AFP, journalistes anesthésistes, descente avec André Dufour dans les égouts de la désinformation.
Pour ne pas perturber les enfants, on leur cache quelques réalités de la vie ou on les travestit. C’est le rôle de Gros Nounours avec son «Bonne nuit les petits» ou du Père Noël. S’y ajoute aussi le gendarme que l’on installe dans la tête des petits : le Croquemitaine d’abord puis, plus tard, la crainte de l’Enfer. Un prêtre qui inculque cette croyance en y ajoutant un brin d’auto- culpabilisation remplace avantageusement une brigade de gendarmes.
Et puis cette technique s’est étendue à la société où les détenteurs du pouvoir ont compris que le meilleur moyen de s’y maintenir sans heurts est de contrôler et manipuler l’information. La Propagandastaffel de Goebbels ou l’Agitprop de Staline remplissaient efficacement cette fonction dans leurs pays respectifs, tout en réprimant sévèrement le recours à toute autre source d’information.
Chez nous, de façon plus démocratique, paraît-il, c’est l’AFP, l’une des principales sources d’information de nos journalistes, qui en est l’instrument. Chacun sait que le conseil d’administration de cette Agence «indépendante» est composé, d’une part de fonctionnaires et personnalités désignées par le gouvernement et ses ministères, plus particulièrement le Quai d’Orsay, d’autre part de représentants désignés par les pays «clients», majoritairement arabes. De sorte que même si les informations grossièrement mensongères, façon soviétique ou troisième Reich, sont rares et enrobées de moult précautions oratoires, l’objectivité n’y est pas érigée en religion. Ce qui se répercute sur nos médias et sur nos chaînes télé publiques et de là s’infiltre dans les écoles à travers les livres scolaires et les profs, ce qui donne une génération «d’élèves sous influence».
Philippe Karsenty, fondateur de Media-Ratings, haï par les collabos du politiquement correct imposé, a maintes fois été traîné devant les tribunaux pour avoir dénoncé les manipulations, distorsions ou occultations de certaines informations propagées par le filtre de l’AFP et par les médias audiovisuels où l’on présente parfois comme «reportages sur le vif» des montages controuvés.
Par exemple, rapportant le sommet européen des ministres de l’intérieur du G6 en octobre 2006, dont l’objet était de renforcer la coopération européenne face au terrorisme, à l’extrémisme, à l’immigration clandestine et au crime organisé, l’AFP, qui fait état de l’intervention du ministre de l’intérieur britannique, a simplement censuré le mot «islam» alors que, selon Associated Press (AP) ce ministre déclarait que la plus grande menace vient du terrorisme, particulièrement «de ceux qui, par une utilisation dévoyée de l’islam, constitueraient une menace pour tous». De même que l’AFP ne fait aucune mention de «la crainte des dérives extrémistes au sein des communautés musulmanes d’Europe…» que de leur côté les autres agences de presse rapportent. Sans doute ne lit-on pas à l’AFP les dépêches des agences concurrente… Et sans doute les administrateurs arabes inféodés à un islam présenté comme modéré n’aiment-ils pas les «musulmans laïques» ni l’évocation des «fraudes fiscales susceptibles de financer le terrorisme», de sorte que les journalistes qui se fient à l’AFP ne sauront jamais que cette question, rapportée par l’AP et autres agences, a bien été évoquée. De là à en déduire que l’information qui nous est débitée depuis des années passe par le filtre de la censure des gouvernements arabes, pour ne pas dire «de leurs directives» relayées par les «Associations» ad hoc pro palestiniennes, antiracistes ou droits de l’hommistes, il n’y a qu’un pas que nos journalistes et autre propagandistes ont allègrement franchi. Avec, on est en droit de le supposer, un renvoi d’ascenseur à la clé. L’allégeance a un prix.
Je me garderais de jeter le discrédit sur tous les journaux et autre médias et encore moins sur l’ensemble des journalistes et chroniqueurs. Il y a quelques exceptions d’autant plus méritoires qu’ils sont généralement marginalisés, voire ostracisés. Dans un même journal se côtoient ainsi les meilleurs et les pires. Je ne parlerai pas du Monde ou de Libé qui ne sont pas des organes d’information mais d’une idéologie, au même titre que l’Humanité est, depuis le Congrès de Tours, l’organe du Parti communiste. Prenons plutôt Le Figaro qui, soit dit en passant, était devenu dans la France enfin libérée la propriété d’Hersant, celui-ci s’étant initié au «journalisme» en publiant dès le début de l’Occupation allemande, je m’en souviens encore, un torchon d’une tonalité antisémite virulente, pendant que des antisémites convaincus s’émouvaient pourtant des premières mesures antijuives et que nombre d’entre eux par la suite secoururent des Juifs.
Néanmoins, pour échapper au sectarisme de tel quotidien «de référence» dont de nombreux profs imposent la lecture aux élèves, j’aime autant lire le Figaro qui laisse davantage de place à la diversité d’opinions. Sur un point, entre autres, ce quotidien est dans la ligne conformiste : le correspondant en Israël, quel qu’il soit et à l’instar de ses confrères des autres journaux, est obligatoirement pro palestinien et anti-israélien. On n’a pas le choix, sauf de s’informer un peu mieux sur les sites internet. C’est une solution qui durera tant que les «associations» ne réussiront pas à les faire interdire pour cause de «racisme». C’est facile, il suffit qu’une jeune femme y soit décrite comme blonde, de peau claire, aux yeux bleus, se promenant au bras d’un jeune homme de type européen ; cette image est raciste puisqu’on peut en déduire que ce couple n’engendrera pas de métis. A part cette ombre au tableau, je trouve dans une même semaine le meilleur avec Ivan Rioufol dont j’attends avec impatience le bloc-notes de vendredi, et le médiocre dans un article de Cécilia Gabizon auquel je me suis référé dans mon précédent article. C’est du reste la raison pour laquelle c’est elle plutôt que d’autres que je cite comme exemple du journalisme médiocre et malhonnête.
