Coup de jeune au Likoud
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Le chef du Likoud, Binyamin Netanyahou, aimerait voir un certain nombre de figures publiques rejoindre sa liste en vue d’élections législatives anticipées. Il est notamment intéressé par l’adhésion d’anciens généraux de l’armée, dont Moshé Ayalon, Ouzi Dayan et Yossi Peled, en plus de l’ancien commissaire de police Assaf Hefetz, l’ancienne star du basketball Tal Brody ainsi que Yaïr Shamir, homme d’affaires influent et fils de l’ancien Premier ministre Yitzhak Shamir.
"Chaque parlementaire doit être choisi par le peuple et pas nommé à l’avance. La principale caractéristique du Likoud est précisément de croire en la démocratie. Je sais que cela favorisera certainement l’élection du chef du parti d’inclure de nouveaux noms de marque mais nous ne pouvons pas changer le système", a déclaré le député Reuven Rivlin.
SECURITE
Tsahal : retour sur 60 ans de renseignement
Mercredi soir, les services de renseignement de l’armée fêteront leur 60e année d’existence lors d’une cérémonie à Latroun. Seront présents le général Youval Halamish - chef du service en question -, le chef d’état-major Gabi Ashkénazi, le ministre de la Défense Ehoud Barak et le président Shimon Peres.
Selon le général, l’un des plus grands défis du renseignement aujourd’hui est de retenir les officiers qualifiés de plus en plus attirés par le secteur privé. Un autre est de trouver des agents capables de parler l’arabe ou le persan. "Nous avons besoin de ces gens parce que nous devons pouvoir comprendre les mots de nos ennemis", a-t-il précisé.
Les maisons de terroristes restent intactes
La Cour suprême est intervenue mardi pour interdire temporairement la destruction de la maison du terroriste responsable de la mort de huit étudiants de la yeshiva Mercaz Harav en mars dernier.
Après avoir consulté l’état-major, le Shin Bet (services de sécurité israéliens) et la police, le ministre de la Défense Ehoud Barak avait ordonné à l’armée il y a un mois d’entamer le processus de démolition de la maison d’Ala Abou Dhaim à Jérusalem-Est. Le terroriste avait été tué après la fusillade.
MOYEN-ORIENT
Le Hamas dément l’exil forcé de Meshaal
Annoncé hier par le quotidien koweitien Al-Rai, le départ au Soudan de Khaled Meshaal, chef du Hamas vivant aujourd’hui en Syrie, a été démenti par le mouvement islamiste. Le journal, citant des sources palestiniennes, laissait entendre que Meshaal avait quitté Damas à la demande du gouvernement.
Un responsable de la diplomatie israélienne, doutant sérieusement des allégations du journal koweïtien, a néanmoins estimé que le départ de Meshaal de la capitale syrienne marquerait un tournant dans les relations entre les deux pays.
Assad : "la paix est possible"
A la veille de la visite du président français mercredi à Damas, le président syrien Bashar el-Assad a déclaré qu’il existait "une possibilité de paix" avec Israël grâce aux négociations indirectes menées depuis plusieurs mois entre les deux pays par l’intermédiaire de la Turquie.
En recevant Nicolas Sarkozy, la Syrie rompt avec plusieurs années d’isolement diplomatique. Au menu des discussions : l’Iran, le conflit en Géorgie, les négociations indirectes avec Israël et le Liban. Les responsables israéliens attendent également de Nicolas Sarkozy qu’il mentionne le sort du soldat Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis plus de deux ans.
Concernant une éventuelle attaque israélienne contre l’Iran, liée à la question du nucléaire, le président syrien a estimé qu’Israël pourrait tenter de lancer des attaques contre l’Iran, mais aussi contre le Liban et la Syrie. Une telle initiative aurait des "résultats catastrophiques", a-t-il souligné.
INTERNATIONAL
Tentative d’assassinat au Pakistan
Le Premier ministre pakistanais, Youssouf Raza Gilani, a survécu à une tentative d’assassinat mercredi. Selon plusieurs sources officielles, Raza Gilani n’a pas été blessé et a immédiatement été transporté en lieu.
L’incident ne fait qu’accroître les tensions locales, au moment où le gouvernement fraîchement formé s’est engagé à intensifier ses opérations contre les militants islamiques - après s’être débarrassé du président et grand allié des Etats-Unis, Pervez Mousharraf.
Il s’agit du deuxième incident de ce genre en très peu de temps. En effet, des coups de feu ont été tirés la semaine dernière en direction de la voiture de la diplomate américaine, Lynne Tracy, tandis qu’elle se rendait à son bureau à Peshawar. L’événement n’a fait aucun blessé.
SOCIETE
Nouvelle tragédie domestique
Regina Kruchkov, jeune femme de 31 ans, a été arrêtée mardi soir pour avoir noyé son fils de 4 ans, Michael, dans la baignoire de sa maison de Tel-Aviv.
Les enquêteurs ont reçu un appel téléphonique à 22h30, mardi, d’une femme murmurant "J’ai tué mon fils" avant de raccrocher. La mère de l’enfant a immédiatement avoué avoir noyé son fils.
L’assistante sociale de la famille, Sandra Kulyuk, a affirmé que Kruchkov semblait de plus en plus inquiète pour son fils, qui souffrait d’un léger handicap mental. "Elle était un mère dévouée (...). Peut-être qu’elle ne voulait pas qu’il souffre."
Ronnie Ron bientôt inculpé
Les recherches ont repris mercredi sur les rives du fleuve Yarkon pour retrouver le corps de la petite Rose Pizem, alors que les autorités s’apprêtent à inculper Ronnie Ron du meurtre de sa petite-fille.
D’après le professeur Emmanuel Gross de l’Université de Haïfa, expert en droit criminel, la cour peut juger Ron coupable de la mort de sa petite-fille malgré l’absence du corps. En Israël, "on peut condamner quelqu’un pour homicide sur la base d’aveux accordés en dehors du tribunal", a-t-il expliqué.
Les autorités sont de plus en plus méfiantes vis-à-vis des déclarations du grand-père. Selon la police, l’homme est peut-être conscient que retrouver le corps de Rose viendrait contredire les allégations de meurtre sous l’emprise de la folie et indiquerait qu’il y a eu meurtre avec préméditation.
MONDE JUIF
Différends religieux à Katamon
Quelques dizaines de résidents modernes orthodoxes des quartiers Katamonim de Jérusalem ont manifesté mardi, se plaignant du fait que l’unique école primaire du quartier est à dominance haredi - bien que la majorité des résidents se déclarent modernes orthodoxes ou laïcs.
La dispute vient à la suite d’une série de manifestations dues à une présence croissante de haredim dans des quartiers non orthodoxes de la capitale. La municipalité de Jérusalem a déclaré qu’elle avait noté les requêtes de plusieurs parents d’élèves de Katamon et qu’elle pourrait éventuellement ouvrir une école religieuse publique dans ce quartier, en fonction de la demande.