dans la lutte contre l'antisémitisme et la responsabilité particulière qui leur incombe dans ce domaine pour chercher à rendre compte de tous les événements mondiaux d'une manière qui évite d'alimenter les préjugés;
· de soutenir le rôle positif que les médias peuvent jouer pour promouvoir le respect mutuel et combattre les stéréotypes et les préjugés antisémites;
· de soutenir et d'encourager des projets de recherche et de suivi indépendants des manifestations d'antisémitisme;
· de soutenir les activités des organisations non gouvernementales qui jouent un rôle important dans la lutte contre l'antisémitisme et la promotion de l'appréciation de la diversité, et de développer le dialogue et les actions communes contre le racisme entre différentes communautés culturelles, ethniques et religieuses;
· de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que la liberté religieuse soit intégralement assurée et que, dans les pratiques quotidiennes des institutions publiques, soit prévue la satisfaction raisonnable des besoins culturels et autres;
· de soutenir le dialogue entre les différentes communautés religieuses aux niveaux local et national afin de combattre les stéréotypes et préjugés racistes, y compris au moyen de financement et de mise en place de forums officiels pour un dialogue multireligieux;
· de veiller à ce que les responsables religieux à tous les niveaux évitent d'attiser l'antisémitisme et les encourager à se sentir responsables des enseignements dispensés sur le terrain;
· d'encourager les acteurs politiques et les chefs de file d'opinion à prendre publiquement et fermement position contre l'antisémitisme, en condamnant régulièrement ses diverses manifestations, y compris toutes les formes actuelles, et en déclarant avec fermeté que l'antisémitisme ne sera pas toléré


© Bureau National de Vigilance Contre L'Antisémitisme 2007

C'EST PAR RACISME QUE LES SOLDATS SIONISTES NE VIOLENT PAS LES PALESTINIENNES

S. Plaut
Ce sont les Palestiniens qui vont être surpris ! Surtout ceux que la thèse ici ridiculisée prive d'une de leurs calomnies favorites : Tsahal, une armée de violeurs. Malheureusement, ce n'est pas drôle. Une telle aberration, cautionnée par une institution aussi prestigieuse, me fait craindre qu'une partie de ce peuple n'ait perdu ses repères. J'ignore s'il s'agit d'un délire gauchiste, comme l'insinue S. Plaut. Mais, voilà où mène l'adultération de la science par l'idéologie politique. Il reste une porte de sortie à cette Université: sauver son honneur en annulant le prix décerné, et en sanctionnant le professeur qui a cautionné et promu ce monument d'imbécillité intellectuelle.
(Menahem Macina).


30/12/07


Texte original anglais : Israel’s Evil “No Rape” Strategy



Traduction française : Menahem Macina


J’aurais voulu faire de cela une espèce de blague d’avant Purim. Mais il s'avère que le dernier scandale qui vient de se produire à l’Université Hébraïque de Jérusalem, est l’attribution d’un prix pour un mémoire, dans lequel une étudiante de second cycle affirme qu’Israël abuse des Palestiniens et les opprime en NE violant PAS leurs femmes.

Le plus sérieusement du monde.

Si le prix n’avait pas été décerné par un jury de professeurs distingués de l’Université Hébraïque de Jérusalem, toute l’affaire aurait pu être classée sans suite comme un mémoire idiot de plus, rédigé par un cinglé d’étudiant gauchiste de second cycle, et non comme une chose digne qu’on lui accorde la moindre attention. Mais à en croire des informations de presse, le mémoire en question a maintenant été publié par le "Centre Shaine" de l’Université Hébraïque, avec la recommandation enthousiaste d’un comité de professeurs de l’Université Hébraïque, dirigé par le Dr Zali Gourevitch. Ce dernier est un anthropologue gauchiste qui a enseigné plusieurs années au Knox College de Galesbourg, dans l’Illinois. Ne vous inquiétez pas, je n’en ai pas entendu parler non plus. Son site web est ici. Gourevitch dirige le Centre Shaine, qui a décerné le prix. On peut trouver la liste des coauteurs de cette horreur, ici.

Je me demande si la famille Shaine est au courant de ce que l’on fait de sa contribution financière à l’Université !

Le mémoire, qui fait grief aux soldats israéliens de NE PAS violer des femmes palestiniennes, est l'oeuvre d’une étudiante de maîtrise, du nom de Tal Nitzan.

Sa thèse principale est que « l’abstention de viol de femmes palestiniennes, pratiquée par les soldats de Tsahal, a un but politique ». Ce « but politique » est qu’Israël a peur de la démographie palestinienne, aussi, les soldats de Tsahal ne violent-il pas ces femmes pour éviter de créer de nouveaux Palestiniens et de petits intifadistes.

On appréciera ce morceau de choix de Nitzan : « Dans le conflit israélo-palestinien, on peut voir que l’absence de viol militaire renforce les frontières ethniques et met en lumière les différences inter-ethniques, exactement comme le ferait un viol militaire organisé ». Le racisme israélien a eu pour résultat de supprimer le désir sexuel du mâle juif pour les femmes palestiniennes, ce qui n’est qu’une manifestation de racisme sioniste de plus. Puisque l’abstention de viol de femmes arabes par des soldats israéliens n’a de parallèle dans aucune autre armée humaine en guerre, à quelque période de l’histoire que ce soit, la seule conclusion possible est que les soldats juifs sont bien plus fascistes et intolérants que les autres.

Il faut savoir que Nitzan et son gourou Gourevitch excluent absolument toutes les autres thèses avancées pour expliquer pourquoi les soldats israéliens ne violent pas de femmes arabes.

La possibilité qu’ils soient simplement des êtres humains civilisés est considérée comme un impondérable. Même chose concernant la possibilité que la morale juive ait le pouvoir de dissuader d’un tel abus des femmes palestiniennes.

Au contraire, Nitzan affirme que les femmes de Judée et de Samarie ne sont pas violées par les soldats de Tsahal parce que, aux yeux des soldats, ces femmes sont « dénuées d’humanité ». Je suppose que cela signifie qu’elles ne sont pas dignes d’être violées. Et ce contrairement aux Shulamit Aloni, Yael Dayan, et Tamar Gozansky.


S. Aloni T. Gozansky Yael Dayan
[Photos ajoutées par le traducteur.]



Comment Nitzan est-elle parvenue à ces conclusions "cosmiques" ? – En procédant à des « interviews » de 25 soldats. Voilà jusqu’où est descendue l’Université Hébraïque : considérer 25 interviews comme une recherche dans le cadre d’une thèse de maîtrise ! Je suis prêt à parier une année de salaire que pas un seul de ces soldats n’a dit qu’il renonçait à violer des femmes arabes par crainte d’engendrer de petits terroristes palestiniens intifadistes.

Donc, essentiellement, Nitzan énonce que la preuve que les soldats israéliens sont de brutales et tyranniques troupes d’assaut, réside dans le fait qu'ils ne maltraitent PAS les femmes palestiniennes, ni n’en abusent sexuellement, pas même quand il s'agit de femmes terroristes palestiniennes appréhendées après avoir tenté d’assassiner des Juifs. Et comme si cela ne suffisait pas, notons que pas une des nombreuses mini-organisations féministes radicales qui harcèlent Israël n’ont le plus petit mugissement à émettre à propos de ce travail de "recherche", manifestement anti-féministe, infligé au monde par l’Université Hébraïque. Selon sa propre logique, si la petite Tal devait être violée par des terroristes du Hamas, je suppose que ce serait une preuve non négligeable qu’ils sont des partisans de l'égalité et des progressistes qui aspirent à la paix et à la justice.

Makor Rishon, hebdomadaire de droite de langue hébraïque, a fait éclater l’affaire de cette "recherche" de l’Université Hébraïque, prouvant que le Refus de Violer des soldats israéliens contribue à montrer à quel point ils sont racistes.


En attendant, si vous désirez faire savoir aux dirigeants de l’Université à quel point le fait que l’Université Hébraïque ait décerné un tel prix à un tel mémoire, affectera votre inclination à leur envoyer une contribution financière, n’hésitez pas à les contacter aux adresses suivantes :

1. Président de l'Université: Prof. Menachem Magidor

Adresse Email principale : hupres@cc.huji.ac.il

Autres adresses : menachem@math.huji.ac.il - Menachem.Magidor@huji.ac.il

Téléphone: 011-972-2-658-4143 or 011-972-2-588-1905

The Hebrew University of Jerusalem
Mt. Scopus, Jerusalem 91905
Tel. 011-972-2-588-2111 Fax. 02-5811023

2. Rector of the University: Prof. Haim Rabinowitch

Adresse Email principale : rabin@agri.huji.ac.il

Autres adresses : rector@savion.huji.ac.il - Haim.Rabinowitch@huji.ac.il

Telephone: 011-972-2-588-2920 0r 011-972-2-588-2919

Hebrew University “Friends of” Offices (Bureaux des Amis de l'Université Hébraïque).

