Avril 21, 2006 No.56
Le dignitaire religieux saoudien Saad Al-Breik déplore que quiconque dise du bien d'Hitler soit accusé d'antisémitisme
Voici des extraits d'une interview du dignitaire religieux saoudien Saad Al-Breik, diffusée sur Iqraa le 9 mars 2006:
VOIR L'EXTRAIT VIDEO N°1110 SUR www.memritv.org.
Le dignitaire saoudien Saad Al-Breik: Concernant l'appel à la liberté d'opinion, que devient cette liberté quand on évoque l'Holocauste ? Où est cette liberté, quand on incrimine toux ceux qui parlent de sémitisme ? Où est celle liberté quand le fait d'évoquer les dirigeants d'Israël, depuis toujours et jusqu'à nos jours - par des caricatures présentant leur caractère nazi ou la nature sanguinaire de leurs actions, ou les présentant comme des criminels de guerre - quand tout cela est considéré comme une provocation antisémite sanguinaire ?
La vérité est que si la liberté est véritablement une porte ouverte, pourquoi la jeune fille marocaine ou algérienne a-t-elle été empêchée de porter son voile dans une école française ? La liberté a été suffisamment large pour maudire le Prophète Mahomet, mais trop étroite pour autoriser un morceau de tissu sur les cheveux d'une enfant. La liberté a été suffisamment large pour maudire le prophète Mahomet, mais quand le député britannique Jenny Tonge a sympathisé avec les opérations martyre en Palestine, le Parti libéral démocratique l'a dénoncé et punie. La liberté a été suffisamment large pour maudire les prophètes et les messagers d'Allah, mais quand Roger Garaudy a écrit son livre sur les mythes d'Israël, qui répand le doute sur [la véracité de] l'Holocauste, cela a été considéré comme de l'antisémitisme. La liberté n'est pas pour ceux qui disent la moindre bonne chose d'Hitler. Ceux-là sont immédiatement accusés de racisme. Le président de l'Union des journalistes Ibrahim Nafie a été accusé d'antisémitisme dans un tribunal français, après la rédaction d'un article intitulé "Une matza juive faite de sang arabe".