29.4.08

LES HOPITAUX DE GAZA A SEC A CAUSE DU HAMAS

C’est dans la plus totale discrétion médiatique qu’ont eu lieu ce dimanche des affrontements entre palestiniens.

Pour en rendre compte, on a assisté à une petite mise en scène de l’AFP comme elle seule en a le secret.

"Le ministère palestinien de la Santé a accusé dimanche des membres du Hamas d'avoir ouvert le feu sur des camions-citernes qui devaient livrer des carburants aux hôpitaux de la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien".


"Des membres du Hamas ont ouvert le feu dimanche dans la bande de Gaza contre des camions-citerne qui devaient livrer des carburants destinés aux hôpitaux de ce territoire", a indiqué un communiqué publié à Ramallah, en Cisjordanie, où se trouve le siège de l'Autorité palestinienne (AFP - 27/04/08 - 20h20)

De ces deux phrases du communiqué de l’AFP, le moindre lecteur peut en conclure que les membres du Hamas organisent la pénurie à seule fin de propagande.

Le moindre lecteur ayant un quotient intellectuel normal, malgré les techniques de pointe employées par nos télévisions pour laver le cerveau de nos concitoyens, s’entend.

Comment qualifier autrement que « crime contre l’humanité » le fait d’empêcher le ravitaillement des hôpitaux ? C’est pourtant bien ce à quoi se livre le Hamas depuis qu’il est au pouvoir dans la bande de Gaza.

Primo, mais pas seulement lui, dénonce depuis des mois l’attitude suicidaire des dirigeants islamistes qui préfèrent voir crever la population dont ils ont la charge plutôt que de prendre soin d’elle.

L’AFP se livre une fois encore à un bas exercice de propagande.

La preuve ? Lire ci-après :

La population de la bande de Gaza fait les frais d'une "guerre du carburant" que se livrent le Hamas et Israël depuis trois semaines.

Le Hamas tue les employés du point de passage qui sert à approvisionner la bande de Gaza. Le Hamas attaque les camions dans Gaza même afin de les empêcher de livrer le carburant à des hôpitaux. Le Hamas préfère utiliser ce carburant pour ses 4x4 blindés qui transportent les tireurs de roquettes jusqu'aux pas de tir.

Mais tout ce que parvient à ânonner l’agence de presse, c’est que la population gazaouite fait les frais d’une guerre du carburant que se livrent le Hamas et Israël.

Sous entendu : Israël a le pétrole, c’est donc lui qui est à blamer.

Avec l’AFP, c’est souvent ainsi. Plus la ficelle est grosse, mieux cela marche. A meilleure preuve, c’est que cette dépêche a été reprise sans aucune correction ni analyse par quelques médias nationaux.

Et il n'y avait, étrangement, aucun journaliste pour dénoncer ce crime. Charles Enderlin n’était pas sur place, comme d’habitude. Il n’a donc pas pu en parler.

Patrick Saint-Paul, du Figaro, était à l’inauguration du dernier bistrot branché dans les faubourgs de Tel Aviv.

Ce qui fait que les hôpitaux n’ont pas reçu de carburant, de l’aveu même de responsables de l’Autorité palestinienne.

Dans quelques jours, cette pénurie sera mise sur le compte d’Israël. Les groupes "France Palestine" dénonceront le régime sioniste criminel. Les journalistes de l’AFP auteurs de cette immondice et de sa propagation continueront à collecter leurs points de retraite dans leurs bureaux de l’île de Chypre.

Bah, l’été arrive. Heureusement, ils viennent juste d’y installer la climatisation. On respire !

© Primo, 28 avril 2008