22.2.08

ASKHENAZI PREPARE L'ARMEE A UN NOUVEAU CONFLIT

21 février 2008 -
Le flash info du Jerusalem Post édition française

Le chef d’état-major le général Gabi Askhenazi a prévenu l’armée : Elle doit se préparer à une prochaine déflagration dans la région. "Des dangers qui menacent notre survie se profilent à l’horizon qui sont de grands défis pour la sécurité israélienne. L’armée doit être prête à assurer une victoire rapide dans tout conflit et je ne peux pas garantir que nous n’aurons pas à agir dans un futur proche", a déclaré Askhenazi lors d’une cérémonie de remise des grades à l’Ecole des officiers près de Mitspe Ramon.

Le chef d’état-major a répété que le travail de l’armée est et reste de servir de "filet de sécurité" qui assure la continuation de l’existence et le succès de l’Etat d’Israël.

Le Premier ministre Ehoud Olmert participait également à la cérémonie. Il a expliqué aux soldats que les leçons de la seconde guerre du Liban avaient été intégrées et qu’Israël était maintenant mieux préparé pour un conflit. "Les leçons de la guerre sont appliquées à tous les niveaux de commande de l’armée. Des ressources sans précédent autorisent maintenant l’armée à s’entraîner davantage, à se tenir prête pour les temps troublés, à préparer les commandants et les combattants à tous les niveaux de la meilleure manière et pour tous les scénarios", a annoncé Olmert.

Olmert a confié aux nouveaux officiers que le courage n’avait certainement pas fait défaut aux combattants pendant la guerre du Liban. "Nous avons tous vu le dévouement, la détermination à accomplir la mission, le courage et le sacrifice extraordinaire qui se sont exprimés dans les batailles difficiles du Liban". Olmert a indiqué que si une guerre devait de nouveau éclater, Israël pourrait compter sur le courage de ses hommes en uniforme. "L’Etat d’Israël, depuis ses 60 ans d’existence, est une nation forte, avec une puissance militaire, une force connue de dissuasion pour tous ceux qui ont besoin d’être au courant, et une nation qui a accompli des choses très impressionnantes", a conclu Olmert. "Confiants en notre pouvoir et en notre force, nous marchons maintenant sur le chemin de la paix et de la sécurité".

Askhenazi prépare l’armée à un nouveau conflit

Le chef d’état-major le général Gabi Askhenazi a prévenu l’armée : Elle doit se préparer à une prochaine déflagration dans la région. "Des dangers qui menacent notre survie se profilent à l’horizon qui sont de grands défis pour la sécurité israélienne. L’armée doit être prête à assurer une victoire rapide dans tout conflit et je ne peux pas garantir que nous n’aurons pas à agir dans un futur proche", a déclaré Askhenazi lors d’une cérémonie de remise des grades à l’Ecole des officiers près de Mitspe Ramon.

Le chef d’état-major a répété que le travail de l’armée est et reste de servir de "filet de sécurité" qui assure la continuation de l’existence et le succès de l’Etat d’Israël.

Le Premier ministre Ehoud Olmert participait également à la cérémonie. Il a expliqué aux soldats que les leçons de la seconde guerre du Liban avaient été intégrées et qu’Israël était maintenant mieux préparé pour un conflit. "Les leçons de la guerre sont appliquées à tous les niveaux de commande de l’armée. Des ressources sans précédent autorisent maintenant l’armée à s’entraîner davantage, à se tenir prête pour les temps troublés, à préparer les commandants et les combattants à tous les niveaux de la meilleure manière et pour tous les scénarios", a annoncé Olmert.

Olmert a confié aux nouveaux officiers que le courage n’avait certainement pas fait défaut aux combattants pendant la guerre du Liban. "Nous avons tous vu le dévouement, la détermination à accomplir la mission, le courage et le sacrifice extraordinaire qui se sont exprimés dans les batailles difficiles du Liban". Olmert a indiqué que si une guerre devait de nouveau éclater, Israël pourrait compter sur le courage de ses hommes en uniforme. "L’Etat d’Israël, depuis ses 60 ans d’existence, est une nation forte, avec une puissance militaire, une force connue de dissuasion pour tous ceux qui ont besoin d’être au courant, et une nation qui a accompli des choses très impressionnantes", a conclu Olmert. "Confiants en notre pouvoir et en notre force, nous marchons maintenant sur le chemin de la paix et de la sécurité".

Le message de Barak à Assad

La radio militaire rapporte que le journal arabophone londonien Al Hayat a annoncé que le ministre de la Défense Ehoud Barak a profité de son voyage la semaine dernière en Turquie pour transmettre un message au président syrien Bacher Assad.

