19.10.08

Les Juifs, peuple béaticide


Benoît XVI ne béatifie pas Pie XII pour "de bons rapports avec les juifs"
N'est-il pas Gentil, ce pape ?

Les temps sont durs : après la bérézina financière tous azimuts (la faute aux juifs qui possèdent les banques et les médias), pendant que continuent les attentats islamistes partout dans le monde (décidés par le Mossad car les juifs possèdent tout le capital de Borniol), ceux qui se tournent vers le Vatican pour un peu de baume au cœur en seront pour leurs frais : «Benoît XVI ne béatifie pas Pie XII pour avoir de bons rapports avec les juifs», nous apprend l’AFP ce samedi 18 octobre.

L’AFP adopte le calendrier juif

Une bombe médiatique de la taille de la défaite papale face aux descendants du peuple déicide aurait dû, logiquement, être lancée le jour du Seigneur. Or elle est diffusée un shabbat, le jour de repos des juifs ! Nul besoin d’être grand clerc pour voir sous cette manœuvre la main du tout puissant lobby…

Mais ce n’est pas tout : quel chantage les Hébreux ont-ils bien pu exercer sur le vicaire de Dieu pour le pousser à refuser l’auréole à un saint homme comme son prédécesseur Pie XII ?

Le père Peter Gumpel (le défenseur de Pie XII dans le processus de béatification) connaît les dessous de cette affaire sordide. Primo vous la révèle avant Marianne, avant X-Files et son succédané, le réseau V (pardon à François-Marie Arouet qui doit se retourner dans sa tombe chaque fois que son nom est cité en relation avec une nouvelle rumeur extraterrestre).

Si Benoît XVI veut avoir de bonnes relations avec les Juifs, c’est parce qu’il veut se rendre en Terre Sainte. Rien jusque-là que de très normal : l’église qu’il dirige a d’abord été une start-up locale dont le (saint) Patron avait du naître dans une étable, les logements sociaux étant déjà interdits aux Juifs…

Tourisme, comptes et légendes

En Terre Sainte, il y a des juifs partout : y compris parmi les douaniers, mais ce n’est pas la raison pour laquelle le saint père remet son voyage.

Non. Il ne mettra pas les pieds en Israël (oui, la Terre Sainte a repris son nom AOC) tant que figurera, sous le portrait de Pie XII pendu au musée de la Shoah de Yad Vashem, une légende accusant le pape en exercice pendant la Seconde Guerre mondiale de n’avoir pas «élevé la voix contre la Shoah». Le défenseur de Pie XII y voit «une falsification de l’histoire».

Si cette légende est une légende, la falsification ne doit pas être difficile à démontrer : il suffit de publier les nombreuses homélies dans lesquelles l’homme de dieu rappelait que la parole divine «Tu ne tueras point» valait aussi pour les coreligionnaires du Christ.

Si cette légende est une légende, il doit être aisé de trouver des protestations dans les archives datant du pontificat de Pie XII et qui sont, pour l’instant classées dans la section «Archives secrètes».

Il y a presque dix ans, une commission mixte d'historiens juifs et catholiques avait été chargée de l’étude de cette période.

Dans leur rapport préliminaire, les membres de ladite Commission s'interrogeaient sur des lacunes flagrantes dans les documents d'archives disponibles et invitaient le Vatican à ouvrir l'ensemble de ses archives : « Un examen rigoureux des onze volumes ne permet pas de répondre aux questions les plus significatives sur le rôle du Vatican pendant l'Holocauste. Aucun historien sérieux ne pourrait accepter que les volumes publiés constituent la fin de l'histoire. Cela n'est pas dû à la complexité des questions traitées ni à leur qualité éditoriale, mais au fait que beaucoup de ces documents sont susceptibles d'interprétations divergentes. »

Légendes, rumeurs et enquêtes

On ne dira jamais assez les problèmes causés à l'Histoire par l’obstination bureaucratique…

Deux ans plus tard, la commission suspendait ses travaux car le Vatican refusait d'ouvrir toutes ses archives et empêchait ainsi la rédaction d'un rapport final. Le fait est que les données disponibles s’arrêtent en 1922 et que cela gêne l’étude des faits entre 1939 et 1945.

Le cardinal Walter Kasper dans une lettre, datée du 21 juin 2001, confirmait «[que] les archives du Vatican [n'étaient] accessibles que jusqu'en 1922» et expliquait sans rire que l'accès, « après cette date, n'est pas possible actuellement pour des raisons techniques ».

Des raisons techniques, on vous dit !

Au Vatican, un certain Gumpel a mis l’échec de la commission sur le compte des «fuites tendancieuses» orchestrées par des historiens juifs de la commission. Une opinion totalement objective de la part de celui qui, à part pour prouver la sainteté de Pie XII, n’a aucun intérêt dans cette histoire.

Ouf, revoilà Lafautauxjuifs, on avait peur de l’avoir égarée…


Accessoirement, il y a une condition sine qua non pour la béatification : il est indispensable que l’on puisse attribuer un miracle à l’aspirant saint. On a beau chercher le miracle de Pie XII, il est trop discret pour apparaître aux athées.

Mais comparé à l’enjeu diplomatique posé par la visite de Benoît XVI à Jérusalem, attribuer un miracle à un pape décédé depuis un demi-siècle n’est qu’une formalité…

Liliane Messika
Primo