---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(Quand les chrétiens amis d'Israël sont persécutés.
Voyez sur: http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-13521-143-7-necsletter-particuliere-faut-sauver-soldat-ciarapica.html).
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une plateforme commune sur l’essentiel
La répression soft, les menaces de mort et la censure qui cache son nom, sont devenus, tous les trois, des crimes légitimés. Mais personne ne nous fera taire. Ci-dessous, je tente de dégager, une plateforme commune sur l’essentiel, à partir d’un certain nombre de textes et d’auteurs, dont je partage les analyses et les idées. Je reprendrai plus en détail, ce thème important, de la plateforme commune sur l’essentiel, dans un prochain article.
1- Le mensonge fait office de vérité
Ci-après, deux citations qui démontrent le mensonge de l'Iran ayant soi-disant suspendu son programme nucléaire militaire. « l'Iran viole effectivement, depuis longtemps, le TNP (traité de non-prolifération). Les Iraniens, s'ils décidaient d'aller au plus vite, auraient actuellement besoin d'au moins un an, plus probablement de deux, pour disposer d'une quantité de combustible suffisante pour se doter d'une arme nucléaire » (L'Express du 22/08/2005, Bruno Tertrais, Chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique ; propos recueillis par Dominique Lagarde).
« L’élément central du rapport, contenu dans sa première ligne, affirme: ‘Nous estimons avec une grande certitude que Téhéran a suspendu son programme d’armement nucléaire au printemps 2003’. D’autres analystes – John Bolton, Patrick Clawson, Valerie Lincy and Gary Milhollin, Caroline Glick, Claudia Rossett, Michael Rubin et Gerald Steinberg – ont disséqué et réfuté avec adresse cette parodie médiocre et scandaleuse de propagande politicienne, de sorte que je n’ai pas à revenir ici sur ces aspects. En outre, des membres importants du Congrès ne sont ‘pas convaincus’ par les conclusions des auteurs du rapport. Les dirigeants français et allemands lui ont opposé une rebuffade, de même que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord; et même l’Agence internationale de l’énergie atomique a émis des doutes. Les services de renseignement britanniques pensent que leurs collègues américains ont été menés en bateau et les experts israéliens se montrent choqués et déçus » (Daniel Pipes 12 décembre 2007).
2- Il faut le travail des idées
« Pour être un Blair, il faut qu’il y ait eu, auparavant, une Thatcher pour accomplir les tâches les plus âpres. Dois-je ajouter, et ce sera ma façon de trouver des circonstances atténuantes à Sarkozy que, pour qu’il y ait eu Thatcher au Royaume-Uni, puis Reagan aux États-Unis, il a fallu qu’il y ait auparavant le travail des idées, celui des Think Tanks. La France est un pays où ceux qui font le travail des idées et qui ne sont ni socialistes ni étatistes ont le plus grand mal à se faire entendre. Il en résulte des débats souvent hémiplégiques, et une incompréhension du monde et de l’économie. Tant que rien ne se modifiera en ce domaine, les changements politiques auront des destins de feuilles mortes en fin d’automne, et l’avancée vers le crépuscule sera striée d’apparences de sursauts, juste d’apparences » (« Juste des apparences de sursauts », Guy Millière, Les 4 vérités hebdo, mardi 27 novembre 2007).
3- Prévenir la guerre civile
« La République doit reprendre pied dans ces lieux surarmés, laissés aux trafiquants et aux prêcheurs radicaux. Il est ahurissant de voir que même les journalistes y courent des risques réservés jusqu’alors aux grands reporters dans des zones de combats. La police doit y avoir sa place, voire l’armée (…) L’apparition de fusils de chasse et de pistolets à grenailles lors de ces derniers affrontements est d’autant plus préoccupante que nombre de cités recèlent des armes de combat. Les utiliser demain serait un acte de guerre civile » (« La France en morceaux », Ivan Rioufol, Le Figaro, vendredi 30 novembre 2007).
