31.7.08

Les "confessions" d'un membre du Hamas devenu chrétien...

par Shraga Blum


Cela n'arrive pas tous les jours: un journaliste israélien du "Haaretz", Avi Issakharov, spécialisé dans les Affaires arabes, a été contacté il y a quelques temps par une personne d'origine arabe résident aux Etats-Unis, qui l'informait qu'un ancien membre du Hamas converti au Christianisme, émigré depuis aux Etats-Unis (on le comprend) souhaitait le rencontrer et lui accorder une interview.

Issakharov s'est alors rendu en Californie, et en a ramené des révélations...explosives! Le personnage en question est Moussaeb Youssouf, fils de Hassan Youssouf, l'un des leaders les plus populaires du Hamas en Judée-Samarie. Alors qu'il était tout destiné à marcher dans les traces terroristes de son père, un jour, lors d'une promenade à Jérusalem, il avait été abordé par un missionnaire chrétien qui avait fini par l'attirer au Christianisme au point de se convertir. Conséquence immédiate, il a du fuir le pays pour échapper aux foudres islamiques, et s'est installé aux Etats-Unis.

Dans les entretiens qu'il a eus avec le journaliste israélien, Joseph (c'est son nouveau nom) accuse notamment le Hamas d'être "une organisation cruelle et corrompue" et met en garde les Juifs de traiter avec lui. "Ils sont motivés par l'Islam, religion violente, et n'accepteront jamais votre présence au Proche-Orient".

Joseph ne cache pas sa haine de la population, de la religion et de l'organisation dont il est issu: "De mon point de vue, l'Islam constitue un vaste mensonge. Ceux qui ont forgé l'Islam, ont vénéré Mahomet d'avantage que D-ieu Lui-même, ils ont massacré en Son Nom, et frappent leurs femmes en Son Nom."

Alors qu'il avait lui-même passé un court séjour à la prison de Meggido, il se rappelle: "Lorsque j'étais avec eux (le Hamas) en prison, j'ai compris qui ils étaient réellement. Leurs chefs jouissaient de privilèges accordés par les Israéliens: meilleure nourriture, lits plus confortables, visites plus fréquentes. Et lorsqu'ils eurent eux-même à faire avec des détenus palestiniens, ils se comportèrent avec une cruauté extrême envers leurs propres frères, les torturant pour savoir s'ils avaient collaboré avec Israël"

Et Israël? Joseph est un fan d'Eyal Golan, qu'il écoute tous les jours et éprouve une grande nostalgie d'Israël...

Dommage qu'il n'ait pas été abordé par un Rabbin!

L'ANTISEMITISME EN G-B EST EN AUGMENTATION

L'antisémitisme outre-Manche est en augmentation. Au cours du premier semestre 2008, l'organisation de défense juive britannique a en effet constaté une recrudescence de 9% dans les actes antisémites commis sur le territoire anglais par rapport à la même période en 2007.

Le ''Community Security Trust'' (principale organisation de défense juive de Grande-Bretagne) a publié dans un dossier de presse des données indiquant que 266 actes antisémites ont été enregistrés sur les six premiers mois de l'année 2008 alors que l'organisation en avait répertorié 244 l'année dernière.

Cette étude a été effectuée au sein des communautés juives éloignées du centre de Londres ou de Manchester.

Le porte-parole de l'organisation Mark Gardner a déclaré que « ces chiffres prouvaient que l'antisémitisme pouvait aussi bien frapper les petites communautés juives que les grandes ».

L'organisation indique également que le phénomène antisémite gagne significativement les étudiants anglais et les campus universitaires.

Gardner a d'ailleurs souligné que le ''Community Security Trust'' prévoit de travailler en collaboration avec l'organisation des Etudiants Juifs, les autorités universitaires du pays ainsi que le gouvernement afin d'enrayer « un phénomène qui ne cesse de s'accroitre et qui devient de plus en plus préoccupant ».

in Guysen

DES ACTIVISTES JUIFS COMBATTENT L'ANTISEMITISME ET LE TERRORISME SUR INTERNET

Le groupe des Forces Juives pour la Défense d'Internet (JIDF), groupe d'activistes juifs qui combattent l'antisémitisme et le terrorisme sur Internet, s'occupe actuellement du groupe Facebook intitulé « Israël is not a country ! Delist it from Facebook as a country ! » (Israël n'est pas un pays! Retirez Israël de la liste des pays sur Facebook ! »)

Ce groupe Facebook était l'un des plus antisémites, plus pro-jihad, et pire encore plus haineux des groupes actifs sur Internet, d'après le JIDF. Il faisait la promotion de la haine, la violence, le meurtre et le génocide.

Et malgré des milliers de plaintes, Facebook n'a pas réagi pour le retirer. Le JIDF a alors pris le contrôle du groupe, travaillant 24h/24 et déployant tous les efforts possibles pour le démonter. Le groupe comptait 48 000 membres, mais aujourd'hui grâce aux actions du JIDF, les membres diminuent minute par minute.
Le JIDF n'a pas spécifié quelles méthodes technologiques il a utilisé pour démonter le groupe, mais a réussi sans compromettre la sécurité de Facebook.

« La négligence de Facebook ne nous a pas donné d'autre choix que d'agir par nous-mêmes pour démonter le groupe », explique David, le porte-parole du groupe qui n'a pas souhaité que son nom soit publié, ayant reçu 4 menaces de mort depuis le début de ses activités. Le JIDF a reçu pour toute réponse de Facebook que ce groupe constitue un « discours politique légitime ».

GUYSEN

30.7.08

FLASH SPECIAL : Ehoud Olmert va démissionner

Dans une allocution spéciale diffusée en direct à la télévision israélienne, le Premier ministre Ehoud Olmert a annoncé mercredi soir qu’il ne se présenterait pas aux primaires de son parti Kadima le 17 septembre prochain, laissant entendre qu’il renonçait au pouvoir. "Après l’élection de mon successeur je démissionnerai pour permettre la formation d’un nouveau gouvernement rapidement", a ainsi déclaré Ehoud Olmert.

Le discours du chef du gouvernement a confirmé les informations ébruitées dans la presse en fin d’après-midi qui annonçaient une dissolution imminente de la Knesset ou la non participation de ce dernier aux "primaires" de son parti Kadima. Une telle annonce constitue quoiqu’il en soit une surprise.

Ces dernières semaines, de nombreux responsables politques israéliens, y compris au sein de sa formation Kadima, avaient appelé à la démission d’Ehoud Olmert, impliqué dans une compromettante affaire de corruption. La justice l’accuse notamment d’avoir reçu de l’argent du riche homme d’affaires américain Mooris Talansky.

Jusqu’ici, Ehoud Olmert a nié toute malversation mais reconnu avoir reçu des fonds destinés à financer ses campagnes électorales avant sa prise de fonctions comme premier ministre en janvier 2006, notamment à la mairie de Jérusalem en 1999 et 2003.

infolive

PAROLES DE TERRORISTES

Ruthie Blum
THE JERUSALEM POST

Pour Aaron Klein, auteur du livre "Discuter avec des Terroristes" (Schmoozing with Terrorists), le mobile des attentats suicides repose sur le djihad mondial et non sur la pauvreté ou l’occupation, comme le proclament les médias occidentaux. "S’il y a bien une chose que les terroristes n’aiment pas, c’est d’être qualifiés de terroristes", explique Aaron Klein. C’est pourquoi les protagonistes de son enquête n’ont pas apprécié le titre de son ouvrage.

Ils lui préfèrent le terme "djihadiste" : "Quand ils m’ont reproché l’utilisation du mot ’terroriste’, je leur ai répondu que c’est ainsi qu’on appelait une personne qui s’en prend violemment à des civils."

Pour le rédacteur en chef du site Internet WorldNetDaily.com à Jérusalem, cette simple nuance de vocabulaire est fondamentale pour ceux qui se donnent comme devoir religieux de propager l’Islam dans le monde entier. Par n’importe quel moyen.

Il est très surprenant que des terroristes issus des principales organisations palestiniennes aient consenti à parler à Aaron Klein, "sympathique Juif" de 28 ans, originaire de Philadelphie.

Encore plus improbable est le fait qu’ils restent en contact avec lui après avoir lu ses écrits.

Pour l’écrivain, n’importe quel journaliste qui souhaite interviewer des chefs terroristes "n’a qu’à prendre son téléphone". Fiers de leur mission, ces derniers sont ravis de se faire de la publicité.

Ce qui mène à la question suivante : pourquoi leur fournir une telle plate-forme ? D’après Klein, l’Occident en général et les médias en particulier ont tendance à minimiser ou à ignorer la réalité de l’Islam radical.

Il est donc nécessaire d’"éduquer les gens sur ce qu’est la guerre contre le terrorisme" en leur apportant un aperçu de l’état d’esprit des auteurs d’attentats suicides ainsi que celui de leurs recruteurs. Tel a été l’objectif d’Aaron Klein dans une interview accordée au Jerusalem Post, le mois dernier.

Jerusalem Post : Quelles sont les motivations des terroristes ?

Aaron Klein : Beaucoup pensent que le terrorisme est motivé par une question de territoires. Par exemple pour le Hezbollah, il s’agit de récupérer les fermes de Sheba. D’autres en revanche sont persuadés que l’objectif du Hamas, du Djihad islamique et d’autres groupes terroristes palestiniens se réduit à la destruction de l’Etat l’Israël.

Ou encore, pour Al-Qaïda : l’expulsion des Américains du Moyen-Orient. Mais au vu de mes entretiens, les terroristes agissent avant tout pour servir Allah et répandre l’Islam dans le monde. Telle est leur principale motivation.

J.P. : On dit souvent que les terroristes passent à l’action par désespoir, parce qu’ils vivent dans la pauvreté ou encore par déficience mentale. Ces explications sont-elle vraies ?

A.K. : C’est l’impression qui ressort, en effet, lorsque vous regardez CNN ou que vous lisez le New York Times. Après chaque attentat en Israël, les médias s’attachent à montrer la face humaine du terroriste.

Ce dernier est pauvre et souffre de l’occupation israélienne. Alors que dans l’histoire de la civilisation moderne, aucun autre peuple vivant sous occupation n’a jamais pensé à se faire exploser.

Il y a un an et demi, j’ai rencontré un Palestinien de 22 ans choisi par le Djihad islamique pour commettre un attentat-suicide.

J’ai aussi discuté avec son recruteur à Djénine. Je leur ai spécifiquement demandé s’ils agissaient à cause de la pauvreté ou par désespoir. Ils ont été très offensés par ma question.

Ils m’ont répondu que c’était de la propagande sioniste. Le suicide est interdit dans l’Islam. Se faire exploser au milieu d’hommes, de femmes et d’enfants innocents n’est donc pas un suicide.

C’est le djihad au nom d’Allah. Non seulement c’est permis, mais c’est leur credo.

J.P. : Les terroristes croient-ils réellement qu’ils iront au paradis ?

A.K. : Oui, les poseurs de bombes croient profondément qu’ils accéderont au paradis où ils seront entourés par 72 vierges aux yeux noirs.

Cette histoire est très intéressante car elle n’apparaît pas dans le Coran. Le livre décrit le paradis des martyrs avec des vierges et des jeunes filles à la poitrine généreuse, mais le nombre 72 n’y figure pas.

Il apparaît plus tardivement, dans les Hadith [la tradition orale]. Voici une anecdote. Je devais interviewer à Naplouse les chefs des Brigades des martyrs d’Al-Aksa et j’ai amené avec moi un journaliste de la radio américaine, Rusty Humphries.

Il a insisté pour qu’ils nous montrent où se trouvait le passage des 72 vierges dans le Coran. Ils se sont mis à feuilleter les pages, en citant toutes sortes de versets qui n’avaient aucun rapport avec le sujet.

Ils ont fini par admettre que le passage ne s’y trouvait pas. Mais ils n’ont pas aimé le fait d’être mis à l’épreuve et m’ont demandé de ne plus ramener Humphries. Cette anecdote révèle bien qu’il n’y a aucune justification au terrorisme.

