29.1.09

Hésitations au Caire



Par HERB KEINON


L'Egypte ne semble pas disposée à participer à une rencontre internationale prévue mercredi prochain à Copenhague sur les moyens de mettre fin à la contrebande d'armes à Gaza.

Israël a exprimé son souhait, se son côté, de participer à la conférence, initiée par les Etats-Unis et le Danemark. Or, sans représentation égyptienne, il n'est pas sûr que Jérusalem soit invité.

Des porte-parole égyptiens ont fait savoir que Le Caire ne permettrait pas le déploiement d'une force internationale sur son sol. Elle accepterait cependant une assistance technique.
L'Egypte nie par ailleurs que les armes arrivent à Gaza par des tunnels situés sous sa frontière. Elles seraient transportées par voie maritime, selon Le Caire.

Javier Solana, secrétaire général du Conseil de l'Union européenne, a annoncé que la conférence de Copenhague ne constitue "pas une rencontre politique mais une rencontre technique".
Solana a ajouté qu'il ne savait pas si Israël ou l'Egypte participeraient à la rencontre, contrairement à l'Allemagne et aux Pays-Bas qui seront présents.

Si certains responsables européens et américains tendent à minimiser l'importance de la conférence de mercredi, plusieurs sources israéliennes jugent au contraire qu'elle est considérable. Des officiels du ministère des Affaires étrangères se sont déjà rendus dans plusieurs capitales européennes afin de s'y préparer.

D'après une source du gouvernement, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni aimerait particulièrement participer à cette conférence qui donnerait de la "matière" à l'accord signé il y a deux semaines avec les Etats-Unis et aux discussions qu'elle entretient avec l'Europe depuis le début de l'opération "Plomb durci" sur la question de la contrebande d'armes.