Par Mati Ben-Avraham
Rubrique: Actualité
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Selon une information donnée par les services de renseignements israéliens, les chefs du Hamas se terrent dans le sous-sol de l’hôpital Shefa, spécialement aménagé à cet effet. Les hospitalisés – enfants, femmes, vieillards – sont donc utilisés sciemment en tant que bouclier humain.
C’est cette pratique qui, aux dires du porte-parole de l’armée, explique la bavure d’hier – une cinquante de civils tués alors qu’ils s’étaient réfugiés dans une école dépendant de l’ONU, touchée de plein fouet par un obus.
Cette école, a-t-il expliqué, avait été repéré, par un drone, comme l’un des lieux de tirs de mortier contre Israël.
Au plan diplomatique, une proposition américaine de cessez-le-feu se dessine, alors que la pression internationale se fait de plus en plus vive.
Hors l’exigence d’un arrêt immédiat des hostilités, la proposition prend en considération les exigences israéliennes, en particulier le démantèlement de la filière d’approvisionnement en armes et en munitions du Hamas, mais concède à celui-ci l’ouverture de négociations quant à l’ouverture permanente des points de passage entre la bande de Gaza et Israël.
A relever, dans ce cadre, une initiative que vient de lancer le président égyptien Hosni Moubarak, à savoir une rencontre tripartite d’urgence Egypte-Israël-Autorité palestinienne au Caire.