Leur argumentation est tellement facile à démonter. Mais la plupart des médias se contentent de recevoir les réponses des terroristes et passent à la question suivante sans les mettre à l’épreuve.

Une autre chose est importante à souligner. A chaque fois que je rencontre des terroristes, ils sont toujours entourés de femmes et d’enfants. Ils me répètent à quel point ils sont courageux et n’ont pas peur des sionistes israéliens.

J.P. : Est-ce parce qu’ils savent que les Israéliens veulent éviter de tuer les femmes et les enfants ?

A.K. : Absolument.

J.P : Ce sont eux qui le disent ou est-ce votre interprétation ?

A.K : Quand je le leur demande, ils ne le veulent pas le reconnaître. Mais pour moi ce n’est pas le problème. Le plus grave, c’est que les journalistes refusent de l’admettre.

A chaque opération antiterroriste israélienne où des civils arabes sont tués, les médias font immédiatement une équivalence morale et mettent au même niveau la partie qui essaie de réduire au minimum les pertes humaines civiles et celle qui tente de les maximiser.

J.P. : En interviewant des terroristes, votre objectif est ainsi d’ouvrir les yeux de l’Occident sur ce qu’ils préparent ? A.K. : En effet. Je constate que les terroristes sont très fiers de leurs actions et de leur idéologie, contrairement à ce que les médias disent. Discutez avec n’importe lequel d’entre eux, il vous dira très ouvertement que la destruction d’Israël n’est qu’un tremplin pour réaliser l’objectif suprême : répandre l’Islam à travers le monde. En réalité, je préfère m’entretenir avec des terroristes qu’avec des politiciens car quand je leur demande pourquoi ils se font exploser, ils me donnent toujours une réponse franche.

J.P. : Comment se fait-il qu’ils acceptent de vous parler alors que votre but est de les contrecarrer ?


A.K. : Ils pensent que je leur fais une faveur en leur donnant la possibilité de s’expliquer. Je n’analyse pas ce qu’ils disent, je les cite et ils en sont très reconnaissants.

J.P. : Vous dites que vous leur faites une faveur. Dans quel sens ? En diffusant leur message à ceux qui partagent leur opinion ? A.K. : Je ne pense pas leur faire une faveur. Ils veulent diffuser leur idéologie et ils croient peut-être que le meilleur moyen d’y parvenir est de parler ouvertement. De mon côté, j’essaie d’instruire sur ce qu’est réellement la guerre contre le terrorisme.

Souvent, nous encourageons les terroristes sans même nous en rendre compte, à travers la politique de désengagement, le dialogue et les négociations. Car les terroristes le reconnaissent ouvertement : si vous évacuez un territoire, ils l’utiliseront pour préparer de nouvelles attaques dans le but de vous supprimer.

Si vous signez un cessez-le-feu avec eux, ils ne le respecteront pas. Dans le Coran, ils appellent cela une "houdna" : la trêve que Mahomet a signée sur le chemin de la conquête de la Mecque. Et il l’a violée plus tard. Pour eux, un cessez-le-feu est l’opportunité de se regrouper, de se préparer en vue de détruire définitivement l’ennemi.

J.P. : Vous répétez sans cesse que leur but suprême est le djihad mondial. Mais il y a tellement de groupes différents qui s’opposent. Peut-on vraiment mettre les sunnites et les chiites ou le Fatah et le Hamas dans le même sac ?

A.K. : Sur le terrain, de nombreuses factions différentes rivalisent pour s’emparer du pouvoir. Mais quand il s’agit de combattre l’ennemi, ils sont tous unis.

J.P. : Avez-vous entendu des terroristes soutenir le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ?

A.K. : Absolument. Les terroristes palestiniens admirent tous ceux qui menacent de détruire Israël. Et si vous les payez suffisamment, ils seront de votre côté.

L’Iran finance généreusement, non seulement le Hamas, mais aussi les Brigades des martyrs d’Al-Aksa attachées au Fatah. Ces groupes se coordonnent régulièrement avec le Hezbollah, qui comme chacun sait est soutenu par l’Iran et la Syrie.

J.P. : Les détracteurs du désengagement expliquaient en 2005 qu’Israël abandonnait un territoire à un Etat soutenu par Al-Qaïda. Aujourd’hui, vous pensez, comme d’autres journalistes, qu’il est au service de l’Iran. Qu’en est-il ?

A.K. : Quelle est la différence s’ils se battent tous pour la même chose ? Al-Qaïda est sans aucun doute idéologiquement présent à Gaza et entretient des liens avec le Hamas.

Mais à l’heure actuelle, il n’y a pas une grande distinction entre les objectifs du Hamas et les terroristes soutenus par l’Iran. Ils combattent les mêmes ennemis, l’Amérique et son suppôt, Israël.

J.P. : Aviez-vous abordé avec eux les enlèvements des soldats Gilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Réguev ? A.K. : Oui. Ils sont très fiers de ces enlèvements car ils ont bien compris que pour tout Israélien, il est impensable d’abandonner un de ses soldats. Ainsi, pour les récupérer, le gouvernement est obligé de relâcher des prisonniers palestiniens ou de signer un cessez-le-feu. Pour eux, chaque libération prouve que la technique de l’enlèvement est la bonne.

J.P. : Quel est le niveau d’information des terroristes que vous avez rencontré sur la politique américaine et israélienne ?

A.K. : Certains sont très bien informés, surtout à propos de la politique israélienne.

Lorsqu’il a été question des problèmes de santé du Premier ministre Ehoud Olmert, j’ai reçu deux appels téléphoniques des chefs des martyrs d’Al-Aksa. Ils voulaient s’assurer qu’il allait bien, être sûrs qu’il resterait au pouvoir.

J.P. : Pourquoi ?

A.K. : Parce qu’ils préfèrent un gouvernement Kadima qu’un autre dirigé par le Likoud. Olmert est plus accommodant. Son programme électoral se fondait sur le retrait de la Judée-Samarie. Les terroristes adorent cela, parce que pour eux un retrait signifie davantage de territoires pour s’attaquer à Israël.

Sur la politique américaine, ils comprennent la différence entre les démocrates et les républicains, mais leurs connaissances sont très limitées sur les différences des candidats à la présidence.

Ils considèrent tous les Américains comme des infidèles. Néanmoins, ils soutiendront n’importe quel parti politique américain qui pourrait les aider à réaliser leurs objectifs à court terme.

Actuellement, les terroristes préfèrent les démocrates car ils sont plus favorables au retrait des troupes d’Irak. Par ailleurs, Barack Obama envisage un dialogue avec le président iranien.

Au mois d’avril, j’ai fait une interview d’Ahmad Youssouf, le conseiller politique du Hamas à Gaza. Il a approuvé la candidature du sénateur de l’Illinois en le comparant à John F. Kennedy.

J.P. : Vous soutenez alors que ces terroristes veulent négocier ? Vous prétendez qu’ils considèrent les Américains comme des infidèles et en même temps qu’Ahmad Youssouf compare Obama à Kennedy.

A.K. : Ils soutiennent les négociations avec l’Occident, parce qu’ils les considèrent comme un signe de faiblesse, comme la preuve qu’ils peuvent mettre cette partie du monde à genou.

J.P. : Mentionnent-ils des événements spécifiques pour illustrer qu’ils "mettent l’Occident à genou" ? A.K. : Il y a quelques semaines, les Brigades des martyrs d’Al-Aksa et le Djihad islamique ont essayé d’attaquer le passage d’Erez et ont échoué. La réponse d’Olmert a été d’ordonner le repli des troupes de Tsahal à l’intérieur d’Israël.

Immédiatement après, j’ai interviewé un porte-parole du Comité de résistance populaire. Il a prétendu que c’était le signe d’une débâcle israélienne et a comparé le retrait d’Erez aux retraits de Gaza, du Liban et au fait de concéder la Judée-Samarie aux Palestiniens.

J.P. : Pourquoi acceptent-ils de vous parler, à vous, un Juif ?


A.K. : C’est incroyable que je puisse téléphoner aux chefs d’organisations terroristes et leur demander où ils se trouvent, alors que Tsahal n’arrive pas à les éliminer. Mais je ne suis pas le seul. N’importe quel journaliste peut le faire.

Je vous garantis que si vous les appelez en disant que vous êtes du Jerusalem Post, ils accepteront de parler avec vous. Tous les journalistes qui veulent interviewer un terroriste palestinien constateront qu’il n’y a rien de plus facile.

J.P. : Devez-vous prétendre que vous êtes de leur côté quand vous discutez avec eux ?

A.K. : Non. Et c’est pourquoi ils me respectent un peu. De la même manière que je les considère comme des éléments exotiques en tant qu’ennemis et dangereux terroristes, ils me voient aussi comme un Juif avec qui discuter.

Et ils savourent l’occasion d’opposer les deux religions, l’islam et le judaïsme. Ils sont autant fascinés par moi qui suis juif, que je le suis par eux parce qu’ils sont terroristes. Ils disent aussi qu’ils n’ont rien contre les Juifs mais contre les occupants.

C’est un gros mensonge. Il n’y a qu’à voir les médias palestiniens qui débordent d’une propagande antijuive proche du nazisme.

Les Juifs y sont dépeints comme des porcs et des singes. De nombreux Palestiniens ont une idée totalement fausse des Juifs et croient qu’ils sont la cause de tous les maux.

J.P. : Comment les terroristes du Fatah parlent-ils du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (Abou Mazen) ?

A.K. : Ils répètent qu’Abbas est leur leader et qu’il soutient chacune de leurs attaques. Ils ne donnent aucune information sur ceux qui les orchestrent mais assurent qu’elles ne sont pas en contradiction avec la ligne du Fatah.

Autrement dit, les Brigades des martyrs d’Al-Aksa ne sont pas une simple ramification du Fatah. Elles dirigent les forces de sécurité du Fatah.

J.P. : Comment les terroristes que vous avez interviewés considèrent-ils l’avenir de la région ?

A.K. : Ils sont persuadés qu’ils vont gagner et qu’ils finiront par détruire Israël. Quand je leur demande comment ils peuvent le croire alors que l’Etat juif possède l’armée la plus puissante du Moyen-Orient, ils avancent comme preuve la défaite d’Israël contre le Hezbollah en 2006.

J.P. : Ne se rendent-ils pas compte qu’Israël est une société prospère, moderne, qui n’arrête pas de se développer et qui, par conséquent, ne peut être détruit aussi facilement ?

A.K. : Ils savent que les Juifs sont travailleurs mais pour eux, Israël est sur le déclin. Ils ne s’intéressent pas vraiment au développement de l’industrie high-tech tant qu’ils peuvent lancer des roquettes dans le secteur où elle se situe.

Ils croient vraiment que les missiles vont survoler l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv dans un avenir proche.

J.P. : Comment envisagent-ils leur propre société s’ils parvenaient à détruire Israël et les Etats-Unis ? A.K. : Ils n’ont aucun plan en dehors du djihad. Regardez, il y a un million et demi d’Arabes à Gaza - certains disent qu’ils sont pris au piège là-bas. Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait s’il y avait un million et demi de Juifs là-bas ?

Ils édifieraient un nouveau Singapour. Quand je demande aux terroristes pourquoi ils n’ont rien construit à Gaza, ils me répondent qu’ils ne peuvent rien entreprendre avant d’avoir récupéré la totalité de leur terre. Ils ne semblent pas avoir de projet à long terme en dehors de celui-là.

29.7.08

QUE RESTE-T-IL DE LA COMMUNAUTE JUIVE LIBANAISE ?

par Yael Ancri
in arouts sheva


Le dernier vestige de la communauté juive libanais, la synagogue Maguen Avraham dans la capitale libanaise, témoigne de la situation de cette communauté. Construite en 1920 dans le quartier de Wadi Abou Jmil – autrefois connu sous le nom de Wadi Al Yahoud, la vallée des Juifs – la synagogue est maintenant une ruine déserte.

