27.1.09

Le monde marque la Journée internationale de la Shoah



C’est en 2005 seulement que les Nations unies ont voté une résolution selon laquelle le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, serait désormais la Journée internationale en souvenir des victimes de la Shoah. Depuis lors, de nombreuses manifestations sont organisées chaque année à cette date pour marquer cet événement historique particulièrement tragique qui a marqué de son empreinte indélébile l’histoire du peuple juif et celle du monde moderne.

En Pologne, affrontant le froid mordant de l’hiver, des survivants et des représentants officiels du gouvernement se sont retrouvés sur l’emplacement du camp pour célébrer cet anniversaire.

C’est l’armée soviétique qui a délivré le camp où plus d’un million de personnes, pour la plupart des Juifs, ont été massacrées dans les chambres à gaz ou ont succombé aux travaux forcés, aux maladies ou à la faim.

Cet anniversaire a également été marqué en Allemagne. Dans un discours prononcé devant le parlement, le président de l’Etat, Horst Koehler, a loué les efforts déployés par la jeune génération, qui cherchait à connaître l’histoire de son pays et à honorer la mémoire des victimes de la Shoah. Il a notamment déclaré que “la responsabilité de la Shoah faisait partie de l’identité de l’Allemagne”. Une commémoration devait également avoir lieu dans l’ancien camp de concentration de Sachsenhausen, près de Berlin.

L’Onu a également marqué l’événement avec solennité en ouvrant la séance par une minute de silence en mémoire des victimes. Une Israélienne, Ruth Gold, rescapée de la Shoah originaire de Roumanie, a été invitée à prendre la parole au cours de cette commémoration pour présenter son témoignage. Quelques heures avant son intervention, elle a déclaré sur les ondes de Galei Tsahal qu’elle rappellerait les massacres perpétrés dans son pays par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Ruth Gold a souligné, lors de son entretien avec Galei Tsahal, l’importance de l’éducation des enfants auxquels, selon elle, il fallait inculquer en priorité la tolérance.

par Claire Dana-Picard
arouts sheva