Manif négationniste à Marseille
Non, ce n'est pas le PMF de l'antisémite Mohamed Latrèche comme à Strasbourg, ni le Mrap et les Frères Musulmans de l'UOIF comme à Paris, ni les « loups gris » niant le génocide arménien comme à Lyon, qui ont défilé dans les rues de la cité phocéenne. Mais bien les partisans de la « takia » islamique rendant un culte au plus ignoble des « prophètes ».
Griesmar, un internaute, nous signale la dépêche AFP suivante : http://www.la-croix.com/afp.static/pages/060408143415.r057b6kl.htm
Désolé, mais l'AFP nous interdit de reproduire in extenso ses dépêches. Mais nous avons parfaitement le droit de « décoder » celle-ci qui commence ainsi :
MARSEILLE, 8 avr 2006 (AFP) - Manifestation "pour l'amour du prophète" à Marseille
Deux cents personnes selon la police, neuf cents selon les organisateurs, ont défilé samedi après-midi à Marseille, les hommes en tête, les femmes derrière, à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de la naissance de Mahomet qui tombe lundi.
Ainsi donc, seulement 200 Marseillais (selon la police dont les chiffres sont plus fiables que ceux des organisateurs) ont manifesté leur « amour du prophète » Mahomet, pourtant fondateur et idole de l'islam. Chiffre plutôt rassurant, quand on connaît la forte proportion des personnes d'origine musulmane dans cette ville considérée comme la seconde en termes de population algérienne ! Ce qui prouve bien que les prosélytes de l'islam sont une minorité parmi les Nord-Africains de France, alors que le CFCM de Sarkozy prétend représenter 5 ou 6 millions de « musulmans » de France. Leur mensonge, basé sur leur obédience à l'islam qui interdit et punit l'apostasie, est donc patent.
Pour l'anecdote, la fête de la naissance de Mahomet s'appelle, selon les parlers arabes locaux, Mouled ou Mouloud. On comprend mieux pourquoi l'ayatollah Aounit qui préside le Mrap défend bec et ongles celui qu'il n'appelle que du vocable respectueux « le prophète » !
« Les hommes en tête, les femmes derrière », nous dit l'AFP. Et après ça certains osent encore prétendre que l'islam n'est pas sexiste, et qu'il est même, si on en croit les groupies de Tariq Ramadan, « féministe ». Il faut savoir qu'il en est de même dans les mosquées : les femmes prient soit derrière les hommes, soit au balcon, soit dans une salle séparée. Pourquoi ? Pour éviter que les hommes ne soient tentés par le « Chaytane » (Satan) pendant la prière ! On voit donc que les femmes ne sont considérées que comme objet de tentation sexuelles, et bien sûr on nie leur libido parce qu'on ne pense pas que ça les exciterait de voir tous ces culs mâles levés en l'air. Mais l'islam libère la femme, nous assurent, la bouche en cœur, Malek Chebel et Silham Andalouci !
Donc on a défilé à Marseille, en chantant des hymnes en arabe à Mahomet. Pour une religion qui dit refuser l'idolâtrie et n'en référer qu'à sa divinité Allah, ça prête à rire. L'islam a bien d'autres idoles, les « djinns » (démons) qui sévissent, selon la Souna, surtout dans les toilettes où ils prennent un malin plaisir à s'introduire par l'anus béant au moment de la défécation, tout comme les divinités femelles de la famille d'Allah qu'on retrouve dans les fameux « versets sataniques » qui font partie intégrante du Coran. Eh oui ! Allah n'est pas le dieu unique des chrétiens et des juifs comme vous le jurent le père Delorme ou Dalil Boubakeur, mais un dieu du panthéon arabique d'avant l'islam que Mahomet n'a fait que recycler. Et après ça l'islam condamne idolâtres et polythéistes. C'est à mourir de rire.
Quant à la langue utilisée, l'arabe, elle montre bien le refus de « franciser » l'islam.