Dans ce message, il aurait annoncé à Assad qu’Israël était sur le point de renforcer ses actions contre le Hezbollah et le Hamas et aurait appelé le président syrien à changer sa ligne de conduite avec le Hezbollah pour témoigner de sa bonne volonté. Un changement d’attitude d’Assad vis à vis du Hezbollah permettrait aux pourparlers entre Israël et la Syrie d’avancer, aurait déclaré Barak d’après le journal londonien.

La semaine dernière, le terroristes du Hezbollah Imad Mougnieh a été éliminé en plein Damas. Les services de renseignements syriens sont en train d’enquêter et ont arrêté des Palestiniens qui seraient impliqués dans l’élimination. Quoique accusé unanimement par les pays arabes, Israël a vivement démenti toute implication. Les autorités syriennes chargées de l’enquête ont annoncé que l’élimination de Mougnieh avait été faite avec la participation de pays arabes.

Toujours selon El Hayat, Barak aurait prévenu la Turquie qu’Israël s’apprête à agir d’une manière militaire massive dans la bande de Gaza. Il aurait obtenu le soutien de la Jordanie, de la Malaisie et du Qatar qui auraient donné leur accord pour participer à une force multinationale de pacification dans la bande de Gaza.

Barak aurait demandé à la Turquie de se joindre à cet effort.

La presse rapporte souvent des messages entre Israël et la Syrie, dont la véracité est toujours difficile à établir. La Turquie a servi d’intermédiaire entre les deux pays par le passé.

Permis de construire : les chiffres de la polémique

L’organisation “La paix maintenant” a rendu public un rapport mardi 19 février selon lequel Israël aurait refusé, ces 7 dernières années, d’accéder à 94 des demandes de permis de construire déposées par des Palestiniens résident en Cisjordanie.

En tout, 91 des 1 624 demandes ont été approuvées alors que 18 472 appartements et maisons ont été construits entre 2000 et 2007 dans les implantations juives de Cisjordanie, annonce le rapport qui s’appuye sur les chiffres communiqués par le Bureau central des statistiques.

La radio Kol Israël a indiqué ce matin que l’armée avait démoli 33% des constructions illégales palestiniennes contre lesquelles avait été prononcé un ordre de destruction. Le rapport de “La paix maintenant” cite 4 993 cas recensés de constructions palestiniennes illégales. Par contraste, l’armée aurait détruit 7% des 2 900 implantations juives illégales contre lesquelles un ordre de destruction a été prononcé.

Le rapport a enquêté sur les 60% du territoire de la Cisjordanie pleinement sous le contrôle d’Israël.

Le capitaine Zidki Maman, porte-parole de l’unité militaire en charge des affaires civiles en Cisjordanie, a accusé “La paix maintenant” de distordre les faits pour servir ses opinions politiques. Il a expliqué que le nombre d’autorisations de construire accordées aux Palestiniens était bas parce que les Palestiniens présentaient rarement des demandes, construisaient illégalement, de telle sorte que les autorités étaient contraintes de prononcer des ordres de destruction.

Maman n’a pas expliqué les raisons pour lesquelles les Palestiniens ne présentaient pas des demandes de permis de construire.

Maman a déclaré que les chiffres des démolitions étaient manipulés car ils n’incluaient pas les maisons que les habitants des implantations détruisaient eux même après avoir reçu un ordre de destruction.

Manifestation des habitants de Sderot à Tel-Aviv

Les résidents de Sderot se rassemblent aujourd’hui place Rabin à Tel-Aviv. Le maire de Sderot, Eli Moyal, qui s’exprimait à la radio militaire en début d’après-midi, a annoncé que les habitants de la ville avaient décidé de transférer leurs protestations de Jérusalem à Tel-Aviv. Ceux-ci ont en effet manifesté à plusieurs reprises devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem et devant la Knesset.

Moyal a déclaré à la radio Kol Israël plus tôt dans la matinée que le gouvernement commençait à comprendre que la situation à Sderot exigeait une action énergique.

Des responsables des conseils régionaux du sud devraient rejoindre les habitants de Sderot à Tel-Aviv en fin d’après-midi. Ceux-ci espèrent alerter l’opinion publique et le gouvernement.

Une nouvelle compagnie publique au secours de la Mer morte

Le cabinet socio-économique a annoncé mercredi 20 février la création d’une nouvelle compagnie d’Etat charger de planifier et de réaliser la restauration du site de la Mer morte.

La nouvelle compagnie sera responsable des solutions à court et à long terme des problèmes spécifiques de la région. Le plan doit venir au secours des plages et des hôtels ainsi que de l’équilibre écologique.

Selon le ministère du Tourisme, la société sera dissoute une fois que les projets seront réalisés.

Le niveau de la Mer morte a régulièrement baissé ces dernières années, l’eau du Jourdain étant prélevée en grandes quantités en amont.