"Tout a été pillé pendant la guerre civile, les bancs en marbre et même les fenêtres", déplore Samuel, un membre du Comité de la communauté juive libanaise, qui a préféré utiliser un pseudonyme pour se confier sur la vie de la communauté.

Sans synagogue ni rabbin, les quelques Juifs restés à Beyrouth – environ 300 selon les estimations officielles – sont contraints de prier à la maison.

"Nous manquons également d'un endroit pour acheter localement des produits cashers. Nous n'avons pas d'écoles pour apprendre les prières et l'hébreu à nos enfants", regrette Samuel, âgé de 60 ans.

Le séminaire qui se trouvait à proximité de la synagogue a été détruit pendant la guerre civile et la communauté n'a plus de rabbin depuis longtemps. "Nous ne parlons que l'arabe. Nous n'utilisons l'hébreu que pour la prière", ajoute Samuel.

Dans la capitale, le long de l'ancienne ligne de démarcation entre les quartiers musulman et chrétien, se trouve un autre vestige : le cimetière juif. Les inscriptions en hébreu et les étoiles de David à l'entrée sont couvertes de poussière. "Quasiment personne ne vient ", explique Samuel.

Toutefois, des efforts sont réalisés pour faire revivre la communauté qui a l'intention de faire rénover la synagogue et qui a lancé un blog – encore en construction – appelé Les Juifs du Liban : http://thejewsoflebanon.org/ L'objectif de ce blog est de faire participer la communauté juive à la vie publique.

"Nous espérons que cette synagogue, l'une des plus grandes du monde arabe, sera rénovée cette année ou d'ici 2009", affirme Samuel qui ajoute que les rénovations seront essentiellement financées par des Juifs libanais expatriés.

Le judaïsme est reconnu comme l'une des 18 confessions au Liban, bien que la communauté juive diminue constamment et est confrontée à la violence et aux préjugés.

"Avant la guerre civile (1975-1990), nous étions environ 22 000. C'est après l'invasion (israélienne) du Liban en 1982 que la présence juive au Liban a considérablement diminué", raconte Samuel.

Efraïm, un marchand lui aussi membre du Comité juif, l'organe officiel de la communauté, affirme que les Juifs souffrent du fait que les autres Libanais confondent les termes "Juifs" et "Israéliens". Le Liban est en état de guerre constant avec Israël, qui est souvent surnommé "l'ennemi sioniste".

"Les gens me demandent parfois si je suis israélien", déplore Efraïm, qui utilise également un pseudonyme. Et d'ajouter : "C'est comme si nous utilisions le terme Iraniens pour décrire les Chiites libanais. Ils ne comprennent pas qu'Israël ne veut rien dire pour nous. Nous le considérons comme un pays ennemi comme le font tous les Libanais."

"Après 1982, très peu de Juifs sont allés en Israël et ceux qui l'ont fait ne sont pas restés longtemps. Ils se sentent profondément Libanais", explique Efraïm.

Présents au Liban depuis plus de 2 000 ans, les Juifs ont commencé à quitter le pays pendant la période troublée de la guerre civile. "Il n'y a pas eu de persécutions, en dehors de quelques incidents. Ceux qui ont quitté sont comme les milliers de Libanais qui ont fuit le pays pour chercher un meilleur avenir", affirme Samuel.

"Les Juifs vivaient généralement dans les grandes villes comme Beyrouth, Baalbek, Tripoli et Saïda en parfaite harmonie avec les autres communautés", raconte Samuel, en ajoutant que les synagogues de ces villes sont également tombées en ruines.

Et d'ajouter : "Nombre de Juifs expatriés ont encore des terrains ici et ils ne veulent pas les vendre, car c'est comme s'ils vendaient une partie d'eux-mêmes". Les expatriés restent en effet fidèles à leur héritage et nombre d'entre eux viennent même chaque année en vacances au Liban, sans s'y installer toutefois.

"Est-il possible de s'installer ici avec les tensions que connaît actuellement le Liban ?" demande Efraïm.

"Nous avons toujours été neutres en politique et nous le restons. Aujourd'hui, nous vivons tranquillement et nous voulons continuer à vivre ainsi dans notre pays", conclu Efraïm.

AL-QAIDA APPELLE A FRAPPER ISRAEL ET LES ETATS-UNIS

Par LEXPRESS.fr

Le numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, a appelé à de nouvelles attaques contre les intérêts juifs et américains, dans un message radiophonique capté à Washington dimanche.

Le numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, a appelé à de nouvelles attaques contre les intérêts juifs et américains, dans un nouveau message radiophonique capté à Washington dimanche.


"Musulmans, aujourd'hui est votre jour. Frappez les intérêts des juifs, des Américains, et de tous ceux qui ont participé à l'attaque contre les musulmans", a déclaré Al-Zawahiri dans un discours radiophonique diffusé par le réseau d'Al-Qaïda As-Sahab, selon le centre spécialisé dans la surveillance des sites islamistes, SITE Intelligence Group.

Zawahiri a appelé les fidèles à "surveiller les cibles, collecter l'argent, apporter l'équipement, effectuer les préparatifs, et ensuite -- en invoquant Allah -- rechercher le martyr et le paradis".

Ce message est le deuxième de la direction d'Al-Qaïda en moins d'une semaine. Le 20 mars, le responsable de l'organisation, Oussama ben Laden, avait rappelé aux fidèles que le seul moyen de libérer la Palestine n'était pas par la négociation ou le dialogue, mais par "le fer et le feu".

Il avait également appelé les musulmans à participer à des opérations militaires contre les forces américaines en Irak.

Le message de Zawahiri coïncide avec la visite du vice-président américain Dick Cheney en Cisjordanie au cours de laquelle ce dernier a estimé dimanche qu'un Etat palestinien aurait dû voir le jour "il y a longtemps", mais que la poursuite des violences contre Israël nuisait à la réalisation de cette aspiration légitime.

28.7.08

CHRISTINE ALBANEL APPORTE SON SOUTIEN A PHILIPPE VAL


La ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel a déclaré lundi souhaiter "apporter son soutien" à Philippe Val, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, dans le cadre du licenciement du dessinateur Siné, indique un communiqué de la ministre.


Christine Albanel "souhaite apporter son soutien" à Philippe Val "dont personne ne peut douter de l'indépendance d'esprit et de son attachement à la liberté d'expression".

"Le dessin et les propos de Siné renvoient à des clichés et caricatures d'un autre temps que l'on aimerait voir disparaître à jamais", conclut la ministre.

Dans une chronique publiée le 2 juillet par Charlie Hebdo, Siné ironisait sur l'éventualité de la conversion au judaïsme de Jean Sarkozy avant son mariage, annoncé par la presse, avec la fille du fondateur des magasins Darty.

Le caricaturiste avait été renvoyé de l'hebdomadaire.

Philippe Val avait justifié le départ du caricaturiste dans Charlie Hebdo en expliquant que les propos de Siné "pouvaient être interprétés comme faisant le lien entre la conversion au judaïsme et la réussite sociale et ce n'était ni acceptable ni défendable devant un tribunal".

Siné s'était défendu à plusieurs reprises de tout antisémitisme. Il a décidé de porter plainte contre ceux qui en le traitant "injustement d'+antisémite+ et d'+ordure+ ont provoqué son licenciement par Charlie Hebdo.

Une pétition de soutien au caricaturiste a déjà rassemblé au moins 2.000 signatures dont celles de dessinateurs, humoristes, écrivains ou philosophes.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) avait jugé "indignes" mi-juillet les propos de Siné. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont apporté lundi leur soutien à Philippe Val.

in LE MONDE

EXTREMISME CHEZ LES ETUDIANTS ANGLAIS

Par Boris Sebbag
pour Guysen International News

Selon un sondage réalisé par le Centre pour la Cohésion Sociale, près d’un tiers des étudiants anglais musulmans penseraient que tuer au nom de la religion peut être justifié. L’étude montre que, globalement, le radicalisme et le soutien de la sharia est étonnamment développé dans les universités britanniques.


Le sondage YouGov, réalisé par cet organisme de cohésion sociale anglais, a interrogé 1 400 étudiants d’universités anglaises, dont 600 musulmans et 800 non musulmans.

En Grande-Bretagne, on dénombre 90 000 étudiants musulmans parmi les 2 millions et demi d’élèves dans l’éducation supérieure.

Si un tiers pensent qu’un crime pour la religion est possible, 53% des étudiants musulmans interrogés pensent que cela n’est jamais justifié.

Chez les étudiants non musulmans, ce chiffre est de 94%.
Les autres résultats de ce sondage vont dans le même sens que le premier.

Ainsi, 2 étudiants musulmans sur 5 interrogés soutiennent une incorporation de la sharia islamique dans la loi britannique. 55% des non musulmans interrogés pensent quant à eux que l’Islam est incompatible avec la démocratie.

Cette étude fait écho à une autre réalisée l’année dernière par Policy Exchange, laquelle montrait que 37% des musulmans âgés entre 16 et 24 ans préfèreraient vivre dans un système encadré par la sharia.

Mais alors que 'Fosis, le plus grand corps étudiant musulman du pays, a vivement critiqué le sondage, Anthony Glees, professeur à l’université de Buckingham, a trouvé « alarmant » le fait « qu’un si grand nombre d’étudiants soient d’accord pour tuer au nom de la religion ».

A noter que l’établissement Queen Mary (Londres) a fait l’objet d’une attention particulière. En décembre dernier, un certain Abu Muhajid a prononcé un discours appelant les étudiants musulmans à condamner les homosexuels car « Allah déteste » l’homosexualité ».

En novembre, un organisme de soutien au Hamas basé en Angleterre a affirmé sur le campus « qu’Israël était le projet le plus inhumain de l’histoire moderne ».

Un porte-parole du prestigieux établissement a affirmé ne pas avoir été au courant du contenu de ces discours, et a précisé que « nous ne nous associons en aucune façon à ces idées. Toutefois, la liberté d’expression et de débat fait aussi partie intégrale de l’esprit de l’université ».

A ce propos, le gouvernement a évoqué le fait d’encourager les maîtres de conférences à signaler les étudiants qu’ils soupçonnaient de comportement extrémisme, mais l’université ainsi que l’association des étudiants de l’établissement ont refusé.

Plus généralement, l’étude YouVov révèle que 40% des étudiants musulmans trouvent inacceptable pour un homme et une femme musulmans de se lier librement.

Aucun des étudiants musulmans interrogés n’ont admis être gay ou lesbienne, et 25% affirment qu’ils n’ont que peu ou pas de respect pour les homosexuels. Le pourcentage est plus élevé chez les étudiants musulmans de sexe masculins (32%). Parmi les non musulmans, ce nombre était de 4%.

59% des étudiants musulmans pensent aussi que porter le voile est important, et un quart ont affirmé que les « hommes et les femmes ne sont pas égaux aux yeux d’Allah ». 76% des étudiants non musulmans pensent quant à eux que les hommes et les femmes sont inégaux au sein de l’Islam.

Pourtant, cela n’empêche pas les étudiants musulmans de se mélanger avec les autres. 37% disent avoir des amis à l’université qui viennent de tous les milieux, et 38% pensent que la religion n’est pas un critère pour choisir ses amis.

8% affirment que la plupart de leurs amis à l’université sont musulmans. Plus de deux tiers des étudiants interrogés pensent que l’Islam est incompatible avec la notion occidentale de démocratie, chiffre atteignant 50% pour les étudiants non musulmans.

Des résultats qui révèlent une radicalisation de la population estudiantine britannique. Un phénomène déjà bien amorcé depuis les années 90. Lors des attentats perpétrés en Grande-Bretagne le 7 juillet 2005, 3 des terroristes avaient été à l’université.

Baroness Warwick, directeur exécutif de l’association ‘Universités du Royaume-Unis’, a précisé que « la violence, ou l’incitation à la violence, n’a pas sa place sur un campus d’université ».