4- Notre résistance
« Un éditeur m’a commandé, voici un peu plus de deux ans, un ouvrage sur le conflit du Proche-Orient. Au moment de la parution, cet éditeur a reçu des menaces parfois graves. J’ai moi-même été menacé, de mort, par égorgement quelquefois. J’ai pu, grâce à des correspondants se cachant sous divers pseudonymes, enrichir mes connaissances dans le domaine de l’antisémitisme islamique (…) Il est des sujets désormais tabous en France, qu’on ne peut plus aborder sauf à risquer l’ostracisme, la marginalisation, voire sa propre vie. Il existe en ce pays une forme de totalitarisme occulte qui pose des glissières à l’intérieur desquelles se situe la pensée acceptable et tolérable. Ce qui a été graduellement considéré comme inacceptable et intolérable, ces dernières années, ce ne sont pas des idées telles que le racisme ou l’antisémitisme. Ce ne sont même pas les apologies du fanatisme, du meurtre ou du totalitarisme. On trouve aisément des ouvrages imprégnés de diverses formes de racisme, d’antisémitisme, de fanatisme, d’appel au meurtre ou d’incitation au totalitarisme. Non, ce qui est inacceptable, c’est de ne pas participer à l’hystérie collective vis-à-vis des dirigeants démocratiquement élus de la plus puissante démocratie du monde, et de dire que ces dirigeants parlent et agissent en faveur des droits de la personne humaine (…) Ce qui est inacceptable est de dire la vérité sur le Proche-Orient, sur l’Irak, sur Israël surtout. On me dit que cela va changer : j’attends de voir. En attendant, je n’accepte pas une censure consensuelle et qui ne dit pas son nom. Grâce au courage d’un éditeur américain, et parce que je n’ai pas voulu que le livre sur le Proche-Orient que j’avais rédigé reste dans un dossier de mon ordinateur, ce livre voit le jour aujourd’hui. Je défends la vérité et la vérifiabilité contre les dogmes. J’ai appelé ce livre qui a failli ne pas paraître ‘Houdna’(1), parce que c’est un mot arabe qui veut dire « trêve », et qu’il a été employé par les nationalistes arabes hier, et l’est par les islamistes aujourd’hui. Il y a des « trêves », mais il n’y a pas de paix. Nous sommes dans une guerre au sein des civilisations occidentales, et l’antisémitisme, comme l’antiaméricanisme sont, en cette guerre, des marqueurs indiquant où se trouvent les ennemis de la liberté. Nous sommes dans une guerre planétaire dont l’épicentre est au Proche-Orient (…) Le combat pour la liberté en Europe implique de garder les yeux ouverts sur ce qui se joue à Bagdad, mais aussi à Jérusalem ou à Ramallah ». (Guy Millière pour Les 4 Vérités hebdo le 12 décembre 2007).
5- Nous ne sommes pas seuls
Pour continuer la résistance au « totalitarisme occulte » et à la « la censure consensuelle », selon les deux excellentes formules de Guy Millière, nous devons lire et citer, outre les auteurs cités dans cet article, à savoir, je les cite encore une fois : Bruno Tertrais (Fondation pour la recherche stratégique), Daniel Pipes, Yvan Rioufol (Le Figaro), Guy Millière (Les 4 vérités hebdo), John Bolton, Patrick Clawson, Valerie Lincy, Gary Milhollin, Caroline Glick, Claudia Rossett, Michael Rubin et Gerald Steinberg. Outre ceux-là, écrivais-je, nous devons lire et citer, aussi, David Bescond (rebelles.info), Claude Moniquet (ESISC), Alexandre del Valle, Laurent Murawiec (MENA) et Michel Gurfinkiel. Pour commencer.
(1) ‘Houdna’ est disponible pour le prix de 11 euros sur le site des éditions Underbahn : www.underbahn.net.
http://monde-info.blogspot.com/