30.1.07

ARROSEURS ARROSES

Arroseurs arrosés
Et un, et deux, et trois ! Ceux qui tentèrent récemment de salir France-Echos, ses rédacteurs et ses lecteurs auprès des internautes et de certains de nos amis ont échoué. Les faits sont têtus, et la fraternité de terrain a fait le reste.

Dans nos colonnes, nous avons donné une large place à la première de ces affaires : les insultes violentes proférées au nom de son association par président de Primo-Europe envers des sites et forums « résistants » et ceux qui les soutiennent. Défendre la liberté de distribuer de la soupe au cochon en France, ou considérer l'islam comme irréformable faisaient de nous, à ses yeux, des espèces de nazis « pensant » exterminer « 1,2 milliard » de personnes. Grotesque, abject, et évidemment totalement diffamatoire.

Vous avez été nombreux, « échonautes » et « primonautes », à vous sentir insultés et à réagir, même si vous n'appréciez pas tout ce qui se dit sur France-Echos. Plusieurs réactions publiques ont été publiées, elles parlent d'elles-mêmes.

Le président de Primo-Europe a voulu « clarifier » la situation, il a réussi au-delà de ses espérances : en fait de clarté, il a surtout fait du vide autour de lui. « Problème » numéro 1 réglé !

La seconde affaire est celle d'une prosélyte qui se dit « féministe » et « antiraciste », et qui a tenté de diffamer France-Echos par de basses méthodes, allant jusqu'à prêter à notre site des propos qui ne sont pas de lui, et même à inventer des insultes de toutes pièces. Elle publia ses contrevérités sur son blog, puis sur le site de Prochoix. Sa prose se cantonnant dans un premier temps à ces sites dont l'audience est famélique, elle ne suscitait qu'indifférence, même si l'auteur parlait au nom d'associations et de personnes dont elle n'était nullement porte-parole ou responsable.

Mais voilà que profitant d'une faille, cette cancanière réussit à faire passer trois de ses articles sur « la lettre de Respublica », diffusée par courriels à quelques 20.000 exemplaires. Elle n'avait pas compris que les critiques réciproques et souvent humoristiques entre des rédacteurs de Respublica et ceux de France-Echos relèvent de la confrontation des idées, et pas de la calomnie ou du règlement de comptes. Elle n'a pas cru - alors qu'elle en était avertie - qu'au-delà de ces critiques, de solides amitiés basées sur des actions de terrain unissaient des « échonautes » et des « respublicautes ». Quelle gaffe !

En effet, comme dans l'affaire Primo-Europe, des internautes ont réagi. Ces lecteurs et amis de Respublica ne reconnaissait nullement dans ces portraits diffamatoires les rédacteurs et les responsables de France-Echos. Certains ont même éclaté de rire quand « Francis Percy Blake » était présenté comme un « raciste » et un « intégriste catho » prônant le « communautarisme blanc » ! Hé oui, quand on ment, il vaut mieux se renseigner auparavant, si l'on veut abuser des gens qui connaissent ceux qu'on tente de salir, ou qui peuvent apprendre à les connaître en lisant tout simplement ce qu'ils écrivent.

La direction de Respublica a décidé de faire cesser ces attaques qu'elle juge inutiles à ses combats, et même contre-productives car elles décrédibilisaient sa « lettre » tout en apportant de la publicité à France-Echos et aux idées qui y sont exprimées. Le « problème » numéro 2 est donc réglé.

La troisième affaire est un peu différente. Deux aigrefins pro-Mrap au passé trouble ont réussi à infiltrer des milieux juifs, en particulier nos collègues de Migdal. Là encore, on a vu distiller des saloperies contre France-Echos, accusé cette fois d'être piloté par… le Ku Klux Klan et la CIA. Bref, du beau « n'importe quoi ». Ce couple ubuesque prit comme allié un « justicier » autoproclamé du Net, qui effectue une psychothérapie personnelle en monologuant tout seul à l'encontre de France-Echos sur un site personnel et sur des forums de discussion. Le pauvre corbeau solitaire s'est fait flatter par les deux renards arnaqueurs qui se présentaient à lui - entre autres mystifications - comme les « journalistes réunis au sein de l'Agence de Presse Indépendante (A.P.I.) » (sic !) Asinus asinum fricat.

Toutes ces divagations psychiques étalées sur des sites personnels nous importent peu, nous en avons connues bien d'autres. Mais nous étions inquiets de voir les amis de Migdal manipulés de la sorte, et de constater les dégâts consécutifs à cette infiltration dans la communauté juive. Les événements prenaient même une tournure dramatique, et commençaient à mettre en péril la réputation de tierces personnes. Il fallait mettre un coup d'arrêt à une zizanie qui aurait pu très mal tourner.

Nous avons donc réagi en alertant nos amis juifs, qui ont pu vérifier ce que nous leur disions. Alors ils ont réglé le « problème » numéro 3 par le bannissement des fauteurs de trouble.