Wes Streeting, président de l’Union Nationale des Etudiants, a condamné l’étude : « Cette étude répugnante est issue de la réflexion biaisée des préjugés d’un organisme de droite, et non pas des idées des étudiants musulmans à travers la Grande-Bretagne (…) Seulement 632 étudiants musulmans ont été interrogés sur des questions vagues et mal posées, et leur réponses ont été volontairement mal interprétées ».

L’Union Nationale des Etudiants a ajouté : « Nous savons qu’il existe des préoccupations au sujet d’un violent extrémisme sur les campus, mais il y a beaucoup de preuves montrant que celui-ci n’est pas très répandu. En fait, cette étude sape la cohésion et les efforts conjoints des étudiants, des institutions et des gouvernements pour combattre l’extrémisme. »

LE FOULARD, UN SYMBOLE POLITIQUE ?

Si la laïcité recule en Turquie, les droits des femmes reculeront,
par Ozer Aksoy

par Annie Lessard, Marc Lebuis

« Le monde occidental ne semble pas être au courant de la menace immédiate et grave qui pèse sur les droits des femmes en Turquie. Le foulard est un symbole indubitablement politique. Il n’y a pas un seul exemple d’un pays musulman où les droits des femmes ont progressé d’un iota après que la religion ait été politisée ».

Mme Ozer Aksoy est présidente de la Federation of the Turkish Canadian Associations et vice-présidente du Turkish World Congress. Elle répond à un récent article naïf du Globe and Mail sur la question du foulard en Turquie.

If the Turkish secularity goes, so go the Turkish women’s rights, par Ozer Aksoy, Turkish Forum, le 24 juillet 2008

J’ai lu avec intérêt l’article de Mark Mackinnon Traditional headscarf unveils new rifts in Turkey (Globe and Mail, le 22 juillet 2008). Il semble y avoir une confusion de concepts - et je dis cela de la manière la plus courtoise possible – impliquant les dichotomies laïcité et islam, droit moderne et canons islamiques (charia), les élites et les non éduqués, le centre et la périphérie, Turcs noirs et Turcs blancs, vieille garde contre réformateurs islamiques, et plus encore. Je demande instamment à vos lecteurs d’acquérir une meilleure compréhension des dichotomies avant de s’embarquer dans une analyse des enjeux récents concernant la Turquie. Voyons si je peux jeter un peu de lumière sur tout cela.

Alors que le monde chrétien se caractérise par la séparation de l’église et de l’État, grâce à la période historique des Lumières, le monde islamique continue de traiter la démocratie et la laïcité comme les deux côtés d’une pièce de monnaie. Aujourd’hui encore, la plupart des pays musulmans enchâssent la charia dans leur constitution, laquelle n’est pas compatible avec la laïcité ou la démocratie.

La Turquie, d’autre part, avec une population à 99% musulmane, a été fondée en 1923 comme république laïque. Ainsi, le développement de la démocratie en Turquie a été construit sur de solides fondations laïques. La laïcité ne signifie pas « être opposé à la religion ». La laïcité témoigne d’un profond respect pour toutes les confessions car elle garantit les libertés individuelles tout en rejetant la supériorité d’une religion sur les autres. Si les fondations laïques de la Turquie étaient sapées, sa structure démocratique s’effondrerait aussitôt. Que répond à cela le représentant de l’AKP dans votre reportage ?

La population et les gouvernements turcs depuis 1923 ont toujours été fondamentalement pro-occidentaux, bien qu’entre 5% et 7% des électeurs, issus pour la plupart de divers milieux religieux, semblent toujours s’opposer à toute forme d’occidentalisation.

La révolution iranienne de 1979 a eu un impact considérable dans l’ensemble du monde musulman. En outre, certains pays du Moyen-Orient (comme l’Arabie Saoudite) ont essayé très fort d’exporter leur version de l’islam et ont fourni un soutien financier à divers cercles islamiques en Turquie.

La combinaison de ces deux facteurs a abouti à une explosion du religieux : des sociétés d’édition ont surgi, les publications islamiques se sont multipliées, des mosquées sont apparues à tous les coins de rues, se transformant rapidement en centres imposant le mode de vie islamique. Des femmes ont été « formées » et envoyées dans les maisons de chaque famille turque à faible revenu pour orienter et influencer d’autres femmes. Des cours sur le coran ont été organisés pour endoctriner les enfants à un âge précoce. Des étudiants universitaires et du secondaire ont été financièrement soutenus, sans condition. Des manifestations publiques ont été organisées pour exiger que les étudiantes se présentent à l’université avec des vêtements islamiques, y compris le foulard.

La presse religieuse a souligné que les femmes devraient également couvrir leur corps en entier. La plupart des étudiantes universitaires militantes étaient bien payées et ont insisté pour assister aux cours en tchador (un vêtement traditionnel noir qui recouvre la femme de la tête aux pieds). Elles étaient soutenues par des étudiants islamistes extrémistes et des avocats. Tout cela, alors que le Coran ne fait que suggérer aux femmes de couvrir leurs cheveux, mais ne l’impose pas. La plupart des médias ont appuyé les étudiantes islamiques sans savoir que celles qui portaient le foulard étaient des recrues payées (Fatma Benli interviewée dans votre reportage me les rappelle).

Le gouvernement Erdogan a entamé l’érosion du système laïc en 2002. Aujourd’hui, la situation n’est pas aussi innocente que le portrait qu’en donnent certains médias occidentaux. Il y a 67.000 écoles laïques contre 85.000 mosquées. Comparez les 77.000 médecins qui tentent désespérément de dispenser des soins de santé à 75 millions de citoyens turcs, avec les 90.000 religieux (ou imams) bien rémunérés par l’État qui dispensent la foi avec bonheur, aux frais des contribuables.

Bien qu’il y ait un seul hôpital pour desservir 60.000 personnes en Turquie, il n’y a pas de problème à trouver une mosquée pour chaque 350 personnes. Il y a 1435 bibliothèques publiques à travers la Turquie, mais 3852 classes sur le coran. Le budget des Affaires religieuses équivaut au coût de 22 universités. Le gouvernement Erdogan encourage ses partisans (et leurs entreprises) à stimuler le mode de vie islamique autour d’eux. Un nombre croissant d’hôtels et de municipalités offrent des piscines ségrégées, des maillots de bain de la tête à la cheville pour les femmes et le « hasema » pour les hommes.

Des publicités laïques destinées aux femmes ont été altérées avec Photoshop par certains journaux pour allonger les manches et les jupes portées par les mannequins. Certains hôtels et restaurants ont cessé de servir de l’alcool. On signale que des licences d’alcool ont été refusées et des sites internet pornographiques interdits. Et les imams - des prédicateurs islamiques employés par le gouvernement – continuent de fustiger librement les femmes qui osent sortir et travailler pour leur subsistance.

Tout aussi troublant, sont les différentes formes de pression exercées sur les femmes qui ne sont pas vêtues de manière suffisamment « islamique » ou qui partagent l’espace public avec les hommes. La presse islamique insiste qu’il n’est pas approprié pour les hommes médecins d’examiner les patients de sexe féminin, et vice versa. Certains étudiants en médecine ont mis beaucoup d’efforts pour tenter d’appliquer ces règles de la charia en Turquie, mais les autorités laïques les en ont empêchés.

Tous ces exemples sortent directement du répertoire de l’Iran et de l’Arabie saoudite. Alors que nous observons des programmes officiels d’islamisation en Malaisie, au Maroc, en Algérie, en Indonésie et en Iran, nous pouvons clairement voir comment ces « pays musulmans » se transforment en « états islamiques ». Dans tous les cas, les femmes ont d’abord été forcées de couvrir leurs cheveux et leur corps, et des changements systématiques dans le mode de vie au quotidien ont ensuite été progressivement introduits. Est-ce que ça sonne familier ?

Le foulard est plus qu’un bout de tissu. Attaché avec soin pour dissimuler le cou, la gorge et les cheveux, le foulard islamique est devenu le symbole indubitable de l’islam politique. C’est pourquoi les personnes laïques ont insisté pour l’exclure des universités et des institutions gouvernementales, comme l’exigent les lois laïques. S’ils ont encore des doutes, vos lecteurs doivent être informés que le Premier ministre turc a récemment fait une déclaration publique disant quelque chose à l’effet que « …le foulard est un symbole politique, et alors ?.. » Cette déclaration révèle ses intentions et aussi celles de son parti politique islamique.

La Cour européenne des droits de l’homme a statué en faveur de l’interdiction du foulard islamique dans les universités turques en novembre 2005, disant que « le foulard semble être imposé aux femmes en vertu d’un précepte religieux qu’il est difficile de concilier avec le principe de l’égalité des sexes ». La Cour constitutionnelle turque a aussi annulé une loi conçue par l’AKP islamiste qui aurait permis aux femmes de la république laïque de porter le foulard islamique dans les universités.

Le monde occidental ne semble pas être au courant de la menace immédiate et grave qui pèse sur les droits des femmes en Turquie. Il n’y a pas un seul exemple d’un pays musulman où les droits des femmes ont progressé d’un iota après que la religion ait été politisée.

L’alternative à l’extrémisme religieux n’est pas un coup d’État militaire. Je ne justifie pas une intervention militaire comme celle du 27 avril 2008. Bien qu’il soit souhaitable de préserver l’héritage laïc d’Atatürk, cela ne devrait pas se faire au détriment des processus démocratiques normaux.

Pour parler clairement, le foulard est la tyrannie des hommes sur les femmes. Toute tentative visant à justifier cette agression directe et brutale sur les droits des femmes, que ce soit au nom de la démocratie, des droits de l’Homme, de la liberté d’expression, ou d’autres principes, revient tout simplement à prendre part à cette tyrannie.

TERRORISME ET INTERNET

Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme

Des actes d’accusation ont récemment été déposés contre deux Bédouins israéliens, membres du Mouvement Islamique. Ils sont soupçonnés d’avoir agi au nom d’Al-Qaïda. Ils sont entrés en contact avec Al-Qaïda par l’intermédiaire de sites Internet, sur la base de leur affinité idéologique avec l’Islam radical


Lire l’article en PDF sur : http://www.terrorism-info.org.il/

CUIRE LE CRABE ET LA MORALE A L'ETOUFEE

La cuisson des crabes n’est pas qu’un procédé gastronomique, tant s’en faut.

Qu’on en juge : « Plongez le crabe, les pattes vers le bas, dans une cocotte remplie d’eau froide salée de manière à ce qu’il soit entièrement recouvert. Portez à ébullition et laissez cuire pendant 25 minutes ». Le crustacé ainsi traité ne se débat pas. Il s’habitue à la chaleur croissante et le moment où elle devient insupportable correspond plus ou moins à son trépas : et hop ! A table !

Jurassic pacte

Evitons de nous croire intellectuellement supérieurs au crabe de base. En effet, nous sommes plongés depuis plusieurs années dans le bouillon dans lequel on compte nous consommer.

Porter à ébullition un pays entier demande plus de temps que le contenu d’une cocotte, mais le procédé est similaire : pourquoi changer une méthode qui donne de si bons résultats ?

On grignote donc un petit bout de liberté par-ci, on offre de menues dispenses de laïcité par-là, on laisse entendre que ceux qui s’opposent au « respect des particularismes » sont des réactionnaires (catégorie « nouveaux réacs ») voire qu’ils sont « proches de l’extrême-droite » (une accusation qui se suffit à elle-même et ne nécessite aucune preuve de sa pertinence)…

Un ou deux meurtres de juifs plus tard, on se retrouve avec une catégorie inédite d’humoristes : l’un assimile les Juifs au grrrand kkapital et les dénonce comme esclavagistes (affirmation qui ne manque pas de sel quand on se remémore le décret de Richelieu qui leur interdisait d’approcher les terres où s’effectuait le « commerce de l’ébène »).

Quelques anti-conformistes (notamment Primo) font-ils remarquer que sa rhétorique ressemble trait pour trait à celle du Front National ? On leur renvoie l’accusation en boomerang : comment osent-ils commettre un tel sacrilège vis-à-vis de cet artiste qui ne peut pas être raciste puisqu’il est lui-même métisse ?