© Steven Plaut

[Texte aimablement signalé par Naomi Ragen.]



Mis en ligne le 29 décembre 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

29.12.07

ILS ONT TUE MASSOUD, DANIEL PEARL, ILS ONT TUE BENAZIR

28 décembre 2007 -
Bernard-Henri Lévy | Libération

C’est une femme, d’abord, qu’ils ont tuée. Une femme belle. Une femme visible, et même ostensiblement, spectaculairement visible. Une femme qui mettait son point d’honneur, non seulement à tenir meeting dans l’un des pays les plus dangereux du monde, mais à le faire à visage découvert, dévoilé - l’exact contraire de ces femmes honteuses, cachées, créatures de Satan et donc damnées, qui sont les seules femmes que tolèrent ces apôtres d’un monde sans femmes.

Lire l’article sur : http://www.liberation.fr/

28.12.07

LE DESASTRE ECONOMIQUE PALESTINIEN

par Daniel Pipes

The Jerusalem Post
Version originale anglaise: "The Palestinian Economy in Shambles"
Adaptation française: Alain Jean-Mairet



Comme je le montrais la semaine passée, l'aide financière aux Palestiniens a pour effet pervers et contreproductif d'accroître leur taux d'homicides et d'actes terroristes. Cette semaine, je propose deux constats, peut-être plus étranges encore, à propos des dons occidentaux de plusieurs milliards de dollars, brisant tous les records d'aide par habitant: premièrement, ils appauvrissent les Palestiniens. Deuxièmement, la paupérisation palestinienne est une chose positive, à long terme.

Pour commencer, quelques données de base sur l'économie palestinienne, tirées d'une excellente étude de Ziv Hellman, "Terminal Situation" (phase terminale), parue dans l'édition du 24 décembre du Jerusalem Report:

* Le revenu annuel par habitant des Palestiniens a reculé d'environ 40%, depuis son sommet de 2000 dollars, atteint en 1992 (avant le début du processus d'Oslo) pour passer à 1200 dollars actuellement.
* En Israël, le revenu annuel par habitant était 10 fois supérieur à celui des Palestiniens en 1967 – il est maintenant 23 fois plus important.
* À Gaza, la pauvreté profonde qui touchait 22% de la population en 1998, en affecte près de 35% en 2006; ce taux serait de quelque 67% sans les versements et les aides en nourriture.
* Les investissements étrangers directs sont pratiquement inexistants et les capitaux locaux sont en majeure partie envoyés à l'étranger, ou investis dans l'immobilier ou les transactions à court terme.
* Hellman écrit que l'économie de l'Autorité palestinienne « est largement fondée sur des monopoles de divers secteurs, octroyés par les officiels de l'AP en échange de pots-de-vin ».
* Le personnel de l'AP est si pléthorique, que les charges salariales y dépassent, à elles seules, la totalité des produits.
* Les dysfonctionnements du système judiciaire de l'AP ont pour conséquence que les litiges commerciaux y sont généralement réglés par des bandes armées.

C'est ainsi que Hellman, logiquement, qualifie l'économie palestinienne de «désastreuse».

Et ce désastre n'a rien qui doive surprendre car, comme l'ont relevé feu Lord Bauer et d'autres, l'aide étrangère n’est pas bénéfique. Elle corrompt et déforme l'économie – et plus les montants sont élevés, plus les dégâts sont importants. Un détail révélateur: pendant certaines périodes du règne de Yasser Arafat, un tiers du budget de l'Autorité palestinienne était affecté aux « dépenses de la présidence », sans autres explications, contrôles ou actes comptables. La Banque mondiale s'en plaignit, mais le gouvernement israélien et l'Union européenne acceptèrent cet arrangement malhonnête, de sorte qu'il a été maintenu.

En fait, l'Autorité palestinienne constitue un parfait exemple d'économie ruinée par étouffement sous des dons bien intentionnés mais malavisés. Les 7,4 milliards de dollars qui lui ont été promis récemment pour les années 2008 à 2010 vont encore aggraver les choses.




La conférence de Paris en faveur de «l'État palestinien» a permis de réunir
pour 7,4 milliards de promesses de dons le 17 décembre 2007. © V. Chemla/GIN


Mais, paradoxalement, cette erreur pourrait aider à résoudre le conflit israélo-arabe. Pour comprendre pourquoi, examinons les deux modèles en présence expliquant l'extrémisme et la violence – la souffrance et l'exaltation.

Le modèle de la souffrance, auquel se rallient tous les États occidentaux, attribue le comportement des Palestiniens à la pauvreté, à l'isolation, aux barrages routiers israéliens, à l'absence d'un État, etc. Mahmoud Abbas, le leader de l'AP, a résumé ce point de vue lors de la conférence d'Annapolis, en novembre: « le manque d'espoir, le désespoir accablant […] alimentent l'extrémisme. » Éliminons ces souffrances et les Palestiniens, à ce qu’on croit, tourneront leur attention vers des préoccupations constructives telles que le développement économique et la démocratie. Le problème est que ce changement n'intervient jamais.

Le modèle de l'exaltation prend la logique d'Abbas à rebrousse-poil : l'extrémisme est, en fait, alimenté par l'absence de désespoir et par des espoirs exacerbés. Pour les Palestiniens, l'espoir naît d'une perception de la faiblesse d'Israël, laquelle génère un optimisme, un enthousiasme à l'idée que l'État juif peut être éliminé. À l'inverse, lorsque les Palestiniens se sentent impuissants contre Israël, ils se consacrent à des tâches plus banales telles que gagner leur vie et éduquer leurs enfants. Relevons ici que l'économie palestinienne a atteint son apogée en 1992, après la chute de l'Union soviétique et la guerre d'Irak, soit justement lorsque les espoirs d'éliminer Israël touchaient le fond.

L'exaltation, et non la souffrance, permet d'expliquer le comportement belliqueux des Palestiniens. Ainsi, dans ce cadre, tout ce qui réduit la confiance en eux des Palestiniens est une bonne chose. Une économie en berne rend les Palestiniens dépressifs, sans parler de leurs capacités militaires et autres, ce qui nous rapproche d'une solution du conflit.

Les Palestiniens doivent ressentir toute l'amertume de l'échec pour pouvoir abandonner leur objectif malsain visant à éliminer leur voisin israélien, et commencer à construire une économie, un système politique, une société et une culture qui leur sont propres. Il n'y a pas de raccourcis pour atteindre cette issue favorable. Ceux qui se préoccupent authentiquement du sort des Palestiniens doivent souhaiter que leur désespoir soit imminent, de sorte que des gens talentueux et dignes puissent émerger de la barbarie actuelle et bâtir un avenir convenable.

Ainsi, par une curieuse ironie du sort, l'énorme gaspillage de l'aide financière occidentale va accélérer ce désespoir de deux manières : en favorisant le terrorisme et en pervertissant l'économie, deux phénomènes qui impliquent un déclin économique. La loi des effets pervers a rarement travaillé de manière aussi imaginative.



Daniel Pipes

© The Jerusalem Post

27.12.07

Une organisation juive accepte les explications de Will Smith sur Hitler‏

LOS ANGELES -
La Ligue anti-diffamation américaine fait savoir mercredi qu'elle accepte les explications données par l'acteur Will Smith après ses propos sur Adolf Hitler.
"Nous saluons et acceptons les déclarations de Will Smith selon lequel Hitler est un 'assassin vicieux"', souligne le directeur de l'organisation juive, Abraham Foxman, dans un communiqué.

"Même Hitler ne s'est pas réveillé un matin en se disant: 'Laissez-moi faire le pire que je puisse faire aujourd'hui'. Je pense qu'il s'est réveillé et qu'avec sa logique marchant à l'envers et tordue, il était persuadé que ce qu'il faisait était 'bien"', aurait déclaré l'acteur dans un article publié samedi dans un journal écossais, "The Daily Record".
Cette citation dans le journal était précédée d'une observation du journaliste qui écrivait: "Manifestement, Will croit que tout le monde est fondamentalement bon". Pendant le week-end, des douzaines de sites de potins sur les célébrités ont commenté ces propos, la plupart d'entre eux affirmant que Will Smith pensait que Hitler était quelqu'un de "bien".
"C'est un mensonge horrible et dégoûtant", a répliqué l'acteur dans un communiqué publié lundi. "Cela illustre le dangereux pouvoir que possède un ignorant maniant le stylo. Je suis furieux et outré d'avoir à répondre à une extrapolation aussi absurde". "Hitler était un assassin immonde, haineux et vicieux, responsable de l'un des pires actes commis sur cette planète", ajoute-t-il.
Will Smith "a pris des mesures immédiates pour clarifier ses propos" et condamner Hitler, s'est félicité Abraham Foxman. Ces mots "peuvent être déformés par ceux dont le coeur est rempli de haine et de fanatisme". "C'est la raison pour laquelle toutes les célébrités doivent peser leurs mots", a-t-il ajouté.

http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5h7IZW395QDHEgZxF06-ivsYcO9KA

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Olmert ne démissionnera pas

Le Premier ministre a annoncé mercredi soir qu’il resterait en poste quelques soient les conclusions définitives de la commission Winograd, sur sa responsabilité directe dans sa gestion de la seconde guerre du Liban.