L’industrie touristique, qui comporte 12 hôtels, des centres de santé et des centres commerciaux, est concentrée à Ein Bokek et le long des rives sud de la Mer morte.

Dror Alperon se rend à la police

Dror Alperon s’est rendu à la police après deux mois passés à se cacher.

Le fils du célèbre Yaakov Alperon était recherché par la police pour son implication dans une tentative d’assassinat contre Rafi Ohana. Alperon, qui sert actuellement dans l’armée dans l’unité des parachutistes, aurait agi avec la complicité de son “frère d’arme” Amir Nigarker.

Alors qu’Ohana sortait de chez lui, Nigarker a tiré plus de 20 balles contre lui en utilisant le F16 fourni par l’armée. Ohana a seulement été blessé à la jambe et son chien a été tué.

Un cycle de vengeances oppose la famille Alperon à la famille Ohana depuis 2002. La famille Alperon est soupçonnée d’avoir lancé un contrat contre Ohana. En 2003, le père de Ohana avait été assassiné. Le fils Ohana est également soupçonné par la police d’avoir lancé un contrat contre les Alperon.

Netanyahou demande au Shas de démissionner

Le gouvernement d’Olmert prend des mesures pour diviser la capitale, a déclaré le leader de l’opposition Benyamin Netanyahou mercredi 20 février. Le Shas doit immédiatement quitter la coalition pour éviter de contribuer à "la destruction de Jérusalem".

"Ce gouvernement faible se prépare activement à renoncer à Jérusalem", a expliqué Netanyahou à la cinquième conférence annuelle sur Jérusalem. "Il essaye de démentir et de "blanchir" la question, mais nous savons ce qui se passe".

Alors que Netanyahou a déclaré qu’il croyait que "l’engagement du Shas à garder Jérusalem" était sincère, il s’est interrogé sur sa participation au gouvernement : "Pourquoi êtes-vous toujours dans le gouvernement ? Pourquoi déployez-vous un tapis rouge à Olmert pour qu’il cède Jérusalem ? Vous dites que vous attendez un document écrit. Mais dans l’état actuel des choses, vous ne pourrez pas vous désolidariser de ce qu’Olmert fait", a continué Netanyahou. "Je répète : Shas, que faites vous dans le gouvernement ? Sortez de ce gouvernement et sauvez Jérusalem".

Des négociations centrées sur la division de Jérusalem doivent être arrêtées, car elles créeraient un vide qui serait rempli par le Hamas et l’Iran, a continué Netanyahou. Le président du Likoud a rappelé le retrait de Gaza pour prouver le danger que constituerait une Jérusalem divisée. "Deux de nos retraits ont amenés le Hezbollah et le Hamas au pouvoir - le désengagement du Liban [2000] a renforcé le Hezbollah et celui de Gaza [2005] a renforcé le Hamas", a continué Netanyahou. "Quand il y a un accord avec un gouvernement palestinien de cette faiblesse, cela envoie au Hamas et à l’Iran le signal qu’Israël est en train de se retirer et que l’Iran peut remplir le vide. Si nous nous retirons de Jérusalem, le Hamas va y entrer. Jérusalem deviendra un refuge pour le terrorisme. Si vous voulez la paix à Jérusalem, gardez-la unie".

Shahar Peer gagne au Qatar

Shahar Peer est toujours en piste à l’Open du Qatar. Elle a battu la française Virginie Razzano mercredi 20 février en deux septs. Le score est de 6-1, 7-6 (3).

La jeune athlète de 20 ans est la première israélienne à participer à une compétition dans un Etat du Golfe . Le jeu s’est déroulé dans de mauvaises conditions, avec des vents violents. Peer a déclaré : “Je suis contente d’avoir gagné, d’autant que j’ai perdu contre elle [Razzano] deux fois l’année dernière. J’ai bien joué le premier sept, avec de bons services. Je n’ai pas réussi à m’imposer au début du second sept, et elle en a profité pour reprendre la main”.

Peer doit rencontrer la chinoise Li Na aujourd’hui. Le match s’annonce difficile, Li Na venant de battre la russe Anna Chakvetadze 7-6 (7), 6-4.
INTERNATIONAL

La crise libanaise menace un sommet de la Ligue arabe

Une réunion de la Ligue arabe, prévue le mois prochain en Syrie à Damas, pourrait être annulée si la crise libanaise n’était pas réglée.

Le Premier ministre du Liban Fouad Seniora a annoncé que le sommet “perdra son importance” si le Liban n’a pas de président au moment de la conférence.

Depuis le départ du président Emile Lahoud en novembre dernier, le parlement libanais n’a pas réussi à élire un nouveau président. Si toutes les factions se sont accordées sur un candidat - l’actuel chef d’état-major de l’armée libanaise Michel Suleiman - son élection a été reportée, les différentes parties ne parvenant pas à s’accorder sur la future distribution du pouvoir au parlement et au gouvernement.