Et voilà qu'on scande aussi « liberté, égalité, dignité ». Sans doute en français cette fois, puisque ces mots n'ont guère de sens dans la langue et au pays de Mahomet, où la liberté de culte est totalement interdite, où les femmes et les non-musulmans sont considérés comme des « sous-hommes » au même titre que les nazis considéraient Juifs, homosexuels, Noirs et Tziganes, et où seuls les mâles musulmans sont « dignes ». Et les femmes du cortège (sans doute envoilées) en rajoutent : « Assez, assez. Touchez pas au bien aimé ». Etrange « amour » sado-masochiste de la part de femmes pour une personne qui eut bien plus d'épouses simultanées que lui-même n'en autorise au musulman « de base » dans son Coran, qui déflora une gamine de 9 ans vendue à l'âge de 6 ans par l'un de ses amis, et qui piqua la femme de son fils adoptif, en faisant tomber des versets coraniques du Ciel à cet effet pour cette occasion.
Et on nous dit : « Les banderoles reprenaient des paroles du prophète : "Je ne suis envoyé que pour parfaire les valeurs morales", "nous ne t'avons envoyé que miséricorde pour l'humanité", "le prophète n'est que sagesse". » Si égorger des tribus entières d'infidèles juifs, si pratiquer la guerre offensive et la razzia (avec les meurtres et les vols qui vont avec), si appeler à tuer ceux qui refusent de se convertir à l'islam (et tous ces faits sont authentifiés pas le Coran, les Haddiths, et les biographes ou hagiographes musulmans de Mahomet) sont une « valeur morale », une « miséricorde pour l'humanité » et une « sagesse », alors nous sommes tout simplement dans le négationnisme historique et exégétique le plus évident.
On conclut par l'appel « [oui] à la liberté d'expression, non à l'agression » qui sonne comme une tromperie quand on sait que l'islam condamne (parfois à mort) toute opinion défavorable à l'islam, et que Mahomet fit lui-même exécuter par le fil de l'épée ses contradicteurs dont une poétesse enceinte qui tenait son enfant dans ses bras au moment de l'égorgement. Là encore, quel négationnisme !
« Je t'aime, le prophète », disaient les petits ballons agités par la foule. Aimer un pédophile raciste, sexiste, voleur, guerrier et sanguinaire, ça me reste en travers de la gorge. Surtout chez moi, en France, alors que mon père fut traîné de champs de bataille en camps de concentrations dans toute l'Europe, de Sarajevo jusqu'en Pologne en passant par Prague et Berlin, pendant une dizaine d'années il y a un demi-siècle. Et il n'était ni Juif, ni homosexuel, ni Tzigane, ni communiste, mais simplement résistant au fascisme qui à l'époque était brun, et non rouge-vert comme maintenant ! Ce « Je t'aime, le prophète » résonne donc comme un « Je t'aime, Hitler ou Mussolini » à mes oreilles. Qu'on voue un culte secret à des ordures dans un cadre privé, pourquoi pas ? Mais afficher cela en public tient de la provocation.
Ce qui est extraordinaire, ce n'est pas que des musulmans sortent de telles absurdités mensongères. Après tout, la « takia » (dissimulation, mensonge) est une vertu islamique, et ils ne faisaient que l'appliquer. Ce qui est ahurissant, c'est qu'une telle manifestation négationniste ait lieu au pays des Droits de l'Homme (et de la femme !) sans que personne n'y trouve à redire.
Verra-t-on demain un communiqué du maire de Marseille, du ministre de l'Intérieur, ou de tous ces « antiracistes » autoproclamés et politiciens nomenklaturistes qui s'indignerait d'un tel défilé insultant toutes les victimes de Mahomet et de ses fidèles depuis Médine jusqu'à New-York ? Certainement pas, alors que les mêmes bien pensants islamiquement et politiquement corrects sont les premiers à monter au créneau au moindre « dérapage » ambigu de Jean-Marie Le Pen, à la moindre critique « islamophobe » même si elle dénonce l'islam et non ses présupposés adeptes, ou au moindre « amalgame » (pourtant confirmé par les faits) entre délinquance, fanatisme islamique et immigration d'origine islamique.
Francis Percy Blake
blake@france-echos.com