C’est à l’occasion d’une rencontre avec les députés du parti de gauche Meretz, que le chef du gouvernement a affirmé qu’il ne présenterait pas sa démission à la suite du rapport final devant être publié prochainement par l'instance chargée d’étudier les défaillances des politiques et des militaires durant le conflit de l’été 2006, ayant opposé Israël au Hezbollah libanais.

*
Les réactions de protestation n'ont guère tardé à fuser sur la scène politique, et cette déclaration a également provoqué de vives réactions de la part des familles des soldats tombés au combat.

"Nos dirigeants sont des irresponsables" a notamment affirmé David Einhoren, dont le fils Yonatan a été tué au cours de la guerre au Liban, ajoutant que pour lui, Ehud Olmert n'était rien de moins "qu'un criminel de guerre". Moshé Muskal, un autre père endeuillé, a rappelé que 300.000 israéliens avaient manifesté pour exiger la démission d’Ehud Olmert, et a assuré qu’après la publication du rapport Winograd, le nombre des manifestants serait encore plus important. Plusieurs parents des militaires morts sur le front ont reproché à Olmert de montrer du "mépris pour le peuple" en privilégiant sa place de Premier ministre en dépit de l'opinion des israéliens, et annoncé une mobilisation générale pour exiger à nouveau le départ du chef du gouvernement.


Diplomatie


- Ehud Barak a rencontré le président égyptien, mercredi à Sharm el-Sheikh . Après une heure d’entretien avec Hosni Moubarak, le ministre de la Défense a déclaré avoir évoqué de nombreux sujets, dont notamment la contrebande d'armes vers Gaza, et le rôle tenu par l’Egypte pour accélérer les négociations en vue de libérer le soldat Guilad Shalit. Il a néanmoins refusé de communiquer plus de détails sur cette affaire indiquant qu'il était "préférable de ne pas trop en parler". "La paix avec l’Egypte relève d'un intérêt stratégique pour nos deux pays, et en cas de désaccord, nous avons décidé de poursuivre le dialogue", a ajouté Ehud Barak, faisant allusion à la mini-crise entre Jérusalem et le Caire concernant le trafic d'armes à partir du Sinaï égyptien, à destination des territoires autonomes palestiniens.
L’AFP a affirmé d'autre part que le président égyptien avait transmis au ministre israélien de la Défense, un message du syrien Bashar el-Assad, information qui n’a été confirmée par aucun des deux hommes. Ehud Barak, dont c'est la première visite en Egypte depuis son entrée en fonction en juin dernier, s'est également entretenu avec son homologue égyptien Mohammed Hussein Tantaoui, et le chef des Renseignements, le général Omar Souleimane.
Par ailleurs, le consul d’Egypte en Israël a rencontré le dirigeant spirituel de Shass, le rabbin Ovadia Yossef, avec qui il a évoqué ces mêmes questions.

- Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, vont se rencontrer jeudi à Jérusalem, pour la première fois depuis la réunion d'Annapolis qui avait permis la reprise des pourparlers entre les deux camps après sept années d'interruption. Des équipes de négociateurs israéliens et palestiniens se sont déjà réunies à deux reprises depuis ce sommet international, sans que n'ait été enregistré le moindre avancement.


Sécurité


Neuf roquettes ont été tirées mercredi à partir de la bande de Gaza en direction de la ville de Sdérot sans faire ni blessé ni dégât.


Politique


- Le député arabe israélien Mohamed Barakeh, a affirmé dans une interview à une agence de presse palestinienne, qu’Israël était "un état criminel et raciste", provoquant la colère des élus de droite, dont certains ont appelé le parlementaire à se retirer immédiatement de la Knesset.

- Le député Effi Eitam (Ihoud Leoumi) a appelé mercredi à tenir des primaires communes pour les quatre formations politiques constituant le parti de droite "Union Nationale" qui détient actuellement neuf siéges à la Knesset. Le parlementaire souhaiterait que soient regroupés le Parti National Religieux, Moledet, Sionisme religieux et Tekouma au sein d'une formation unifiée dénommée "Ahi", qui signifie "mon frère", et est l'acronyme en hébreu de Terre, Société et Judaïsme.

- Plusieurs associations et mouvements de droite ont annoncé la tenue d’une manifestation dans le quartier de Har Homa, au sud-est de Jérusalem, à l’occasion de la venue du président américain George Bush dans la capitale au début du mois de janvier, faubourg qui est l'objet d'une controverse avec les Palestiniens qui le considèrent illégalement occupé par Israël.


Economie


La seconde chaîne de télévision israélienne a annoncé que le milliardaire israélien d’origine russe, Lev Levaïev, quittait le pays pour s'établir à Londres d’où il allait diriger ses affaires. L’homme le plus riche d'Israël, et classé 210e fortune mondiale selon le magazine Forbes, est notamment propriétaire du conglomérat Africa-Israël.


Aliyah


La principale organisation juive d'Iran a critiqué les membres de la communauté qui ont immigré mardi en Israël. "Nous affirmons qu'en raison des bonnes conditions de vie des minorités religieuses en Iran, nous n'avons jamais eu recours à l'immigration organisée. La corruption puérile, les mensonges contre l'Iran par les agents du sionisme, et l'arrogance ne feront aucun tort aux liens profonds entre les juifs iraniens, les Iraniens et le système sacré de la République islamique", indique ce communiqué.


Divers


Le kibboutz Nir David qui accueille un petit zoo, a offert à celui de Kalkiliya dans les territoires autonomes palestiniens, un kangourou nommé Yonatan, âgé de 4ans et demi, et pesant 85 kilos.



Israelinfos.net vous souhaite une agréable journée.

MOSCOU LIVRERA DES MISSILES SOL-AIR A TEHERAN

L’agence RIA Novosti a rapporté mercredi que la Russie a l’intention de livrer dans les prochains jours des missiles sol-air à grand rayon d'action S-300 à Téhéran, conformément à un accord passé entre les deux pays. Le ministre iranien de la Défense Mostafa Mohammad Najjar a confirmé cette information sans donner plus de précisions sur la date de livraison. Moscou pour sa part, n'a pas officiellement confirmé le projet de livraison de ces systèmes. Les missiles sol-air S-300 sont destinés à abattre des missiles balistiques, des avions de combat, des hélicoptères et plusieurs autres cibles aériennes et maritimes.



« Le contrat sur la livraison de missiles TOR-M1 à l'Iran était tout ce qu'il y a de plus légal. […] La Russie n'a enfreint aucune législation internationale », a déclaré le vice-premier ministre et ministre russe de la Défense, Sergueï Ivanov. Cette déclaration voulait balayer les préoccupations de Washington dont le porte-parole du Département d'Etat, Adam Ereli a en effet déclaré : « nous ne considérons pas, évidemment, que cette vente sert nos intérêts ou ceux de la région. L'Iran est un Etat qui finance le terrorisme, ils (les Iraniens) se sont déjà livrés à des actions que nous qualifions d'hostiles et de nuisibles et nous envisageons le marché en question dans ce contexte ».



Rappelons que 29 systèmes russes de défense antiaériens Tor-M1, pour un montant total de 700 millions de dollars ont déjà été livrés à Téhéran au début 2007. Selon Mostafa Mohammad Najjar, « la formation des spécialistes militaires iraniens chargés d'exploiter les missiles sol-air Tor-M1 figurait parmi les sujets » de la réunion de la commission intergouvernementale russo-iranienne pour la coopération militaire et technique. Cette réunion s’est tenue la semaine passée dans la capitale de la république islamique a précisé aujourd'hui le ministre.



Rappelons que cette livraison s’inscrit dans un contexte international tendu notamment à cause des ambitions nucléaires iraniennes ou encore de la politique de Téhéran vis-à-vis de l’Irak ou du Liban.

texte repris du site de l'esisc

26.12.07

« Les opérations israéliennes ne sont pas un obstacle aux négociations »

26 décembre 2007 -
Mark Heller, de l’Institut pour les études de sécurité nationale à Tel-Aviv. | Libération

Malgré la reprise du processus diplomatique initié à Annapolis, Israël poursuit des plans d’implantation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie ainsi que ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Spécialiste des questions stratégiques, Mark Heller, directeur de recherche à l’Institut pour les études de sécurité nationale, dépendant de l’Université de Tel-Aviv, analyse la nouvelle donne. (Recueilli par DELPHINE MATHIEUSSENT À JÉRUSALEM)

Lire l’article sur : http://www.liberation.fr/

ALYAH : UN GROUPE DE JUIFS IRANIENS EST ARRIVE EN ISRAEL

Iran : En 2007, 200 juifs iraniens se sont installés en Israël
26.12.2007

Un groupe de 40 immigrants juifs ont quitté clandestinement l’Iran pour arriver en Israël via un pays tiers qui a souhaité rester dans l’ombre.