Deux camps s’opposent au Liban : le Premier ministre Seniora soutenu par les Etats occidentaux et les Etats-Unis, l’opposition menée par le Hezbollah et soutenue par la Syrie et l’Iran. La Syrie, quoiqu’elle ait évacuée sa présence militaire en 2005, reste influente au Liban.

Les 22 pays de la Ligue arabe devaient se rencontrer à Damas du 27 au 29 mars. Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le président égyptien Hosni Moubarak ont déjà annoncé qu’ils ne devraient pas se rendre à Damas.

Des milliers de Serbes convergent vers Belgrade pour protester contre l’indépendance du Kosovo

Des milliers de Serbes convergeaient jeudi 21 février dans la matinée vers la capitale, Belgrade, pour participer dans l’après-midi à une manifestation pour protester contre l’indépendance du Kosovo, faisant craindre des débordements violents.

Les écoles sont restées fermées et la compagnie ferroviaire nationale a mis gratuitement des trains à disposition pour les participants venus de tout le pays. Selon les médias locaux, des milliers de Serbes affluaient déjà dans la matinée vers la capitale pour cette marche qui doit s’ébranler à 15h30 GMT.

Les organisateurs cette manifestation baptisée "Le Kosovo est à nous" espèrent que l’événement démontrera l’engagement de la Serbie de garder dans son giron la province de deux millions d’habitants à majorité albanophone qui a proclamé unilatéralement son indépendance dimanche.

Des islamistes condamnés par la justice tunisienne

Suivi par nombre d’organisations non-gouvernementales internationales et de diplomates occidentaux, le procès marathon d’un groupe de 30 salafistes tunisiens a pris fin mercredi 20 février au soir. Ils avaient été condamnés à de lourdes peines en première instance.

La peine d’un des deux accusés - Imed Ben Ameur - qui avait été condamné à mort, a été commuée en prison à perpétuité. La peine capitale a été, en revanche, maintenue pour Saber Ragoubi, 24 ans.

Algérie : cinq islamistes tués par l’armée

Cinq présumés islamistes armés de la Branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI, anciennement GSPC) ont été abattus mercredi 20 février par les services de sécurité algériens dans la commune de Bir El Ater, dans la région de Tébessa (600 km à l’est d’Alger), rapporte le quotidien El Watan jeudi.

Les autorités n’ont pas fait de commentaire.

Le journal précise qu’à l’issue de cette opération de ratissage, déclenchée il y a quelques jours, il apparaît que les suspects tués seraient de différentes nationalités et que se trouvaient parmi eux un Tunisien, un Marocain, un Libanais ainsi que deux Algériens.

Ce groupe relevant de la BAQMI serait, selon El Watan, derrière l’attaque perpétrée il y a une dizaine de jours à Guemar. Huit gardes frontières avaient été tués.

Dans l’opération qui se poursuivait mercredi soir, les unités de l’armée algérienne ont récupéré plusieurs armes, dont trois fusils d’assaut Kalachnikov, un fusil à pompe, un fusil de chasse, des munitions et une grande quantité de provisions. Trois casemates ont également été détruites.

D’autre part, dans la même région de Tebessa, un militaire algérien a été grièvement blessé dans l’explosion d’une bombe qui a explosé au passage d’un convoi militaire mercredi.

La marine américaine a abattu l’ancien satellite qui menaçait de s’écraser sur la Terre

La marine américaine a abattu mercredi 20 février, à l’aide d’un missile tiré depuis un navire dans l’océan Pacifique, un ancien satellite espion potentiellement dangereux et qui menaçait de s’écraser sur la Terre, a annoncé le Pentagone. Le coût total de cette opération serait d’au moins 30 millions de dollars (20 millions d’euros), selon les estimations.

Selon deux responsables américains de la défense, les premiers éléments indiquent que le principal objectif de l’opération - détruire un réservoir de carburant toxique à bord de l’engin - a été atteint.

Le satellite hors d’usage a été abattu à une altitude de 210km au-dessus de la Terre, a précisé l’un de ces responsables. L’opération a été menée à 3h26 GMT jeudi (4h26 heure de Paris).

"La confirmation que le réservoir à combustible a été fragmenté devrait être disponible d’ici 24 heures", a fait savoir le département de la Défense dans un communiqué diffusé tard mercredi. Un responsable militaire a cependant précisé que les fonctionnaires surveillant l’opération ont pu observer ce qui semblait être une explosion, laissant croire que le réservoir a bien été atteint.

Le missile SM-3, destiné normalement à abattre des missiles ennemis, a frappé sa cible environ trois minutes après le lancement. Le satellite se trouvait alors en orbite polaire à une vitesse de plus de 27.000km/h.