11.2.08

ISRAEL - LIVNI : ON NE PEUT PAS COMPARER !

11 février 2008 - par Claire Dana Picard | Arouts 7

Suite aux derniers événements tragiques à Sdérot, la ministre des Affaires étrangères Tsippi Livni a tenu à transmettre un message aux médias internationaux, par l’intermédiaire d’agences de presse étrangères. Dans son communiqué, elle a indiqué notamment : "Un enfant de huit ans a perdu l’une de ses jambes et les médecins tentent à présent de sauver l’autre. Son frère, de son côté, est hospitalisé dans un état grave dans le même hôpital".

Elle a ajouté : "Le monde ne peut pas prétendre que le conflit fait des victimes des deux côtés, la comparaison est tout à fait erronée" Elle a ensuite expliqué : "Le Hamas et les autres organisations terroristes contrôlant la bande de Gaza visent intentionnellement, chaque jour, des familles de civils en Israël. D’un côté donc, il y a des terroristes qui prennent pour cible des citoyens, et parmi eux des enfants, pour les tuer. Et de l’autre se trouve Israël, qui a le devoir et le droit, d’après les lois internationales, de protéger ses habitants et c’est exactement ce que nous faisons".

Livni a encore précisé que le peuple palestinien ne pourrait nourrir aucun espoir de changement tant qu’il resterait sous le joug du Hamas, qui ne se souciait nullement des conditions de vie de la population. "Sans changement radical sur le terrain, a-t-elle affirmé, il sera impossible aux Palestiniens de réaliser leur rêve de paix et la bande de Gaza ne fera pas partie de l’Etat palestinien".

La ministre a ensuite touché un point particulièrement sensible pour tous ceux qui ont lutté contre l’expulsion des Juifs du Goush Katif. Elle a en effet déclaré : "Le Hamas a étendu sa souveraineté sur la bande de Gaza, et Israël a quitté la région. Nous avons démantelé toutes les localités juives et nous avons retiré nos forces afin de donner un nouvel espoir de paix. Malheureusement, aujourd’hui, le secteur est gouverné par une organisation terroriste connue qui gère la vie de la population".

Interrogée sur les décisions prises ce dimanche par le cabinet israélien, elle n’a procuré aucune information, dénonçant les actions terroristes et soulignant une fois de plus, s’excusant presque, que "la communauté internationale devait comprendre qu’Israël était obligé de prendre certaines mesures afin de freiner l’escalade".

Et de conclure : "Il n’existe pas de remède miracle contre les tirs de Kassam". Là aussi, elle a insisté sur le rôle que devaient jouer les instances internationales, rappelant qu’elles devaient faire pression sur l’organisation terroriste pour que celle-ci mette enfin un terme à ses attaques.