La communauté juive iranienne est la plus ancienne du monde (vieille de 2600 ans). Elle comptait près de 100.000 membres avant la révolution islamique. De nombreux juifs ont fui l’Iran après l’avènement du régime des mollahs qui mit fin à 54 ans de tolérance religieuse de l’ère Pahlavi. Dans les années 40, la monarchie iranienne a même porté secours aux juifs français persécutés par l’occupant nazi. Dans les années 50, l’Iran a renouvelé ce soutien à l’égard des juifs irakiens et égyptiens persécutés dans leur pays d’origine.

Les iraniens juifs ont toujours été très attachés à l’Iran et Israël ne les attirait guère dans les mêmes proportions que chez les juifs européens. C’est au moment de la révolution islamique que les juifs iraniens ont massivement quitté l’Iran : environ 45,000 se sont installés aux Etats-Unis et 20,000 en Israël qui enregistra alors son plus grand nombre d’arrivants depuis l’Iran.

Aujourd’hui, la communauté ne compte guère que 25.000 membres, elle demeure néanmoins la deuxième communauté juive de la région Proche et Moyen-Orient après Israël. Les iraniens juifs ont perdu leurs droits constitutionnels et vivent sous pression. Ils n’ont pas le droit d’avoir des contacts avec Israël. Beaucoup tentent le grand voyage dans la clandestinité comme la majorité des gens qui fuient l’Iran. Ainsi en 2007, 200 iraniens juifs se sont installés en Israël contre une trentaine dans les années précédentes. La communauté iranienne d’Israël compte 75,000 membres.

Les quarante transfuges d’aujourd’hui ont été installés à Bir Shiva pour une durée de 6 à 12 mois pour y apprendre l’hébreu et les us et coutumes de la vie en Israël. Nous leur souhaitons une bonne acclimatation.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

25.12.07

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Le Hamas inclut Shalit dans sa proposition de cessez-le-feu
25 décembre 2007 -
le flash info du Jerusalem Post édition française

Le Hamas a décidé d’inclure la libération du soldat Gilad Shalit dans sa proposition d’un cessez-le-feu mutuel avec Israël en échange de garanties qu’Israël cessera ses éliminations ciblées de responsables du Hamas. Selon des sources proches du mouvement, le Hamas demande également la réouverture des terminaux frontaliers de la bande de Gaza et la fin des sanctions internationales qui frappent l’organisation depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2006.

"Le Hamas veut mettre un terme au dossier Gilad Shalit dès que possible", ont précisé les sources au Jerusalem Post. "Ils sont même prêts à accepter une liste plus petite de prisonniers palestiniens en échange de Shalit." Selon les sources, le Hamas serait désormais prêt à échanger le caporal franco-israélien contre 500 prisonniers palestiniens, y compris des membres du Fatah.
ISRAËL - AUTORITE PALESTINIENNE

Israël consacre 200 millions de dollars à l’interception des roquettes palestiniennes

Le gouvernement a alloué dimanche 23 décembre 811 millions de shekels à un projet de mise au point en coopération avec les Etats-Unis d’un système capable de détruire les roquettes en vol, notamment celles tirées contre l’Etat hébreu depuis la bande de Gaza ou le Liban, selon des responsables de la défense ayant requis l’anonymat.

Le système "Iron Dome" ("Dôme de fer") utilise un radar sophistiqué pour repérer les projectiles et déclencher automatiquement des tirs qui vont les détruire. Les sociétés israélienne Rafael et américaine Raytheon ont remporté l’appel d’offres l’an dernier pour ce programme que ses détracteurs jugent trop onéreux.

L’enveloppe de 811 millions de shekels attribuée par le cabinet de sécurité dimanche correspond à cinq années de travaux, selon les mêmes sources. La première batterie serait prête à être déployée d’ici 2012.

Dimanche, cinq roquettes ont été tirées sur les localités du Néguev occidental. Un des engins s’est abattu sur l’usine de bière Carlsberg dans la zone industrielle d’Ashkélon, sans faire de blessés. Deux autres roquettes ont atterri dans des champs. Une quatrième Kassam s’est abattue près d’un bâtiment de Sdérot, sans exploser. Le cinquième engin a atterri à proximité d’un kibboutz.

En conseil des ministres, le premier ministre Ehoud Olmert a affirmé qu’Israël n’était pas intéressé à entamer des pourparlers avec le Hamas, estimant que le mouvement ne peut "pas être un partenaire pour un dialogue". "Israël n’est pas intéressé à négocier avec des groupes comme le Hamas et le Djihad islamique qui n’acceptent pas les conditions" posées par la communauté internationale.

Olmert a également ajouté que Tsahal poursuivrait ses attaques dans la bande de Gaza. "Les opérations contre les groupes terroristes continueront. Ce qui se passe là-bas est une vraie guerre entre l’armée et les groupes terroristes", a-t-il souligné.

Israël en passe de modifier les conditions de libération des détenus palestiniens

Le Premier ministre Ehoud Olmert réunit ses principaux ministres ce lundi 24 décembre pour modifier en les élargissant les conditions de libération des détenus palestiniens, ont annoncé des responsables.

Ce changement doit permettre à l’Etat hébreu de libérer des Palestiniens impliqués dans des attentats contre des Israéliens dans le cadre d’un éventuel accord pour la libération du caporal Gilad Shalit, un soldat israélien capturé par des militants de Gaza en juin 2006, ont rapporté des médias israéliens.

"Nous sommes dans une telle situation que si nous continuons avec les critères que nous utilisions jusqu’alors, il n’y aura plus personne à libérer", a souligné à la radio de l’armée Ephraïm Sneh, un député siégeant dans la très influente Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset. "Si nous voulons libérer des prisonniers (...) et obtenir la libération de Gilad Shalit, nous devons élargir ces conditions de libération".

"Israël a infiltré les Brigades Izzadin Kassam"

Selon des responsables de l’Autorité Palestinienne, Israël aurait réussi à infiltrer la branche armée du Hamas, les Brigades Izzadin Kassam, en recrutant certains de ses membres.

Le Hamas a confirmé que ses forces de sécurité avaient arrêté plusieurs "collaborateurs". C’est la première fois que le Hamas reconnaît que les forces israéliennes ont réussi à implanter des taupes dans sa branche armée.

L’affaire embarrasse sérieusement le mouvement islamiste, et ses porte-parole ont tenté d’en atténuer la gravité en affirmant que les individus appréhendés étaient d’anciens policiers du Fatah.

Les principaux suspects sont les frères Ahmed et Yakoub Nassar, qui vivent à Gaza City et sont connus comme étant des membres importants d’Izzadin Kassam.

Jusqu’à son arrestation, Yakoub Nassar servait d’aide et de garde du corps à Yusef Zahar, un haut responsable du Hamas et le chef de la Force Exécutive du mouvement.

Un troisième frère, Ishak Nassar, également membre important d’Izzadin Kassam, a été tué par Tsahal en 2004 alors qu’il tentait de s’infiltrer en Israël.

Ahmed et Yakoub Nassar auraient reconnu avoir collaboré avec Israël, aux côtés d’autres membres du Hamas, dans l’assassinat d’au moins six responsables du Hamas et du Djihad islamique dans la bande de Gaza au cours des deux dernières années.

Les universités posent le 13 janvier comme ultimatum

Le Comité des recteurs des universités a annoncé dimanche soir son intention de mettre en œuvre tous les moyens pour mettre un terme à la grève des maîtres de conférence, y compris la possibilité de faire appel auprès du tribunal national du travail.

Après une session d’urgence, le comité a déclaré que le premier semestre de l’année universitaire serait annulé le 13 janvier si la grève n’avait pas pris fin à cette date.

Le responsable du Comité, le professeur Moshé Kaveh a convié le chef du syndicat des maîtres de conférence et les autres représentants des professeurs à une réunion urgente lundi soir pour tenter de nouveau de mettre un terme à la grève, qui dure depuis plus de 50 jours.

Les professeurs demandent de revoir leur salaire à la hausse et exigent une amélioration de leur condition de travail, ainsi qu’une restructuration des retraites.

Opposition de dernière minute au vote du budget 2008

Les prédictions selon lesquelles le budget 2008 aurait dû être voté aisément pour la première fois depuis des années se sont finalement avérées trompeuses dimanche 23 décembre alors que les partis de la coalition ont exigé une série de négociations de dernière minute avec le ministère des Finances.

Shas, Israël Beiteinu, le parti travailliste et le parti des retraités ont menacé de retirer leur appui au vote du budget si plusieurs amendements considérés comme "nuisibles" aux secteurs plus faibles de la société n’étaient pas retirés.

Le secrétaire général du parti travailliste Eitan Cabel a convaincu tous les partis de former un front uni contre le ministère des Finances afin de garantir le retrait des amendements.