On osait et on a bien ri quand Dieudonné a demandé à Le Pen d’être le parrain de sa petite dernière.…

Il est interdit d’interdire ?

Qu’importe, les hardis défenseurs de la liberté de penser se jettent avec enthousiasme dans la défense d’une autre victime du « lobby sioniste », un autre « humoriste historique » à qui de mauvais coucheurs cherchent noise parce qu’il a estimé que le fils du Président allait se convertir au judaïsme par intérêt.

Le fait est que pour cet hémi-neuronal anarchiste, seul l’intérêt peut justifier qu’on se convertisse à une religion en général et à celle dont il professe être l’ennemi en particulier (1).

Notre cuisson continue à petit feu et les pseudo-humoristes ne sont pas les seuls à mépriser activement les principes de la république : pour eux, « droits de l’homme » est à prendre au sens grammatical. Droits pluriels à un homme singulier par opposition à la femme en général et notamment à la sienne.

Par exemple cet Algérien qui vient de prendre deux ans de prison (dont seulement six mois fermes) pour avoir cogné sa femme (française) et lui avoir fracturé le nez. La scène s’est passée à Marseille. Certes, il fait chaud à Marseille. On suppose même que c’est la raison pour laquelle le couple – qui vit à Lille - y était en vacances.

Ce n’est pas une raison pour se livrer à la pornographie publique, a du penser Monsieur en voyant Madame relever l’arrière de son hidjab pour s’éventer la nuque. D’où sa réaction un peu vive, qui a résulté en arrêt de travail de plus de huit jours pour l’épouse.

Du communautarisme de l’humour

Combien de temps conserverons-nous levé un sourcil réprobateur vis-à-vis de la brute avant de passer l’épouse voilée par profits et pertes du fait-divers délébile ?

Combien de féministes historiques ont-elles considéré que l’Etat français manquait injustement de respect envers la culture de la femme interdite de naturalisation pour cause de port de la burqa ?

Combien de défenseurs des droits de l’homme prétendent-ils ne pas voir la différence entre la critique du terrorisme au nom de l’islam et l’antisémitisme mondain qui consiste à prendre pour acquis le fait que les Juifs aiment l’argent plus que tout ?

Combien de ceux qui pétitionnent pour Siné auraient-ils réclamé sa peau si sa réflexion avait concerné la conversion d’un homo socialiste à l’islam pour se pacser avec l’héritier d’un émir du pétrole ?

A force de considérer que les « artistes » se réduisent à ce que proclame leur étiquette, on voit déraper de plus en plus de penseurs faisandés bardés d’un éco-label MADDTS (moralité au-dessus de tout soupçon).

Les vaches ne sont pas les seules folles, dans ce pays…

Liliane Messika
Primo

1 ) « Je suis antisémite et je n'ai plus peur de l'avouer. Je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs... Je veux que chaque juif vive dans la peur, sauf s'il est pro palestinien... »
(Siné, en août 1982 sur la radio « Carbone 14 ».)

27.7.08

Les ravisseurs d'Isaac Setti exigeaient 350 000 euros

Julie CLORIS et Marisa FAION

leparisien.fr



Cet entrepreneur du Val d'Oise, enlevé le 4 juillet, a été libéré ce matin, au cours de la remise de sa rançon, s'élevant à 350 000 euros.


Trois hommes se trouvent actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, au commissariat de Versailles. Samedi matin, à 11h10, au terme d'un jeu de piste de plus d'une heure, ils ont été interceptés à Villepinte par des policiers alors qu'ils venaient chercher la rançon exigée pour libérer Isaac Setti, un entrepreneur du Val d'Oise, enlevé le 4 juillet dernier à Garges-les-Gonesse.

Son frère, Azar Setti, très ému, a raconté comment, pendant dix jours, il a parlé avec les ravisseurs, parvenant à leur cacher que la police était au courant et que des négociateurs se relayaient à ses côtés pour obtenir dans les délais les plus rapides la libération d'Isaac, sain et sauf.

Au début de l'enquête, la DRPJ de Versailles et la DCPJ de Paris ont craint un acte antisémite, compte-tenu de la confession d'Isaac Setti. Il semble que cette hypothèse soit écartée. Les ravisseurs, qui étaient quatre, n'en auraient voulu qu'à l'argent. Durant les premières heures de leurs gardes à vue, ils auraient même ajouté qu'il s'agissait «de (leur) boulot».

LE RESPONSABLE DE L'ATTENTAT DE DIMONA ELIMINE

par Yael Ancri

in arouts sheva

Dans la nuit de samedi à dimanche, des forces du Shabak et du Yamam ont encerclé la maison d'un dirigeant du Hamas à Hébron. L'opération d'arrestation du terroriste palestinien recherché s'est soldée par l'élimination de ce dernier, Shihab Natsheh, à l'issue d'échanges de tirs avec les forces israéliennes.

Un porte-parole de Tsahal a indiqué que les forces ont encerclé la maison dans laquelle se cachaient plusieurs terroristes du Hamas. Les terroristes ont refusé de se rendre et ont ouvert le feu en direction des soldats. Au cours de l'affrontement, des déflagrations ont été entendues, l'habitation étant pleine de charges explosives. Par ailleurs, la maison était située à proximité d'un atelier de produits explosifs ne devant pas servir seulement à produire les feux d'artifice des salles de mariage de la ville.

A l'issue de l'opération, les soldats ont découvert le corps du terroriste Shihab Natsheh, un ingénieur du Hamas, qui a préparé les charges explosives utilisées dans l'attentat de Dimona. Les soldats ont également arrêté le bras droit de Natsheh, Wal Bitar, et un autre terroriste du Hamas, Abe Abou-Aisha. Des sources palestiniennes ont prétendu que les forces de Tsahal avaient détruit l'habitation au bulldozer avant de trouver le corps du terroriste.

Natsheh a commandité l'attentat perpétré le 4 février dernier au cours duquel un terroriste s'est fait sauter dans le centre commercial de Dimona, assassinant une Israélienne de 73 ans, Liouvov Razdolskiya, zal, et blessant une dizaine de personnes, dont l'époux de la victime. Le policier Kobi Mor qui se trouvait sur les lieux a tiré sur un deuxième terroriste, blessé dans l'attentat, alors que ce dernier s'apprêtait à déclencher sa charge explosive au milieu des blessés et des secours. Des artificiers de Tsahal ont neutralisé la deuxième charge empêchant le terroriste d'alourdir le bilan de l'attentat.

Les brigades Izz A-Din Al-Kassam, la branche armée du Hamas, ont annoncé qu'elles se vengeraient de l'élimination de Shihab Natsheh. "Notre réaction sera rapide et douloureuse", ont indiqué les terroristes dans un communiqué.

En savoir plus : Une Israélienne assassinée dans un attentat suicide à Dimona

Les terroristes de Dimona sont venus de Judée Samarie

26.7.08

L'antisémitisme, ciment du vertige identitaire

La chronique d'Alexandre Adler du 26 juillet.

L'antisémitisme est une bien vilaine chose, même sur le plan esthétique, si l'on oublie Wagner et Céline ; en tout cas, sur le plan moral et, bien souvent, sur le plan politique, malgré les satisfactions que certains y cherchent à court terme. Mais si l'on accepte un point de vue plus immanent que transcendant, on y verra surtout les vertiges et les trébuchements de sociétés, au demeurant forts diverses, qui sont en train de perdre leurs repères essentiels.


Examinons donc, sous cet angle, l'affaire Siné. Il ne devrait pas y avoir le moindre doute sur le caractère antisémite des propos de l'auteur. Rappelons tout à trac et dans un ordre dispersé la récidive : Siné a déjà été condamné sévèrement par les tribunaux pour des propos outrageants, et avait déjà comme témoins de moralité quelques-uns des pétitionnaires en sa faveur tels le pontifiant Michel Polac ou l'amusant Guy Bedos. Sans la précaution rhétorique de l'antisionisme, ce sont les juifs qui sont présentés comme les maîtres de l'argent et de la société française. Sans préjuger de l'inévitable réponse des tribunaux, on aurait pu imaginer que la presse et l'opinion reconnaissent le tranquille courage du directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui, après avoir épuisé les moyens de sauver la face de Siné, a pris acte de l'incompatibilité morale de sa présence et de celle dudit dessinateur, caricaturiste, au sein d'une même publication.

Mais cette attitude pleine de rectitude ne plaît pas aux amis de Siné. Certains invoquent son grand âge, qui semble ne pas avoir joué à l'endroit de Maurice Papon ; d'autres lui prêtent un «tempérament d'anar» qui, à leurs yeux, justifierait tous les excès. On leur répondra sur ce point que de grands intellectuels anarchistes français, comme Octave Mirbeau et Bernard Lazare, ont été des professeurs d'antiracisme, et spécifiquement de dreyfusisme.

La réalité, c'est que le terme «anar» ne signifie pas ici l'anarchisme politique qui eut ses gloires parfois et sa dignité toujours, celui de Durruti en Espagne, de Rudolf Rocker en Allemagne, mais plutôt les borborygmes haineux des Céline de grande banlieue (dont Céline lui-même) qui font régulièrement leur apparition dans notre paysage littéraire comme autant de bulles de méthane sur un étang pollué. Le cas Siné est éminemment plus simple, en ce que l'auteur n'a jamais été anarchiste mais bien davantage stalinien endurci. On le retrouve ainsi quasi-éditorialiste graphique de la revue Révolution que le communiste néostalinien d'alors, Jacques Vergès, édite à la fin des années 1950 pour fustiger le XXe congrès du Parti communiste de L'Union soviétique, et exalter la résistance de Mao et de l'Albanais Enver Hodja.

Qu'est-ce qui unit de part le monde un islamiste marocain, un communiste russe déçu, un pasteur africain-américain ségrégationniste à l'envers, un intellectuel anglais semi-aristocratique et antiaméricain… et un adversaire rabique du président Nicolas Sarkozy, qui voit en lui l'inacceptable promotion de l'étranger ? L'antisémitisme sert ici de ciment à un authentique vertige identitaire. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Et pourquoi les juifs semblent-ils ne pas souffrir de ce même vertige ? La réponse est d'ailleurs simple : les juifs aussi, de part le monde, souffrent de ce même vertige. Mais revenons un instant sur la haine antisarkozyste : on aura beau rappeler que le président n'est ni juif par la religion ni même très majoritairement par l'origine, de même qu'on constatera que le président s'est illustré depuis un an par une attention sans faille aux difficultés du monde arabe et a incarné, parfois à tort à mon avis, un recentrement assez sceptique de la politique européenne de la France : qu'importe, dans une mondialisation impétueuse que certains, à droite comme à gauche, vivent comme une agression permanente, un homme, Nicolas Sarkozy, proclame, sans cesse, qu'il est une opportunité pour une France qui peut se secouer de la rancœur petite-bourgeoise de la corporation et de l'éloge de la paresse, et voici que les antisémites, comme un essaim de mouches, s'en prennent à sa personne, ou, le cas échéant, à celle de son fils.

Le degré d'horreur et de mépris que cette attitude produira chez nos concitoyens, au-delà des clivages politiques traditionnels, est un test en grandeur réelle de la santé de notre corps politique. La France tombe souvent très bas, mais se relève ensuite plus haut que n'importe laquelle des autres nations de l'Europe. Aujourd'hui, on voit en tout cas qui a la trempe d'un Zola, d'un général Picard : c'est Philippe Val. Et qui a la bassesse de Drumont, de Maurras ou de Bernanos : ce sont les pétitionnaires semi-trotskistes en faveur de l'éternel stalinien Siné.
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Soudan/Darfour : Khartoum menace de mettre fin au mandat de la MINUAD

Le Soudan a prévenu ce vendredi qu'il « pourrait demander » le départ de la Mission hybride des Nations unies et de l’Union africaine (MINUAD) du Darfour si le président Omar el-Béchir était visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). « Nous disons à la communauté internationale qu'en cas d'inculpation de notre président Omar el-Béchir, nous ne pouvons pas être responsables du bien-être des troupes étrangères au Darfour », a déclaré un conseiller du président soudanais, Bonal Malual. Rappelons que Khartoum ne reconnaît pas la CPI, et se refuse déjà à livrer le ministre des « Affaires humanitaires » Ahmed Haroun, et le milicien janjawid Ali Kosheib, contre qui des mandats d'arrêt ont été lancés l'an dernier.

Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a demandé le 14 juillet dernier à la cour d’émettre un mandat d’arrêt à l’encontre d’Omar el-Béchir, pour « génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre » commis au Darfour depuis 2003. Les juges ne devraient pas rendre de décision avant 2 ou 3 mois, mais des menaces ont déjà été proférées sur la sécurité du personnel de la MINUAD. Celle-ci a immédiatement commencé le rapatriement de son personnel non-essentiel, alors que se poursuivent des attaques des « miliciens arabes », soutenus par Khartoum. Un soldat de la MINUAD a ainsi été abattu le 16 juillet lors d'une patrouille à l’ouest de la région.

TEXTE REPRIS DU SITE DE L'ESISC

TEHERAN N'AURA PAS SES MISSILES RUSSES S-300

Iran : La grosse colère de Moscou

Téhéran cherche à renouer le dialogue avec Washington et cela déplaît très fortement à Moscou. Tout a basculé le 23 juillet après un discours d’Ahmadinejad invitant Washington à se montrer plus souple avec l’Iran. Moscou a alors bloqué les travaux d’achèvement de Bouchehr. Il vient d’imposer deux autres punitions aux mollahs suite aux propos d’Aghazadeh, un autre représentant du régime des mollahs.

De passage à Vienne, le 24 juillet, Aghazadeh, le responsable du programme nucléaire iranien, a clairement déclaré que Téhéran pouvait contribuer à améliorer la situation en Irak, si « on » (c’est-à-dire Washington) acceptait de dialoguer avec la république islamique d’Iran.

Cette fois Moscou a décidé de taper très fort en arrêtant sa coopération avec Téhéran dans deux très importants projets en cours : la livraison des missiles russes S-300 annoncée avant le 23 juillet, et une adhésion de l’Iran à l’Organisation de Coopération de Shanghaï qui avait également été annoncée le 18 juillet par Moscou, à la veille de la rencontre de Genève.

L’adhésion ratée| L’OCS englobe un espace de commerce, mais surtout un pacte militaire qui accorde à ses adhérents la protection conjointe des armées russe et chinoise. En cas d’agression par un autre Etat tiers, la Chine et la Russie sont tenues d’intervenir aux côtés de leurs alliés. On devine l’intérêt une telle adhésion pour Téhéran. Cependant, Moscou ou Pékin se sont toujours méfiés des mollahs qu’ils soupçonnaient de chercher à profiter de cette protection pour avoir les mains libres dans son bras de fer avec Washington. Les deux plus puissants adversaires de Washington ont donc refusé toutes les requêtes d’adhésion de Téhéran. Cependant, à la veille de la rencontre de Genève, le ministère russe des Affaires étrangères (MID) a annoncé sa décision de mettre fin au « moratoire (sur l’élargissement) en vigueur depuis deux ans » pour étudier la demande de l’Iran et du Pakistan.

Après les invitations répétitives lancées par Téhéran à l’administration Bush, Moscou a décidé de mettre fin à cette initiative de la manière la plus sèche. Lavrov, le ministre russe des affaires étrangères a simplement annoncé que la question de l’élargissement de l’Organisation de coopération de Shanghai, notamment à l’Iran, n’avait pas été évoquée lors du sommet des chefs de la diplomatie des pays de l’OCS à côté de Douchanbé au Tadjikistan.

L’affaire des S300| En septembre 2007, l’agence Reuters avait affirmé que Moscou avait commencé la livraison des premières batteries de missiles S300 à l’Iran. L’information s’est avérée non fondée. Puis en décembre 2007, le ministre iranien de la défense a annoncé la livraison à l’Iran de 5 batteries de missiles S300, mais Moscou a démenti suite à des révélations iraniennes sur l’exigence des russes de déployer les missiles en Iran comme une réplique au système anti-missile ABM que les américains souhaitent déployer en Pologne et en Tchéquie. Il est certain qu’à cette époque les instructeurs russes avaient déjà formé les techniciens iraniens chargés de réceptionner et déployer ces missiles.

Plus récemment le 22 juillet, c’est-à-dire à la veille du discours d’Ahmadinejad, la presse israélienne a annoncé que cette livraison contrariée allait reprendre en septembre pour finir vers le début 2009. Moscou n’a pas démenti cette information. Mais, les deux discours pro-Washington de Téhéran ont modifié les plans de livraison de Moscou.

Ce 25 juillet, Rosoboronexport, l’organisme de production et d’exportation d’armes russes, a annoncé que selon les conventions internationales, l’Iran avait bel et bien droit à ce genre de missiles et Moscou le droit de les lui livrer, mais que néanmoins, cet organisme avait décidé de ne pas le faire. Rosoboronexport n’a pas jugé nécessaire de fournir un motif à ce refus. Il a également précisé qu’il ne pouvait fournir aucun calendrier pour une future livraison, ajoutant que « cela dépendrait de ce qui adviendrait prochainement ».

Pour frustrer encore plus les mollahs, Moscou a ostentatoirement fait savoir sa décision de livrer le même jour plusieurs batteries de missiles S-300 à Hugo Chavez en visite en Russie. Le ministère russe de la défense chargé de conclure la vente a précisé qu’une fois les S-300 livrés au Venezuela, « les éventuels ennemis de ce pays auront du mal à le punir par des frappes contre ses installations pétrolières ». Il n’y a pas que Téhéran qui soit maître dans l’art des messages indirects.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

25.7.08

SINE ET SES ROUBIGNOLES....

Elisabeth Levy a raison : en France, le pays de la Liberté d’expression, on a le droit de déconner aux dépens des autres ! …. ( ici ) pardi !
Siné , selon elle , claironne qu’il préfèrerait se « couper les roubignoles » .
Ce qui fait rire certains qui racontent que Sine ne peut pas couper ce qu’il n’a pas !
D’autres, au contraire, pensent qu’il en a deux paires de roubignoles : une paire devant et une autre derrière .
Ses amis ajoutent même que les roubignoles de derrière sont interchangeables et multiethniques : africaines, maghrebines, iraniennes.
Cela doit réjouir Guy Bedos , Gisèle Halimi et Dieudonné eux qui sont favorables
à la diversité .
Tiens il serait intéressant de voir comment Charly Hebdo pourrait illustrer tout
cela…..Ha …Ha…Ha….

AGRESSION ANTISEMITE AU KREMLIN BICETRE


Agression verbale à caractère antisémite contre un groupe d’enfants juifs d’un centre aéré

BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ANTISEMITISME
8 Bd St Simon 93700 DRANCY

LE PRESIDENT
Sammy GHOZLAN
0609677005


Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme dénonce et condamne les agressions verbales à caractère antisémite proférées le lundi 21/07/08 après-midi contre un groupe d’enfants juifs de 7 à 13 ans au Kremlin Bicêtre.
Selon la directrice du Centre aéré de la Communauté juive du Kremlin Bicêtre, le groupe a été pris à parti par des gamins qui leur ont lancé des injures et traité de « sales juifs ». Après que l’animatrice se soit interposée ce sont des groupes de jeunes gens plus âgés qui sont venus renforcer les premiers agresseurs et intimider les enfants juifs qui ont du quitter le Parc Municipal Pinel.
Nous demandons aux services de police de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs. Nous recommandons à la Directrice du Centre aéré de déposer une plainte plutôt qu’une main courante que le commissariat a préféré enregistrer selon la Directrice du centre.
Les enfants sont choqués et traumatisés. Nous considérons qu’il est intolérable que dans notre pays, les enfants parce qu’ils sont juifs soient pris à parti et insultés dans les espaces publiques ( rues, écoles, jardins, restaurants, parcs, etc…)

24.7.08

Al Qaida étend son réseau en recrutant des Occidentaux

Infolive.tv

Selon le Mossad et les renseignements militaires, le Jihad, mouvement de la guerre sainte dans l’Islam radical, embrigaderait et endoctrinerait de plus en plus de citoyens des pays occidentaux afin de perpétrer des attaques terroristes en Israël et dans le monde occidental.

En Israël, le Conseil de sécurité nationale a décidé ce mercredi d’entamer des discussions relatives à ce nouvel enjeu avec des représentants du Mossad, du Shin Beth et des renseignements militaires Aman.

Les ministres israéliens ont en effet été informés de la présence grandissante d’activistes du Jihad au Liban, en Jordanie et dans le Sinaï, mais aussi de tentatives d’infiltration d’Al Qaida sur le territoire israélien pour perpétrer des attaques terroristes.

L’organisation terroriste se servirait de ces ressortissants des pays occidentaux. Bénéficiant de leurs passeports, leur arrivée en Israël paraît plus anodine. Il existe de plus en plus de cas de ces individus ayant subi un réel endoctrinement et qui auraient tenté de perpétrer des attaques terroristes.

C’est le cas d’Adam Yehiye Gadahn, un américain de descendance juive qui est récemment apparu dans une vidéo d’Al Qaida. Richard Reid, citoyen britannique est quant à lui connu comme étant le « poseur de bombes de chaussures ». Recruté par Al Qaida, il purge actuellement sa peine de perpétuité aux Etats-Unis pour avoir planifié la destruction d’un avion à l’aide d’explosifs en plastic cachés dans ses chaussures.

Le chef adjoint du Conseil de sécurité nationale Shaul Shay a déclaré que la plus grande menace auquelle est confronté Israël provient d’activistes extérieurs et non de combattants des Territoires palestiniens ou de la bande de Gaza. Selon lui, les précédentes attaques perpétrées contre des intérêts juifs et israéliens à l’étranger, notamment en Turquie et au Kenya, démontre le niveau d’efficacité d’Al Qaida à l’étranger.

Les représentants des différents services de renseignement ont également déclaré que la menace visait tous les pays occidentaux, les régimes démocratiques et les Etats arabes modérés. Le mouvement du Jihad pourrait en outre, coopérer avec les composantes extrémistes du Hezbollah et du Hamas en utilisant Internet et d’autres technologies de transfert d’informations pour coordonner, recruter et gérer les terroristes.

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a exhorté les agents de renseignement à continuer la centralisation des informations, à poursuivre leurs efforts en matière de contre-terrorisme

COMMUNIQUE DE LA MAIRIE DE PARIS


A l’initiative de la Mairie de Paris, une cérémonie de dépose des portraits des soldats israéliens Ehud Goldwasser et Eldad Regev, assassinés par le Hezbollah, et de réinstallation du portrait de Gilad Shalit, enlevé par le Hamas aura lieu ce vendredi 25 juillet à 11h au jardin Rabin dans le 12e arrondissement (entrée par le 41 rue Paul Belmondo).
Tous les Parisiens sont invités à cette cérémonie.

23.7.08

LE HAMAS PROFITE DE LA TREVE AVEC ISRAEL POUR POSER DES MINES A GAZA

Le Hamas s'est servi du cessez-le-feu avec Israël pour planter des mines dans toute la bande de gaza, a déclaré mardi le chef du Shin Bet, Yuval Diskin.
Un homme armé du Hamas...


S'exprimant lors de la réunion hebdomadaire de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, à la Knesset, Diskin a déclaré que l'organisation possédait des rockets qui pouvait atteindre Kiryat Gat, voir Ashdod.

Diskin a réaffirmé son opposition à la trêve, déclarant qu'elle ne bénéificiait qu'au Hamas puisqu'elle permettait au groupe de se reconstruire et de se renforcer. Il a insisté sur le fait qu'en dépit des exigences israéliennes, le Hamas continuait à faire passer des armes dans la bande de gaza, à un rythme régulier.