Voilà donc trois tentatives de déstabilisation de France-Echos et de ses amis où les arroseurs ont été arrosés. Mais il y a d'autres caractéristiques plus ou moins communes entre ces trois affaires.

Certaines personnes pensent régler des comptes personnels, et même leurs propres problèmes psychologiques, en instrumentalisant des causes militantes. Ca ne marche pas, car leurs lecteurs savent faire la différence entre le débat d'idées, même vif et satirique, et la rancœur contre des boucs émissaires, surtout quand celle-ci utilise de grossiers mensonges ou des étalages paranoïaques.

On a tenté de créer un « cordon sanitaire » contre tous ceux qui dénoncent l'islamisation ou d'autres problèmes de notre société. Mais les méthodes de diabolisation - et même de nazification - sont démodées et inefficaces. Nous ne sommes plus au temps de l'URSS où il suffisait de construire des murs pour retenir les gens et empêcher les idées de circuler. Nous ne sommes plus sous le joug nazi où l'on brouillait Radio-Londres et où seuls les Radio-Paris avaient droit d'émettre. Nous sommes au temps de l'internet où chacun peut se faire une opinion et vérifier ce qui est dit par les uns ou les autres. Le « cordon sanitaire » se transforme alors en passoire, et généralement à sens unique, puisque la vérité rend libre et que les gens ont soif de liberté. La meilleure arme des « échonautes », c'est l'évidence basée sur les faits et les textes, aux antipodes d'idéologies passéistes et de propagandes d'un autre temps.

On a voulu casser le travail de France-Echos qui consiste à informer les Français, bien au-delà de querelles politiciennes ou d'esprits de clochers (ou de synagogues ou de loges ou de partis). On a voulu « extrême-droitiser » France-Echos, et le faire entrer dans un jeu politicien qu'il exècre et qu'il dénonce. On a voulu détruire notre travail patient de rapprochement entre les nationalistes et les Juifs de France, ou entre les Français de souche et les Français de cœur, ou entre les résistants à l'islamisation d'Afrique du Nord et ceux d'Europe. Des personnes qui font profession d'« antiracisme » et qui servent surtout à enterrer des problèmes de société ont voulu nous interdire de défendre des victimes - de toutes origines - qu'ils considèrent comme leur chasse gardée. Là encore, que de peines perdues ! La vérité qui nous donne raison apparaît désormais à une majorité de Français, tandis que les victimes préfèrent de plus en plus ceux et celles qui les aident réellement à ceux et celles qui les instrumentalisent.

Mais la plus belle leçon commune de ces trois affaires, c'est la puissance de l'amitié librement et patiemment construite. Quand on demande à des personnes de cracher sur leurs amis et leurs amies, et sur des gens avec qui ils ont partagé - malgré des divergences d'opinion - bien des travaux et des combats - en particulier contre les islamistes et les islamogauchistes -, quand on demande à des individus courageux d'oublier les services rendus et le labeur commun - qui ne se limitent pas à quelques articles sur le Net -, quand on demande à ces personnes de se faire complices de saloperies, c'est qu'on a ignoré l'humanisme qui sous-tend nos engagements, c'est qu'on a oublié que derrière les idées il y a avant tout des individus, hommes et femmes, qui ne se réduisent pas à des marionnettes et des étiquettes.

Les authentiques « résistants » et militants savent se reconnaître et s'estimer au-delà des différences, et n'oublient ni leurs frères et leurs sœurs d'armes, ni leurs belles-familles. Cette qualité humaine a peut-être échappé aux arroseurs arrosés, dont certains connaissaient pourtant cette fraternité de terrain et ses succès. Le mot « sympathie » prend ici tout son sens, dans son acception habituelle d'estime réciproque, et aussi étymologiquement : la sym-pathie se construit sur le souvenir d'épreuves communes.

Nous remercions ces francs-tireurs pour leur fidélité en amitié, et aussi pour leur collaboration spontanée dans la neutralisation ou l'isolement de ceux qui tentent de nous diviser.

Maintenant que ces trois affaires sont réglées, reprenons nos informations, nos actions, nos débats d'idées, nos combats, et restons vigilants.

Pour terminer sur une franche rigolade, rappelons ci-dessous un autre fleuron de la construction de fables « échonophobes », qui utilise les mêmes ficelles de la « nazification », mais qui avait été diffusé sur des forums islamistes (Oumma, Mejliss, Saphirnet, Stcom, Coran wa Sounnah, etc.) « Eric Tissier » et « Marc Gervais » s'en tapent encore sur les cuisses ! Hé oui, le ridicule peut tuer : il détruit politiquement et médiatiquement ceux qui s'adonnent au « n'importe quoi », mais plus grave encore, il peut nous faire mourir de rire.
TEXTE REPRIS DU SITE FRANCE ECHOS