Disparition de l’ancien député Saadia Marciano à l’âge de 58 ans

L’activiste social et ancien député Sa’adia Marciano est mort vendredi 21 décembre à Jérusalem, à l’âge de 58 ans. Marciano était l’un des fondateurs des "Panthères noires", un mouvement populaire dans les années 1970, voué au combat contre la ségrégation dont souffraient les secteurs les plus faibles - notamment ceux d’origine non-européenne.

Né à Oujda au Maroc, Marciano était membre du parti SHELY, union de plusieurs partis de gauche, qui s’est présenté aux élections générale de 1977. Il a quitté la Knesset en 1981.

"Le Cerveau" retourne en prison

Dimanche 23 décembre, le tribunal d’instance de Tel-Aviv a prolongé de six jours la détention préventive d’Itzhak Drori "le Cerveau" et de quatre autres suspects qui avaient tenté la veille de braquer un magasin d’articles d’orfèvrerie juive à Jérusalem.

Drori, 64 ans, est l’un des cambrioleurs les plus célèbres en Israël. Leader du gang "Bukharan" dans la capitale, il a planifié deux des vols les plus notoires de l’histoire israélienne. En février 1984, il a dirigé le spectaculaire - et complexe - cambriolage de la salle des coffres-forts d’une succursale de la banque Hapoalim à Jérusalem, un crime pour lequel il a été condamné à 12 ans de prison, bien qu’il n’ait pas été présent sur les lieux au moment des faits.

Toute la Bible sur une tête d’épingle

A l’aide d’une sonde ionique, des chercheurs du Technion de Haïfa ont gravé la totalité du texte hébreu de la Bible sur un espace plus petit que la moitié d’un grain de sucre. Selon les experts en nanotechnologies, la surface totale du texte fait moins de 0,5 millimètres carrés.

S’ils ont choisi le texte sacré du judaïsme, c’est pour montrer la quantité impressionnante de données qu’il est possible de stocker sur un espace restreint.

"Cela nous a pris environ une heure de graver les 300 000 mots de la Bible sur cette minuscule surface de silicone", a expliqué Ohad Zohar, conseiller scientifique sur les programmes éducatifs de l’université technologique.

La Bible microscopique du Technion a vu le jour grâce à une technique qui bombarde une cible donnée d’ions gallium, lesquels, en pulvérisant la surface et rebondissant, exposent le silicone se trouvant dessous : ils agissent "exactement comme un marteau et un burin", a ajouté Ohad Zohar. Selon lui, cette technologie servira à l’avenir à stocker d’importantes quantités d’informations sur les biomolécules et l’ADN.

La mini-Bible ainsi fabriquée serait la plus petite au monde. Selon Amarilis Espinoza, la porte-parole du Guinness, qui recense les records mondiaux, on avait auparavant connaissance d’un exemplaire de la Bible mesurant 2,8 centimètres sur 3,4, pesant 11,75 grammes et comptant 1 514 pages. Elle aurait été l’oeuvre d’un professeur indien en novembre 2001.
INTERNATIONAL

L’opposition libanaise menace de boycotter le vote présidentiel prévu samedi prochain

L’élection présidentielle au Liban risque d’être reportée pour la 11ème fois. L’opposition pro-syrienne a menacé dimanche 23 décembre de boycotter le scrutin au parlement prévu le 29 décembre, faute d’accord sur le futur gouvernement d’ici là.

Mais la majorité a déjà rejeté les conditions de l’opposition, considérant que la configuration du futur gouvernement ne pourrait être discutée qu’après la désignation du président.

L’opposition ne participera au vote "que dans le cadre d’un accord politique clair et global, en tant qu’élément d’un accord complet avec des garanties claires", a déclaré Hussein al-Haj Hassan, député du Hezbollah, le parti pro-syrien qui est la principale composante de l’opposition.

Le pays du Cèdre n’a plus de président depuis la fin du mandat du pro-syrien Emile Lahoud le 23 novembre, et le Liban est donc plongé dans sa crise politique la plus grave depuis la fin de la guerre civile de 1975-90.

24.12.07

A PROPOS DU LOBBY PRO-ISRAELIEN AUX ETATS-UNIS : DOUBLE ALLEGEANCE

par Leslie H. Gelb pour le New York Times

Leslie H. Gelb est ancien chroniqueur au Times et président honoraire du Conseil des Affaires Étrangères

Titre original : Double allégeance

Traduction : Objectif-info

Note de la rédaction d'Objectif-Info:

L'ouvrage des deux professeurs américains renommés John Mearsheimer et Stephen Walt sur le "lobby israélien et la politique étrangère des Etats-Unis" correspond au point de vue d'un important courant de l'intelligentsia et de la classe politique américaine qui désirent la rupture de la relation étroite qui lie les Etats-Unis à Israël au motif que cette relation est contraire aux intérêts essentiel du pays. Il est tout à fait légitime qu'un débat sur cette question soit ouvert entre amériains. Il est beaucoup plus douteux d'imputer à un lobby israélien très mal défini le détournement de la politique étrangère du pays au bénéfice d'un autre pays violemment condamné pour des raisons morales. Il est très surprenant aussi de voir deux professeurs chevronnés défendre une thèse avec des arguments aussi faibles et quantité de préjugés et d'erreurs manifestes. L'article traduit ci-dessous met le doigt sur les erreurs de raisonnement et d'analyse des auteurs du libelle sulfureux qui rejoint les diatribes féroces et creuses de l'ex président Jimmy Carter. Cependant l'auteur, Leslie H. Gelb, termine son étude en expliquant que l'intention ultime des professeurs a été de prévenir une guerre en Iran, qui aurait suivi ce qu'il considère comme le désastre irakien, et il les en remercie. Il ne dit rien cependant de l'attitude à adopter face au risque de l'Iran nucléaire, se contentant de fustiger les discours qui mettent l'option militaire sur la table. On ne peut pas le suivre dans ces prises de position non argumentées.


Il y a une dizaine d’année, lors d'une rencontre en privé, Fidel Castro m’a dit d’une voix fulgurante: « Vous n'avez pas de démocratie. La plupart des Américains souhaitent avoir de bonnes relations avec Cuba, mais quelques milliers d'américano-cubains de droite contrôlent la politique des États-Unis et rendent les choses difficiles entre nous. » Castro avait certainement raison sur ce point : la Cuban American National Fondation décide de notre politique à Cuba en raison du poids de ses électeurs dans quelques états-clés, de ses généreuses contributions à la campagne et de son ardeur.

Deux universitaires éminemment respectés ont lancé des accusations presque semblables - et même pires - à « une coalition lâche d’individus et d’organisations » qui soutiennent Israël, dont le Comité pour les Affaires Publiques Américano-israéliennes (AIPAC), la Conférence des Présidents des principales Organisations Juives, l’Anti-Defamation League, l'éditeur Mortimer Zuckerman et les néoconservateurs.

On peut ne pas tenir compte de Castro parce que Cuba est négligeable pour la sécurité américaine. Mais on ne peut pas en faire autant pour John Mearsheimer, professeur à l'Université de Chicago, et Stephen Walt, professeur à Harvard, parce que le Moyen-Orient est crucial et qu'ils arguent du fait que le lobby juif pousse le gouvernement dans des directions qui « compromettent la sécurité nationale des États-Unis. »

Leur livre, « Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine» est la version longue de leur article fortement controversé, publié il y a un an dans la London Review of Books. Aujourd’hui comme alors ils affirment que le lobby a rendu le gouvernement américain pro-israélien d’une manière tellement partiale, qu'il attise le terrorisme islamiste contre les États-Unis, encourage la prolifération des armes nucléaires dans les États arabes et rend encore plus critique l’approvisionnement américain en pétrole en provenance du Golfe Persique.

Ces observations ne pouvaient pas être plus graves, et je crois que les auteurs, bien souvent, ont tort, et qu’ils se fourvoient dangereusement. Mais Mearsheimer et Walt soulèvent la question essentielle de la sécurité américaine et de savoir qui est aux commandes du gouvernement, question dont beaucoup d'experts du Moyen-Orient discutent, la plupart du temps en privé. L'ancien Président Jimmy Carter a fait des remarques similaires — bien qu’avec plus de virulence et d’autosatisfaction — dans son dernier livre, «Palestine : Peace Not Apartheid.» Mearsheimer et Walt, ainsi que Carter et leurs réseaux de partisans dans les universités et les instituts de recherche, doivent être réfutés, non pas en les traitant d’antisémites, mais sur la validité de leurs écrits.