Le chef du Shin Bet a déclaré que pour combattre le terrorisme de façon efficace, Israël devait positionner des troupes à l'intérieur des Territoires.
Il a fait mention de la baisse des attaques terroristes venant de Judée Samarie, ces dernières années, en raison de l'importante présence de Tsahal dans la région et des opérations d"incursion. C'est, selon lui, la solution qu'il faut adopter pour réduire les attaques venant de Gaza.
in JPOST.COM

22.7.08

TZIPI LIVNI ETAIT UN AGENT DU MOSSAD

News: ISRAEL FRANCE MOSSAD - C'EST OFFICIEL : TZIPI LIVNI ETAIT ESPIONNE A PARIS - ELLE MENAIT DES ACTIONS OFFENSIVES


Par Youval Barzilaï
Rubrique: Renseignement
in ISRAELVALLEY

REVELATIONS - Tzipi Livni,la Ministre des Affaires Etrangères et très sérieuse candidate pour devenir Premier Ministre à la place de Ehoud Olmert, a été en action à Paris lors de son passage au Mossad. Elle a dirigé une « safe house » maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli, pour ses collègues du Mossad.

Cette information qui était jusqu’à ce jour un “secret d’Etat”, a été confirmée ce soir à la TV 1ère Chaine par une journaliste vedette qui, chose très rare, a affirmé en direct et en lisant à la mode ancienne un texte écrit sur une feuille : “ce que je déclare ce soir est passé sous la censure du Mossad”.

Le passé de Tzipi Livni intéresse beaucoup les israéliens qui veulent savoir si la Ministre pourra “tenir le coup” en cas de crise militaire majeure en Israël. A t-elle le profil d’une tueuse ? C’est la question numéro 1 des journalistes qui tentent de scruter le passé de Tzipi Livni.

La désastreuse expérience de Amir Peretz, syndicaliste devenu en quelques mois le plus mauvais Ministre de la Défense, a laissé des traces.

La rumeur en Israël sur Tzipi Livini, et jamais confirmée : “elle a dirigé à Paris une équipe du Mossad qui a liquidé des terroristes en Europe”

SELON LE SERIEUX SITE BAKCHICH que nous citons (un article écrit avant la révélation de ce soir) : “Dans le passé, Tzipi Livini a travaillé comme agent pour le Mossad mais on ne sait pas avec exactitude pour combien de temps ni pour quelles missions car elle refuse encore aujourd’hui d’en parler. On sait toutefois qu’elle a été un agent clé en Europe pour au moins quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France (elle est francophone) où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ».

Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ?”

ISRAEL: ATTENTAT A JERUSALEM


Un terroriste à bord d'une tractopelle a heurté cet après-midi plusieurs voitures et un autobus. Il a blessé cinq personnes dont une grièvement.

L'attentat a eu lieu à l'angle des rues King Georges et Keren Hayeasod

On se sait pas encore d'où venait le tractopelle, étant donné qu'aucun chantier de construction ne se trouvait à proximité du lieu de l'attentat .

De nombreux policiers se trouvaient sur le lieu de l'attentat en raison de la visite du candidat américain aux élections présidentielles, Barack Obama, le terroriste a alors été immédiatement tué par un garde-frontière. Des civils se sont également rués pour neutraliser le terroriste.

Selon les premières informations, il aurait reproduit le scénario utilisé lors de l'attentat du 2 juillet dernier.

Jérusalem a mis une ligne d'appel d'urgence pour tous renseignements sur l'attentat : 1 255 02 31 06


UPDATE
Nouvel attentat au tracteur à Jérusalem : 11 blessés et le terroriste abattu
22 juillet 2008 - InfoLive.tv

Un conducteur de tracteur a de nouveau tenté d’écraser des piétons dans la rue Keren Hayessod. Le conducteur a été abattu par un civil et un agent de la police frontalière. Il y aurait 11 blessés dont un grave. Le terroriste à bord d’une tractopelle a heurté plusieurs voitures et un autobus vers deux heures de l’après midi. Selon les premières informations, il aurait reproduit le scénario utilisé lors de l’attentat du 2 juillet dernier

UPDATE
Attentat à Jérusalem
"Le courage d'Amal Ganem, de la communauté druze, a prouvé notre loyauté envers Israël. Ganem, est un exemple pour des milliers de jeunes druzes qui servent l'Etat d'Israël", a déclaré le cheikh Muafiek Tarif, un des leaders druzes d'Israël, au sujet du garde-frontières Amal Ganem qui a neutralisé le terroriste mardi à Jérusalem.

MANOEUVRES MARITIMES POUR UN BLOCUS NAVAL SUR L'IRAN

Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France vont lancer des manœuvres en mer pour un blocus naval sur l’Iran
rapport exclusif DEBKA file
Adaptation française desinfos.com

Le porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino, a dit qu’il espérait que l’Iran ne "raterait pas une occasion d’accepter" l’ensemble des mesures incitatives. Des sources militaires de DEBKA file rapportent que l’opération "Brimstone" commençant à partir du lundi 21 Juillet, vise à renforcer les militaires pendant les deux semaines d’ultimatum que les six puissances mondiales ont donné samedi à l’Iran à Genève pour accepter la suspension de l’enrichissement de l’uranium ou de faire face à des sanctions et à l’isolement.

Après l’avertissement de mesures punitives contre l’Iran, Condoleezza Rice a rencontré les six membres du Conseil de coopération du Golfe ainsi que l’Égypte, la Jordanie et l’Irak à Abou Dhabi. Tout d’abord, elle avait reçu des informations du sous-secrétaire d’État William Burns.

La rétention des produits pétroliers raffinés à l’Iran serait exercée par le biais du blocus naval international partiel de ses ports du Golfe.

Vont prendre part aux 10 jours d’exercice dans l’océan Atlantique plus d’une douzaine de navires, y compris les porte-avions américains "Theodore Roosevelt" et le "Iwo Jima", le sous-marin français "Amethyste" et un porte-avions de la Grande-Bretagne le "HMS illustrious", ainsi qu’une frégate brésilienne.

Six navires de la Norfolk Naval joueront le rôle de forces "ennemies".

À peu près 15000 marins seront impliqués dans l’opération "Brimstone". Les deux "Roosevelt" et "Iwo Jima" seront déployés au Moyen-Orient dans les prochains mois.

L’exercice est prévu pour fin Juillet, deux jours avant que l’ultimatum des États-Unis et de l’Europe à l’Iran expire. Immédiatement après que les négociations de Genève se soient soldées par un échec, le Département d’État américain a publié une déclaration donnant à Téhéran la possibilité de "coopération ou de confrontation."

Un blocus partiel de l’Iran, un élément clé des nouvelles sanctions, serait limité à la fourniture à l’Iran de carburant et d’autres produits pétroliers raffinés - pas de denrées alimentaires ou autres produits de base. À court de capacité de raffinage, l’Iran doit importer 40 pour cent de sa consommation de carburant et sera obligée de réagir à l’arrêt.

L’opération "Brimstone" possède deux caractéristiques frappantes :

1. Elle comprendra pour la première fois le commandement des unités expéditionnaires de l’US Navy qui sont formérs pour opérer dans les eaux côtières et les cours d’eau, telles que les eaux côtières du golfe Persique et les petites îles autour de son chokepoint, le détroit d’Ormuz. Les Gardiens de la Révolution iranienne et ses unités marines sont postés sur ces îles. La force internationale devra contrôler les îles pour assurer un passage libre à l’expédition du pétrole aux marchés mondiaux.

2. Les ponts du "Roosevelt" accueilleront pour la première fois des avions français de combat Rafale qui se partageront l’espace avec des avions de guerre US, car le seul transporteur français le "Charles De Gaulle" est en entretien.

Nos sources militaires notent que des avions de chasse français du "Charles De Gaulle" ont, dans le passé, effectué de courts embarquements et des exercices de décollage sur des transporteurs américains, mais jamais n’ont pris part à un exercice de coopération opérationnelle.

Cet effort signifie que le président français Nicolas Sarkozy est pleinement attaché à une co-action militaire US-Europe si cela est nécessaire, afin d’arrêter les progrès de l’Iran vers l’arme nucléaire.

Dans un discours à la Knesset à Jérusalem le Lundi 21 Juillet le Premier ministre britannique George Brown a déclaré : "L’Iran doit suspendre son programme nucléaire et accepter notre offre de négociations ou, de plus en plus, faire face à l’isolement et à la réponse collective, non d’une nation, mais de nombreux pays."

Le porte-parole de Brown a déclaré que le Premier ministre n’a pas exclu "des sanctions étendues sous une certaine forme sur le secteur pétrolier et gazier" en Iran. Selon les sources, cela pourrait entraîner des sanctions sur les pièces de rechange pour Téhéran limitant ainsi les capacités pétrolières nationales de raffinage.

Soumettez vos réactions à Desinfos.com

21.7.08

Nouvelles du conflit israélo-palestinien (8-15 juillet 2008)

Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme

Globalement, la trêve est toujours en vigueur malgré quelques violations sporadiques, notamment de la part de cellules du Fatah. Durant la semaine écoulée, trois roquettes et six obus de mortier ont été tirés en direction des centres urbains du Néguev occidental lors de quatre incidents distincts. En réponse, Israël a fermé les terminaux de la bande de Gaza pour de courtes périodes. A Jérusalem, deux gardes-frontières ont été blessés dans une fusillade près de la Porte des Lions. Il s’agit de la troisième attaque terroriste commise à Jérusalem ces derniers mois.

lire l’article en PDF sur : http://www.terrorism-info.org.il/

RISQUE D'ATTENTAT DANS LE NORD D'ISRAEL

israel-infos.net

Le chef des renseignements militaires, Amos Yadlin, a déclaré dimanche qu’il « existe un risque de voir le Hezbollah organiser un attentat à la frontière israélo-libanaise ». Selon lui, les milices chiites pro-iraniennes estiment qu’outre la libération, ultra-médiatisée au pays du Cèdre, de Samir Qountar, il existe encore « de nombreux problèmes à régler » avec l’Etat hébreu, parmi lesquels les fameuses Fermes de Shebaa, ce territoire contrôlé par Tsahal que revendique le parti de Dieu dirigé par Hassan Nassrallah.

Lire l’ensemble de la revue de presse de "israel-infos.net"

« D’une part, les ennemis d’Israël se préparent à un été qui pourrait être mouvementé, et dans cette perspective, ils ne cessent de s’armer et de se renforcer », a notamment déclaré le général Yadlin, « mais d’autre part, ils ne veulent pas que la prochaine guerre éclate tant que Bush est président des Etats-Unis ».

Il a par ailleurs indiqué que la Syrie, qui tente de briser son isolement diplomatique, de modifier son image et son statut, sur la scène internationale, en multipliant notamment les déclarations de nature « plutôt encourageante », n’en continue pas moins à offrir son aide à l’organisation fondamentaliste : « Le régime de Damas persiste à soutenir, et à structurer, la puissance militaire des troupes de Nassrallah », a-t-il souligné.

Rappelons que ces déclarations interviennent alors que le Hezbollah a annoncé, dans la journée de samedi, que ses miliciens ont le « devoir » de « venger l’assassinat d’Imad Moughnieh », liquidé il y a quelques mois en plein cœur de la capitale syrienne, au cours d’une opération attribuée à Israël, qui nie pourtant toute implication dans l’affaire.

Diplomatie

Réconciliation Koweït - Irak

Dix sept ans après la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Irak baasiste de Saddam Hussein, le Koweit a nommé un ambassadeur à Bagdad. Il s'agit du général Ali Moumen, dont l'arrivée dans la capitale a été saluée, par l'ensemble de la presse locale, comme un «pas décisif vers la réconciliation entre les deux pays».

