20.11.07

QUE FAIRE DES MUSULMANS TERRORISTES ?

La question se pose en des termes intéressants avec Omar Khadr, un Canadien capturé en Afghanistan en 2002, à l’âge de 15 ans, et qui vit à Guantanamo depuis lors. La saga de sa famille avait été résumée par Daniel Pipes en 2004. D’une certaine manière, elle tient en une phrase:

«Nous sommes une famille Al-Qaida.»

Le parcours d’Omar Khadr est retracé aujourd’hui par CBSNews, car il est question de le juger. Le garçon, qui servait officiellement de traducteur pour les talibans, a été pris dans une fusillade et y a participé, tuant un médecin avec une grenade à main (il était la seule personne en état de le faire), avant de supplier, sans succès, qu’on le tue à son tour.

Cette histoire est exemplaire à plusieurs titres. Ainsi, on y voit à l’oeuvre l’indigence des gouvernements occidentaux face aux Musulmans inspirés par leur religion. Le père Khadr a soutiré beaucoup d’argent des contribuables canadiens alors même qu’il comptait parmi les pires ennemis de l’Occident:

Au côté de Ben Laden, Khadr [père] se fit connaître comme un militant islamiste extrêmement acerbe, qui inspira le commentaire suivant à un Français en visite en Afghanistan: «Je n’avais jamais rencontré une telle hostilité, une telle aversion à l’égard de l’Occident.»

Aujourd’hui, les avocats d’Omar Khadr affirment qu’il doit être traité comme un enfant soldat, endoctriné par ses parents, irresponsable en somme, et non comme un terroriste. Mais n’est-il pas irresponsable, justement, et quoi qu’il en soit, de remettre en liberté quelqu’un qui a prouvé nourrir une telle haine, dès l’enfance? Et son désir de mourir pour profiter des charmes de 72 jeunes vierges (comme l’indique l’enquête de CBSNews auprès de sa famille)?

On pourrait envisager de le mettre en liberté surveillée s’il abdiquait sa religion de manière crédible, car c’est elle, pour lui, qui donne son ancrage et sa forme tant à sa haine qu’à ses aspirations mi-morbides, mi-lubriques. Mais sinon, libérer un criminel habité de telles convictions, c’est condamner à mort des innocents: tout indique que cet homme récidivera, car il a tout intérêt, dans sa vision du monde, à mourir en tuant des non-Musulmans. Plus il aura envie de satisfaire ses pulsions sexuelles, plus il sera dangereux. Car croire vraiment dans le Coran, c’est, entre autres, rêver de mourir en tuant des non-Musulmans, en tous cas quand on a déjà essayé:

Coran 9:111
Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah: ils tuent, et ils se font tuer.

C’est donc plutôt l’avenir qu’il faudrait considérer pour décider du sort d’Omar Khadr, plus que son seul passé. Et dans tous les cas, de même que pour les autres délinquants pervers, il faut (faudrait) s’assurer qu’il ne se retrouvera plus en situation de tentation critique (en compagnie de Musulmans pratiquants).

Et en passant, il vaudrait la peine de se demander s’il n’y aurait pas moins de gens comme lui dans une société où

* les mosquées seraient exclues, de même que toutes les associations ou organisations à caractère islamique;
* les seuls Corans en vente seraient munis d’avertissements solennels sur la couverture et en regard de tous les versets haineux;
* les signes extérieurs d’appartenance à la religion islamique (burqa, niqab) seraient considérés comme des attributs honteux.

Et si la réponse était positive, alors il faudrait se demander sérieusement, aussi sérieusement que les islamistes, comment réaliser cela.
November 19th 2007 Posted to Islam

TEXTE REPRIS DU SITE AJ MAIRET