Mearsheimer et Walt vivent dans ce même univers de la politique étrangère dont je fais partie, et connaissant leur profond savoir et leurs vies, personne ne les aurait accusés de nourrir des sentiments antisémites… jusqu'à la parution de leur article l'an dernier. Et de telles attaques ne sont pas étonnantes dans ce petit monde. Mais comme ma mère disait souvent : « Ils cherchent les ennuis » par la manière dont ils argumentent, par leur érudition curieusement mesquine, par ce sur quoi ils mettent l’accent et ce sur quoi ils glissent, par ce qu’ils soulignent et ce qu’ils omettent de souligner sur ce sujet sensible, sans communiquer suffisamment ni avec les lobbyistes ni avec les cibles de ces derniers.

Au début, ils écrivent que le lobby Juif «n’est certainement pas une cabale ou une conspiration qui contrôle la politique extérieure des États-Unis. » Ils continuent : « C'est simplement un groupe d'intérêt puissant, constitué de Juifs et de gentils, dont le but reconnu est d’imposer la cause israélienne à l’intérieur même des États-Unis. … Comme s’efforcent de le faire d'autres lobbies et groupes d'intérêt ethniques, les activités des diverses composantes du lobby israélien prennent des formes légitimes de participation démocratique qui correspondent pour la plupart d’entre elles aux activités des groupes d’intérêt, dans la vieille tradition américaine.» Aucun problème sur cette prémisse.

Mais ensuite, ils mettent le feu aux poudres en déclarant qu'aucun lobby n'a jamais été plus puissant. Ils commencent à citer d'autres personnes, comme l’ancien député Lee Hamilton qui a dit en 1991, «qu’il n'y a aucun groupe de pression qui égale le lobby pro-israélien. » Puis ils citent certains membres de l’équipe du lobby se vantant de leur pouvoir. Exemple : « En 24 heures, nous pourrions avoir la signature de 70 sénateurs sur cette serviette de table. » Avancer ces remarques en tant que preuves n'est pas le signe d’une méthode de qualité.

Le plus révélateur, et tout à l’opposé de leurs déclarations prudentes du début, c’est que Mearsheimer et Walt passent d’un scénario à l’autre, posant comme a priori la domination du lobby sur la politique des États-Unis au Moyen-Orient. Et ils ne reviennent pas souvent sur leur prémisse.

Il est vrai, par exemple, que le lobby a fait en sorte que le programme américain pérenne d’aide annuelle de 3 milliards de dollars à Israël soit intouchable et indiscutable. De même, il n'y a pas beaucoup de discussion à propos du forfait d’aide annuelle de 2 milliards de dollars à l'Égypte. Les États-Unis considèrent ces 5 milliards de dollars comme une assurance contre une guerre israélo-égyptienne, et ce n’est pas très cher payé.

Le lobby a le don d’irriter et de faire douter toute administration qui critiquerait Israël en public. Mais instinctivement et sans être sous l'influence d'un lobby, les présidents américains ne veulent pas se liguer contre Israël, puisque c’est ce que font pratiquement tous les autres états. Alors que la plupart des pays s’acharnent sur Israël pour ses mesures répressives contre les Palestiniens, c’est à peine s’ils critiquent le terrorisme palestinien ou arabe et ils ne s’étendent pas sur les méfaits des dictateurs arabes et musulmans. Quant au gouvernement américain, le rapport officiel montre clairement que quand Israël dépasse certaines limites, par exemple lorsqu’il étend la colonisation juive dans les territoires palestiniens comme la Cisjordanie et Gaza, Washington exprime généralement son mécontentement en public et encore plus en privé. Mais cela, Mearsheimer et Walt ne le mentionnent pas.

Plus dérangeant encore, ils ne font pas sérieusement le point sur les deux problèmes critiques pour Israël et le lobby - les ventes d'armes aux états arabes et la question d'un état Palestinien - sujets sur lesquels la position américaine s’est constamment opposée au lobby juif soi-disant tout-puissant.

Pendant plusieurs décennies, les gouvernements successifs ont vendu à l'Arabie Saoudite ainsi qu’à d’autres états arabes d’excellentes armes modernes, contre l’avis globalement opposé d’Israël et du lobby. Et ne doutez pas que ces armes représentent un risque certain pour la sécurité d’Israël. (Chose intéressante, Israël ne s'oppose pas au projet d’une nouvelle vente d'armes de 20 milliards de dollars aux Saoudiens, parce que les armes sont nécessaires contre l'Iran, une menace plus sérieuse ; et comme on pouvait s'y attendre, Israël aurait reçu lui aussi une aide militaire substantielle.)

Et sur le sujet politique, qui a toujours le plus compté pour Israël et le lobby - jusqu’à empêcher les États-Unis d'accepter un état palestinien avant un accord négocié entre Israël et les Palestiniens - il est juste de dire que Washington, tout simplement, s’est rangé du côté des Palestiniens depuis longtemps. Depuis qu'en 1967 Israël a gagné la guerre et occupé la Cisjordanie et la Bande de Gaza, dans leur for intérieur, tous les gouvernements ont été partisans de la restitution aux Palestiniens de presque tous ces territoires, afin de créer un état palestinien séparé. Le Président George W. Bush l'a finalement déclaré publiquement en 2001, mais les leaders israéliens et les lobbyistes qui n'étaient pas dans le déni total, connaissaient depuis longtemps toute la réalité implicite. Si le lobby et Israël menaient aussi surement leur barque comme Mearsheimer et Walt ainsi que tant d’autres experts du Moyen-Orient le soutiennent, les États-Unis n'auraient pas vendu toutes ces armes aux Arabes et n’auraient pas fait pression en privé pour un état palestinien.

La plupart des observateurs impartiaux de la question conviendraient probablement que c’est le lobby qui influence le plus la politique américaine envers Israël. Mais dans la partie qui se joue à Washington, ce n’est qu’un lobby puissant parmi tant d’autres. Il est presque certainement moins puissant que le lobby chinois pro-Taiwan, qui a réussi pendant presque toute la guerre froide à bloquer les contacts américains avec la Chine, jusqu’à ne plus en parler. Il n’égale pas le pouvoir du lobby des armes, ou celui de l’AARP quand il défend bec et ongles les intérêts des personnes âgées. Pour exprimer tout cela d'un point de vue dont Mearsheimer et Walt ne devraient rien ignorer, le lobbying est de fait la manière dont fonctionne la démocratie américaine. Comme l’expliquait un jour le professeur émérite de sciences politiques de Yale, Robert Dahl, nous avons une démocratie de « règne des minorités », résultat d’un cortège sans fin de groupes d’intérêt spécifiés qui contrôlent les sujets qui les concernent problèmes presque totalement.

Dans leur tableau incomplet, les deux auteurs minimisent également l'influence du lobby saoudien et des compagnies pétrolières, autres forces majeures dans la politique au Moyen-Orient. Les Saoudiens, comme les Égyptiens, ont toujours été des voix qui comptent à Washington et elles plaident en faveur d’un état palestinien. De plus, si Mearsheimer et Walt avaient interrogé des personnalités qui ont participé à l'élaboration de la politique nationale depuis des années, elles leur auraient dit que les Saoudiens sont la force régionale la plus influente sur les orientations de la politique américaine dans le Golfe. Et c'est Riyad, au moins autant que Jérusalem, qui a vivement recommandé à Washington d'affronter l'Iran. En ce qui concerne les compagnies pétrolières, Mearsheimer et Walt affirment qu'il est évident que ces firmes souhaitent la paix, parce que la paix c’est bon pour les affaires. Mais on a du mal à ignorer le fait que la guerre d'Irak a rempli leurs coffres de dizaines de milliards.

Quoi qu'il en soit, la véritable question n'est pas de savoir si le lobby israélien contrôle la politique nationale vis à vis d'Israël et du Moyen-Orient. Tous les lobbies puissants veulent exercer un contrôle. La vraie question est de savoir si la puissance du lobby juif porte atteinte et nuit gravement aux intérêts américains.

Depuis sa création en 1948, la position d’Israël dans la hiérarchie des intérêts nationaux américains a été l'une des questions controversées de la politique extérieure américaine. La première grande question a été de savoir si les États-Unis devaient reconnaitre Israël aux Nations Unies. Le combat le plus mémorable sur cette question a été livré devant le président Harry Truman. Les protagonistes étaient Clark Clifford, son jeune mais redoutable avocat, et le Secrétaire d'état George Marshall, la figure la plus respectée de la politique étrangère américaine de son temps.

Clifford a plaidé en faveur de la reconnaissance pour des raisons morales et historiques. Les États-Unis et le monde avaient l’obligation morale de soutenir un État juif parce que personne n’avait rien fait pendant l'Holocauste. Marshall répliqua que cette reconnaissance dénaturerait les véritables intérêts de l'Amérique dans le monde arabe -- principalement l’approvisionnement en pétrole - pour gagner le soutien politique juif à l’intérieur du pays. Pour Marshall, quelques millions de juifs dans leur propre état, entourés d’une marée de dizaines de millions d'Arabes, ne feraient que créer des problèmes à l'Amérique et de toute façon, à la fin, les Arabes jetteraient les juifs à la mer. Truman a soutenu Clifford, mais la bataille n'a jamais pris fin.