Sécurité

Olmert : agir contre "le terrorisme intérieur"

Houssan Dawyat, l'auteur du récent «attentat à la pelleteuse», perpétré en plein centre de Jérusalem, au cours duquel trois personnes ont été tuées, et des dizaines d'autres blessées, a été enterré, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Tsour Baher, village de l'est de la capitale d'où il était originaire et où les forces de l'ordre avaient pris position, peu avant, afin d'éviter tout débordement.

Des proches de la famille du terroriste avaient entamé, dès le lendemain de l'attentat, la construction d'une «tente du deuil», où sont traditionnellement accrochés, du moins en pareilles circonstances, des drapeaux du Hamas, du Djihad islamique, du Hezbollah et autres banderoles ornées de versets du Coran et célébrant les «martyrs», d'ordinaire qualifiés de «combattants d'Allah».

Sur ordre de la police, cette tente a été démontée, tandis qu'au sein du gouvernement, plusieurs voix continuent à s'élever en faveur de la destruction pure et simple de la maison du terroriste.
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a notamment déclaré qu'il s'agit de «faire montre de fermeté vis-à-vis des citoyens israéliens coupables d'actes de terrorisme», avant d'ajouter : «S'il faut démolir leur maison pour les dissuader de massacrer nos civils - nous les démolirons ; et s'il faut les priver de tout avantage social, nous les en priverons».
Qountar prône la "guerre à outrance" contre Israël

A peine libéré, Samir Qountar, le terroriste libanais d'origine druze, auteur du massacre de Naharya, en 1979, qui a passé trente ans dans une prison israélienne, a déclaré, au cours d'une «cérémonie marquant son retour à Beyrouth» : «Je ne suis rentré de Palestine occupée qu'afin de me préparer à y retourner, avec les combattants de la résistance».

Il s'est par ailleurs engagé à faire «amèrement regretter aux sionistes l'époque d'Imad Mougnhieh», le numéro deux du Hezbollah liquidé, il y a quelques mois, en plein cœur de Damas, avant d'expliquer qu'il avait désormais l'intention de se lancer dans une «guerre à outrance» contre l'Etat hébreu.
Liban :"Messages téléphoniques"

Plusieurs agences de presse libanaises ont annoncé, jeudi après-midi, que l'Etat hébreu s'est «lancé dans une guerre psychologique», consistant notamment à diffuser des «messages téléphoniques» mettant en garde les habitants de Tyr, et d'autres régions du pays, contre «la collaboration avec le Hezbollah».

Selon ces informations, cette «campagne d'intimidation» a été suivie par une «violation de l'espace aérien du Liban, lorsque des appareils israéliens ont survolé, dans la nuit de mercredi à jeudi, le sud du pays, et sont même passés au-dessus de Beyrouth».
Aucun porte-parole de l'armée n'a réagi à cette annonce.
Les médias locaux ont indiqué que cet «enregistrement» - qui est parvenu à des «centaines de particuliers» et qui se termine par la formule «Bien à vous, de la part d'Israël» - stipule qu'en cas d'opération des milices chiites à la frontière israélienne, Tsahal réagira «en exerçant des représailles immédiates».

Judaïsme

Judaïsme ougandais

Plus d'un siècle après le projet, vite avorté, de création d'un Etat juif en Ouganda, deux cent cinquante membres de la communauté Avyouda (littéralement : le peuple de Judée), établie à l'est du pays, ont choisi de se convertir, la semaine dernière, au judaïsme, sous la direction spirituelle du rabbin Gershon Sizomo, tandis cinq cents autres personnes doivent prochainement adopter la loi mosaïque.

De tendance "conservative", réputé pour sa très vaste érudition dans les domaines théologiques et profanes, le rabbin ougandais, qui a notamment étudié le judaïsme à Los Angeles, a réintégré sa communauté d'origine il y a quelques mois, pour y former des talmudistes, fonder une académie religieuse, et assurer une éducation juive à la jeunesse.
Il est par ailleurs membre de l'organisation «En toutes les langues», laquelle offre un soutient aux communautés judéo-africaines, de plus en plus nombreuses au Zimbabwe, au Mozambique, au Ghana et au Kenya.

Monde arabo-musulman

Plusieurs blessés à Amman


Attentat en Jordanie : un homme armé a ouvert le feu, jeudi matin, sur un groupe de touristes libanais, qui visitaient l'amphithéâtre romain, à Amman, pensant vraisemblablement s'attaquer à des touristes israéliens.

Le terroriste a réussi à prendre la fuite, avant de se trouver encerclé par les membres d'une unité spéciale de la police de la capitale : il s'est alors tiré une balle en pleine tête, après avoir crié «Allah est grand». L'opération n'a pas été revendiquée.
Un premier bilan, diffusé en milieu de matinée par les services médicaux, faisait état de «nombreux blessés». L'agresseur, quant à lui, se trouve dans un état désespéré.

Etranger

Al Hayat : la "frustration" des israéliens

Le quotidien saoudien Al Hayat, qui paraît à Londres, a longuement traité, dans son édition de mercredi, de la «tristesse» et de la «frustration» des israéliens «auxquels le Hezbollah, à l'issue d'âpres négociations, a restitué des corps plutôt que des militaires vivants».

Selon le journal, «les cercles politiques israéliens sont très préoccupés par l'image de leur pays sur la scène internationale», alors que la libération des détenus libanais, parmi lesquels Samir Qountar fait figure de «héros», constitue aux yeux de «tous les libanais, chiites ou autres», et par-delà, «de l'ensemble du monde arabe», une «victoire indiscutable» pour l'organisation fondamentaliste pro-iranienne de Hassan Nassrallah.
Enfin, Al Hayat soulignait que «de nombreux observateurs israéliens» tentent d'évaluer «l'influence que cet échange aura, à n'en pas douter, sur les négociations avec le Hamas visant à permettre le retour du soldat Guilad Shalit auprès des siens».
Diffusion "diabolique"

Le site Internet du Hezbollah continuait, jeudi, à diffuser des images de membres et autres «bouts de corps» de soldats israéliens, tués lors de la seconde guerre du Liban et «récupérés» par les miliciens chiites, après les combats.

Selon Al-Manar, la chaîne de télévision contrôlée par le parti de Dieu, ces photos, dont la diffusion a été qualifiée de «diabolique» par les médias israéliens, ont «suscité l'effroi» au sein de Tsahal et parmi «toute la population sioniste».
Un porte parole de l'organisation pro-iranienne a par ailleurs «promis» de mettre en ligne, dans les jours à venir, de nouvelles photos de «cadavres sionistes».

Nouvelles brèves

Israël, le 17/07/08

Politique : Selon une enquête de Panorama, 60% des membres du parti Kadima estiment qu'Ehud Olmert devrait renoncer à se présenter aux élections primaires de sa formation, en septembre prochain. La chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, est en tête des sondages, non loin du ministre des Transports, Shaoul Mofaz.

Autorité palestinienne : Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas à Gaza, prévoit, suite à l'échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah, de se montrer plus exigeant ; ''Les Israéliens payeront le prix fort pour la libération de Guilad Shalit''.

Sécurité : Des Palestiniens ont jeté des pierres contre un camion israélien en Samarie, près de Naalin, non loin de la barrière de sécurité avec la bande de Gaza. Le pare-brise a explosé, mais le conducteur n'a pas été blessé.

Société : 50% de réduction sur le montant des amendes de stationnement, pour les contrevenants payant immédiatement leur procès verbal. Cette proposition de loi vient d'être adoptée par l'Assemblée en lecture préliminaire.

Environnement : Plusieurs équipes de pompiers tentent de maitriser un important feu de brousse qui s'est déclaré près du quartier de Har Nof à Jérusalem; on ne déplore aucun blessé.

Environnement : Le parti des Verts souhaite empêcher le tournage de l'émission Kohav Nolad (une étoile est née) sur les plages du lac du Kinneret. Les écologistes ont adressé une lettre au ministère de l'Intérieur, expliquant les nombreuses atteintes aux lois pour l'environnement, qu'occasionnerait cet évènement.

Sécurité : Tsahal a arrêté cette nuit un activiste recherché, dans un village palestinien près de Ramallah. Le suspect a été confié aux services de sécurité pour interrogatoire.

Société : A 10 heures ce matin, des milliers d'israéliens, dont 5000 enfants membres de mouvements de jeunesse, se tiendront avec des drapeaux aux différents carrefours de la route empruntée par le cortège funéraire d'Ehud Goldwasser, et plus tard dans la journée pour Eldad Regev. "Tandis que nos ennemis festoient, nous accompagneront nos soldats avec dignité et courage, et notre message au Hezbollah et au monde entier, sera : le peuple juif est uni et se tient toujours derrière ses enfants" a déclaré l'un des organisateurs de ces manifestations.

Société : Un parachutiste amateur a été blessé lorsque son parachute s'est écrasé sur le plateau du Golan. Les secours se sont rendus sur place pour lui prodiguer les premiers soins.

Société : Accidents de la route: un homme a été tué, percuté par un camion sur un passage clouté de Tibériade. Au cours d'autres accidents de circulation plusieurs personnes ont été blessées, dont une à Tel Aviv, renversée par une voiture et grièvement atteinte.

Divers : Le corps d'un homme d'une trentaine d'années a été repêché du port de Tel Aviv, alors qu'il était coincé entre les rochers. Il a été transféré à l'institut médico-légal d'Abou Kabir afin d'être identifié.

Nouvelles brèves, International

Monde, le 17/07/08

USA : Le Pentagone a annoncé l'acquisition de plusieurs bateaux militaires, et de matériel naval par Israël, pour un budget total de 1.9 milliards de dollars.

ESPAGNE : Le roi d'Arabie Saoudite a prononcé le discours d'ouverture à Madrid du congrès mondial pour le dialogue entre les religions. Abdallah Ben Abad Al-Aziz a appelé à une pacification générale, en rappelant que les religions sémites avaient beaucoup en commun. Notons cependant que les dirigeants religieux juifs ou israéliens n'ont pas été invités.

CUBA : Alors que la défense avait demandé le report du procès de Salim Hamdan, ancien chauffeur de Ben Laden, un juge fédéral a décidé à Washington que le procès s'ouvrirait bien comme prévu lundi prochain, devant un tribunal d'exception à Guantanamo.

05:24 USA : Le Sénat a approuvé l'octroi d'une aide internationale de 48 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, afin de combattre les épidémies, par le traitement et la prévention du SIDA, de la tuberculose et de la malaria au niveau mondial. Il s'agit d'un triplement des fonds du programme d'aide humanitaire médicale des Etats-Unis, destiné en grande partie à l'Afrique.

VENEZUELA : Le président entamera vendredi une tournée à travers la Bolivie, le Nicaragua, l'Espagne, la Russie, la Biélorussie et le Portugal. Hugo Chávez a précisé qu'il s'agit de renforcer les liens, de découvrir de nouvelles opportunités commerciales et aussi de "neutraliser les forces négatives des élites impérialistes".

JAPON : Pour des raisons encore imprécises, un avion d'Air Corea à destination de New York, avec 322 passagers à son bord, a du atterrir en urgence à Hokkaïdo.

INDONESIE : Un homme de 38 ans a succombé à la grippe aviaire, portant à 111 morts le bilan dans ce pays, le plus touché dans le monde par la maladie. Abdul Kadir est mort le 10 juillet dernier, mais les autorités retardent les annonces de décès dus à la grippe aviaire.

COREE DU SUD : Les propriétaires de chiens peuvent désormais cloner leur animal de compagnie préféré. Deux laboratoires du pays offrent cette possibilité pour une facture pouvant atteindre jusqu'à 100.000 dollars.

NATIONS UNIES : Les représentants africains aux Nations unies tentent d'obtenir le soutien de la Russie et de la Chine afin d'éviter les poursuites pour crimes de guerre au président soudanais Omar el-Béchir contre lequel, un mandat d'arrêt a été lancé par le procureur de la Cour pénale internationale. "La quête de justice ne doit mettre en danger les autres priorités au Soudan", a souligné Dumisani Kumalo, l'ambassadeur d'Afrique du Sud à l'ONU.