Pendant la guerre froide, Israël et le lobby ont fait valoir - et ils ont gagné pour de bonnes raisons - qu’Israël était un atout stratégique pour les États-Unis. Au même moment, de nombreux dirigeants arabes firent le jeu de Moscou et ne se comportèrent pas comme des alliés dignes de confiance. En revanche, Washington a pu compter entièrement sur Israël pour les renseignements et le développement conjoint d’armements quand le besoin s'en est fait sentir. Mais avec la fin de l'Union Soviétique et la montée de nouvelles menaces, on a rouvert le débat pour savoir jusqu’à quel point Israël jouait un rôle essentiel pour les États-Unis.

Et nous arrivons là au cœur de la thèse de « Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine » :

« Beaucoup d’actions politiques menées au bénéfice d’Israël compromettent aujourd’hui la sécurité nationale des États-Unis. La combinaison d'un soutien sans réserve des États-Unis à Israël et de l’occupation israélienne prolongée des territoires palestiniens nourrissent l'anti-américanisme dans le monde arabo-musulman, renforcent la menace du terrorisme international et compliquent les choses pour Washington lorsqu’il doit traiter d'autres problèmes, comme l'interruption du programme nucléaire Iranien. Étant donné l’impopularité actuelle des États-Unis dans cette vaste région, les dirigeants arabes, qui en d’autres temps auraient partagé les objectifs américains, sont réticents à nous apporter leur aide ouvertement : cette situation difficile paralyse les efforts des États-Unis pour le règlement d'une foule de problèmes locaux. »

A un certain niveau, cet argument est évidemment correct. Bien sûr, les liens étroits qu’entretient l'Amérique avec Israël compliquent ses relations avec les Arabes et les Musulmans. Mais à un niveau plus profond dont ne tiennent pas compte Mearsheimer et Walt, ces problèmes ne disparaîtraient pas ou ne diminueraient pas conséquemment si Washington laissait tomber Israël. L'anti-américanisme et le terrorisme anti-américain trouvent leur principale source dans les liens profonds de l'Amérique avec des régimes fortement impopulaires comme ceux de l'Arabie Saoudite et de l'Égypte, sans parler de la guerre en Irak.

De la même manière, Mearsheimer et Walt éludent la plupart du temps, la question de la méthode pour aborder ce problème. Ils ne veulent pas laisser tomber Israël, disent-ils, mais ils veulent que les États-Unis prennent de la distance par rapport aux décisions politiques israéliennes. Est-ce que cela veut dire qu'il faut parler aux terroristes du Hamas et du Hezbollah ? Ces groupes se sont engagés inexorablement dans la violence et ils se sont voués à la destruction totale d’Israël. De quoi parle-t-on ici ? Quant on fait pression sur Israël afin qu’il rende les territoires et qu'il accepte désormais que la Palestine soit un état, il se pose un petit problème. Avec quels Palestiniens faut-il traiter : les dirigeants du Hamas, qui bénéficient d'un large soutien populaire ou le Fatah bien moins populaire et bien plus corrompu ? En outre, quelles concessions Mearsheimer et Walt veulent-ils qu’Israël fasse en plus de celles qu'il a déjà faites ? Dans les derniers jours de l'administration Clinton, le Premier Ministre israélien Ehud Barak céda à presque toutes les exigences palestiniennes pour aboutir à une solution négociée, et elle fut rejetée de façon spectaculaire.

Indubitablement, les affinités entre Washington et Israël compliquent la politique des États-Unis, mais historiquement, le premier effet de cette relation a été de donner des excuses aux dirigeants et aux citoyens arabes mécontents pour ne pas mettre de l'ordre chez eux. Je n’ose pas imaginer que Mearsheimer et Walt croient vraiment que si Washington mettait des distances avec Israël, les dirigeants arabes prendraient à bras le corps leurs problèmes réels et la paix s'établirait au Moyen-Orient.

Puis, il y a la question des armes nucléaires et la maîtrise du monstre que représente la prolifération. Oui, la capacité nucléaire d’Israël s’ajoute aux obstacles que rencontre Washington. Mais Mearsheimer et Walt devraient savoir que ce qui a poussé Saddam Hussein à vouloir ces armes tient beaucoup moins à l’armement nucléaire d’Israël qu'aux menaces de l'Iran et des États-Unis. C’est également vrai pour l'Iran aujourd'hui. Comme Hussein, le président Mahmoud Ahmadinejad sait que seuls les États-Unis peuvent le renverser, lui et le régime des mollahs qu'il représente, et il a principalement besoin de la bombe comme force de dissuasion.

Le problème stratégique essentiel de l'Amérique dans la région, qui est à la base des risques d'opérations terroristes, de prolifération nucléaire et de rupture de l'approvisionnement en énergie, c'est que nous avons besoin de nos alliés arabes corrompus, incompétents et impopulaires parce qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre. Actuellement, il n'y a aucune puissance modérée arabe, digne de confiance et forte au Moyen-Orient. Le but à long terme de Washington doit être d'aider à en construire une : Mearsheimer et Walt ne nous ont encore donné aucun conseil sur la façon d'y parvenir.

Il est important de rappeler que le Shah d’Iran a été renversé, non parce qu'il avait noué de bonnes relations avec Israël, ce qui était le cas, mais parce que la majorité de son propre peuple en était arrivé à exécrer son régime ainsi que ses liens avec les États-Unis. Il n'y avait pas de centristes modérés entre le Shah et les mollahs fanatiques. Et c’est précisément l'absence de forces centristes dans des pays comme l'Arabie Saoudite et l'Égypte qui devrait à présent inquiéter Washington.

Il se trouve que l'engagement de l'Amérique envers Israël repose bien davantage sur des bases morales et historiques que sur des données de pure stratégie. Israël ne nuit pas aux intérêts américains en matière de sécurité au point où Mearsheimer et Walt le prétendent. Et ce qui est essentiel, c’est que quelque soit les difficultés que peuvent occasionner les relations israélo-américaines, les États-Unis soutiennent et protègent une des rares nations au monde qui partage les valeurs et les intérêts américains, une véritable démocratie. C'est là le lien stratégique le plus déterminant qui existe entre les deux pays. (Et fait non négligeable, quand l'étreinte s'est resserrée, Israël s'est toujours défendu seul.)

L’inévitable dernière question est celle-ci : Pourquoi deux analystes aussi sérieux de la politique extérieure des États-Unis ont-ils écrit un ouvrage aussi faible et ont-ils attisé, par mégarde, les feux de l'antisémitisme ? La réponse réside dans leur approche de la guerre d'Irak.

En effet, Mearsheimer et Walt ont de quoi être très fiers de la clairvoyance dont ils ont fait preuve en s'opposant à la guerre en Irak. Leurs écrits ont mis dans le mille plus que ceux de n'importe qui, et ils sont à juste titre perplexes sur ce qui a conduit les États-Unis à se montrer aussi stupides et suicidaires. Il semble qu’ils se soient dit qu’une erreur de cette amplitude ne pouvait être provoquée que par une force irrésistible. Et la seule force qui répondait à ce critère dans la sphère du pouvoir était le lobby pro-israélien, incarné par des gladiateurs néoconservateurs comme Paul Wolfowitz et Richard Perle. Comme le disent les auteurs, « le lobby n'a pas causé lui-même la guerre … Mais s'il n'y avait pas eu l'influence du lobby la guerre ne se serait presque certainement pas produite. Le lobby était la condition nécessaire mais non suffisante pour une guerre qui est un désastre stratégique pour les États-Unis et une aubaine pour l’Iran, l'adversaire le plus sérieux d’Israël dans la région. »

Leurs propos au vitriol sur la guerre d'Irak - du style nous avons raison quand tous les autres ont tort - sont si écrasants qu’ils négligent deux éléments-clés. D'abord, la communauté des acteurs de la politique extérieure américaine, qui comprend autant de Démocrates que de Républicains, a soutenu la guerre pour les mêmes raisons que Wolfowitz et le lobby. Parce que Saddam Hussein semblait constituer une menace actuelle ou future pour les intérêts nationaux américains. En second lieu, les véritables meneurs de jeu de cette guerre ont été le président George Bush et le vice-président Dick Cheney. Ils n’ont jamais été à la solde du lobby juif (ce qui n’est pas le cas pour celui du pétrole), et ils ne sont pas le moins du monde des néoconservateurs. Plus nous en savons, plus il est clair que la Maison Blanche est entrée en guerre essentiellement pour effacer la « bourde » de Bush sénior, à savoir qu'il n'a pas su en finir avec Saddam Hussein pendant la Guerre du Golfe de 1991.

A présent, Mearsheimer et Walt craignent qu’Israël et le lobby ne poussent les États-Unis à une nouvelle guerre avec l'Iran : « Ce sont aujourd'hui les forces principales qui nourrissent les discours … sur l’emploi de la force militaire pour détruire les installations nucléaires de l'Iran. Malheureusement, cette rhétorique complique les choses au lieu de les simplifier si l'on veut stopper l'Iran dans sa course au nucléaire.»

Ils ont aussi raison quand ils expliquent pourquoi les États-Unis ne devraient pas proférer des menaces contre-productives sur une guerre contre l'Iran et encore moins se lancer dans une autre guerre. Mais encore une fois ils ont tort sur les forces qui sont derrière cette prétention. Wolfowitz, Perle et compagnie sont sûrement favorables à une autre gentille petite guerre, mais ils sont provisoirement discrédités. Pendant ce temps, beaucoup d’hommes politiques et d’experts en politique étrangère appellent maintenant à « neutraliser l'Iran. » C’est ce que font les deux hommes les plus puissants d’Amérique, qui eux ne tiennent pas compte du lobbying et n'en ont pas besoin non plus, George Bush et Dick Cheney.

Leslie H. Gelb, ancien chroniqueur au Times et président honoraire du Conseil des Affaires Étrangères, termine un livre sur le pouvoir international au 21ème siècle.

23.12.07

ISRAEL : " ETRE PRET ET AGIR "

Campagne d’information de la Défense passive
23 décembre 2007 - par Claire Dana Picard | Arouts 7

Le commandement de la défense passive a décidé de réveiller la population israélienne et de l’inciter à se montrer vigilante et attentive. Il a donc décidé de lancer une nouvelle campagne d’information sous le slogan suivant : ’’Etre prêt et protégé". L’essentiel de cette campagne consistera dans un premier temps à envoyer par la poste des brochures explicatives dans tous les foyers du pays, pour indiquer aux Israéliens comment ils doivent se mettre à l’abri en cas d’alerte, lors d’une attaque de missiles contre Israël.

Au commandement de la défense passive, on a tenu à calmer immédiatement les inquiétudes, en soulignant que la décision de lancer cette nouvelle campagne n’avait rien à voir avec la situation sécuritaire et qu’aucune menace de guerre ne pesait sur Israël à l’heure actuelle. Ses initiateurs ont indiqué qu’il s’agissait d’un programme élaboré depuis fort longtemps, plus précisément après la seconde guerre du Liban.

La campagne devait débuter au cours de l’été dernier mais suite au raid aérien de Tsahal en Syrie, elle a été reportée. Les services de sécurité ont estimé en effet que le moment aurait été mal choisi et que la Syrie aurait pu alors s’imaginer qu’Israël se préparait à la guerre contre elle.

Dans les brochures que chacun doit recevoir chez soi, il est notamment expliqué comment il faut choisir, dans son logement, le lieu approprié pour se mettre à l’abri et de quoi il faut se munir en cas d’urgence. Parmi les recommandations essentielles adressées au public, il lui est conseillé d’avoir en permanence sous la main un rouleau de film plastique, des piles, des boites de conserve, de l’eau minérale, etc... comme à l’époque de la guerre du Golfe.

Cette campagne sera également menée dans les écoles et dans des spots publicitaires diffusées dans les médias, sous la direction du journaliste bien connu Gadi Soukeinik.

Depuis la seconde guerre du Liban, le commandement de la défense passive prétend avoir fait des efforts en vue d’améliorer les services qu’il propose aux citoyens du pays en cas d’alerte. Dans ce contexte, son site Internet est en plein renouvellement et une nouvelle station de radio devrait être bientôt prête dans sa base de Ramla pour la diffusion d’informations et de recommandations au public.""

LE HAMAS SE PREPARERAIT A PROPOSER UNE TREVE SANS CONDITIONS A ISRAEL

23 décembre 2007 -
Efraïm Meslet Infolive.tv

Selon le quotidien Al-Sharq al-Awsat, le Hamas se preparerait à proposer une trêve sans conditions à Israël sur le front de Gaza. Un débat intense aurait lieu en ce moment entre les différentes factions terroristes palestiniennes de la bande de Gaza, en vue de poser les termes d’un eventuelle "Houdna", cessez-le-feu, avec Israël.

Un haut dirigeant du Hamas aurait confié au quotidien arabophone que le "débat concernant une possible Houdna a été renouvellé, et l’idée est actuellement discutée entre les différents factions palestiniennes", en ajoutant qu’une offre de cette nature n’a encore jamais été proposée.

Il a de plus affirmé que qu’il "n’y aurait pas de préconditions. Juste un cessez-le-feu de notre côté, et un cessez-le -feu du côté israélien." Cette information avait aussi été rendue publique par la deuxième chaîne de télévision israélienne, qui avait affirmé cette semaine que le dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, se préparait à des discussions sur un éventuel cessez-le-feu avec Israël.

Du coté israélien, une éventuelle trêve avec le Hamas ne serait pour l’instant pas à l’ordre du jour. Le premier ministre israélien Ehoud Olmert avait affirmé "qu’Israël ne discuterait avec le Hamas que s’il cessait d’être le Hamas", c’est à dire le jour où il renoncera à la violence, reconnaîtra le droit à l’existence d’Israël et honorera les accords de paix précédemment passés.

Vendredi, lors de sa visite dans le village israélien à majorité arabe de Kfar Kassem, le président israelien Shimon Peres avait de son coté affirme qu’il n’y aurait aucune négociation de paix avant la fin des tirs de roquettes Kassam. "Au moment où les roquettes cesseront, Israël ne tirera plus (...)

Un cessez-le-feu peut être trouvé à tout moment lorsque le Hamas aura cessé ses tirs de roquettes", avait-il affirmé. Il a de plus ajouté que "Les habitants de Gaza ne sont pas nos ennemis et nous n’éprouvons aucune joie de voir leurs enfants souffrir, mais nous ne pouvons ignorer le fait qu’il n’y a pas un seul Israélien dans Gaza et qu’en dépit de cela, le Hamas continue de tirer des roquettes sur nos enfants".

La proposition du Hamas survient après une semaine de raids militaires israéliens intenses dans la bande de Gaza, raids qui ont fait une trentaine de morts dans les rangs des organisations terroristes palestiniennes, dont deux haut-responsables du Jihad Islamique.

Le Hamas élaborerait un projet de trêve avec Israël

AP
Le Hamas serait en train d’élaborer un projet de cessez-le-feu temporaire avec Israël et tenterait d’obtenir le soutien d’autres factions palestiniennes à ce texte, rapporte samedi la presse israélienne. Mais Sami Abou Zouhi, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique, a qualifié ces informations de "fausses".

"Il y a l’agression israélienne qui se poursuit, et il y a la résistance. La balle est toujours dans le camp d’Israël", a-t-il déclaré. "Quand ils arrêteront toutes leurs agressions, nous aborderons alors le sujet"

La radio israélienne cite de hauts responsables du Mouvement de la résistance islamique, et la télévision le chef du gouvernement parallèle de la Bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh.

Celui-ci aurait évoqué l’idée d’une trêve mardi dans un entretien téléphonique avec un journaliste de la télévision israélienne et la proposition aurait été officiellement présentée jeudi par des négociateurs égyptiens. Les précédents cessez-le-feu, également obtenus par l’intermédiaire du Caire, n’ont pas tenu longtemps.

Un haut responsable du Djihad islamique, Nafez Assam, a déclaré que son groupe n’avait pas été approché par le Hamas au sujet d’une éventuelle trêve. Le Djihad islamique est l’auteur de la plupart des tirs de roquette sur le Sud de l’Etat hébreu.

Au moins trois hauts responsables israéliens se sont dits favorables pendant la semaine à un cessez-le-feu conditionnel avec le Hamas si celui-ci mettait fin aux tirs de roquettes. Des responsables israéliens de la Défense ont déclaré étudier la proposition du Hamas. L’Etat hébreu, ont-ils cependant réaffirmé, ne traitera avec le Mouvement de la résistance islamique que s’il renonce à la violence, reconnaît le droit à l’existence d’Israël et honore les accords de paix précédemment passés. AP

21.12.07

COMMUNIQUE DU BNVCA

BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L ANTISEMITISME

8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy



Le Président

Sammy GHOZLAN

0609677005



Drancy le 20/12/07



Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme a été alerté par de nombreux internautes, de la présence sur le net d’un site qui vend en ligne MEIN KAMPF, pour 1,80 euro.

Le BNVCA vient de signaler ce site



www.tousvoslivres.com/


au Procureur de la République de Paris afin que le Parquet fasse vérifier si l’édition de cette œuvre du dictateur antijuif Hitler ,est ou non en infraction avec la législation relative aux publications faisant l’apologie du nazisme et des thèses racistes et antisémites .

Un grand nombre de sites révisionnistes ,néo nazis et antisémites se répandent impunément aujourd’hui sur le web, et bien souvent nos plaintes restent sans effet en raison du fait que les hébergeurs de ces sites se trouvent hors de France.Ce qui n’est pas le cas du site ici incriminé . TOUSVOSLIVRES.COM

VOICI LA CAPTURE IMAGE PRISE SUR LE SITE REVISIONNISTE