J’aime ceux qui osent aller à contre courant, qui préfèrent l’impopularité aux yeux des cons, fussent-ils majoritaires, au grégarisme et au psittacisme des journalistes «dans la ligne» du politiquement correct, même si cela vaut, comme à Ivan Rioufol, un jugement défavorable d’un corbeau de Wikipédia. Bien fait pour lui, n’y a qu’à penser comme tout le monde, na ! :
«Au nom de la liberté d'opinion et d'expression, Ivan Rioufol a pris parti contre la loi Gayssot sur l'histoire et contre la loi pénalisant l'homophobie. Il a fermement soutenu l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003, même s'il critique aujourd'hui la politique de George W. Bush dans ce pays. Il reste néanmoins proche des néoconservateurs américains. Il a souvent pris position pour défendre la politique israélienne et pour dénoncer l'antisémitisme. Il défend des idées libérales. Il s'oppose au communautarisme et plus particulièrement à la création d'un islam politique gallican. Il veut, dans ses chroniques, pointer les défauts du modèle français d'intégration et le conformisme de la pensée unique. Il s'est opposé au projet de Constitution européenne, jugée trop éloignée des nations et des peuples. Il porte un jugement critique sur les médias et leur suivisme. Il critique la politique française au sujet de l'immigration, qui serait responsable des trois quarts du déficit de la France» (citation de l'étude de Jean-Paul Gourévitch publié par Contribuables associés). http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Rioufol
Peut-être est-il tout cela (tant mieux, moi il me ravit) mais pour dire ce qu’il pense, il ne se réfugie pas derrière ce que disent d’autres personnes, comme le fait sa consoeur qui peut toujours, en cas de désaveu, cafeter «ce n’est pas moi mais l’autre qui le dit».
Passons donc à notre Cécilia, auteur, ou plutôt co-auteur d’un ouvrage bas de gamme , «OPA sur les Juifs de France» qui, avec des arguments fallacieux rédigés dans un charabia indigne d’un professionnel de la plume, apporte de l’eau au moulin déjà gorgé de l’antisémitisme. On se croirait devant un remake des «Protocoles des Sages de Sion». Même dans ce domaine, elle n’innove en rien. Ce n’est pas de sa faute, elle est comme ça, même en s’y mettant à deux ; elle ne peut s’empêcher d’aboyer avec la meute.
J’ai donc relu plus attentivement son article du Figaro dont je n’avais d’abord retenu que le côté informatif : le gang anti-français et antisémite des niqabs noires d’Auxerre http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/12/05/01016-20081205ARTFIG00601-de-plus-en-plus-de-femmes-islamistes-radicales-.php. Cela n’est pas sans rappeler «Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine» du Chant des Partisans, ce qui m’a aussitôt accroché car Auxerre est loin d’être un cas isolé. C’est toute la France qui est gangrenée par ces «groupuscules», certes minoritaires dans les communautés musulmanes, mais hyperactifs et en train de faire tâche d’huile. Car la capacité de nuisance ne dépend pas du nombre mais du dynamisme.
Antisémite plus anti-français = raciste deux fois, même si le Mrap ne se porte pas partie civile puisqu’il y a le bon et le mauvais racisme. Je me serais donc attendu à ce que la Cécilia Gabizon tire la sonnette d’alarme.
Quand en effet on aborde un tel sujet, ce n’est pas pour faire de l’anthropologie ni pour décrire le folklore néo-bourguignon. Or, en parfait clone made in AFP, elle se réfugie derrière une citation d’Antoine Sfeir, dont il conviendrait sans doute de vérifier le contexte, pour soutenir que ça n’a rien de grave, même si «certaines de ces femmes radicalisées ont servi de boîtes aux lettres dans des réseaux terroristes démantelés» puisque «leur extrême visibilité les écarte de l’action clandestine et vise la propagande». Comme si dans un tel contexte la propagande n’était pas une arme de guerre.
Alors Cécilia Gabizon s’exprime non pas comme une journaliste mais comme un marchand de sable. Sa littérature, c’est du «Bonne nuit, les petits. Dormez bien». Elle devrait faire des études d’anesthésiste plutôt que de pondre ses méchantes âneries.
Hélas pour notre pays, la réalité est toute autre. Dans le communautarisme militant de l’islam, quand trente harpies ensachées dans leur niqab noire passent à l’action militante au grand jour, c’est qu’il y a derrière et autour d’elles leurs barbus de maris, de frères, de fils, de cousins qui ourdissent leur coup dans l’ombre. Pour avoir connu l’action clandestine sous l’Occupation allemande, je sais bien mieux que toutes les Gabizon et tous les Sfeir ce que représente la façade «femmes au foyer, mères de famille». Servir de boîte aux lettres pour le compte de résistants, c’était déjà de la Résistance, et servir de boîte aux lettres à des terroristes, c’est déjà du terrorisme. En attendant que l’occasion de passer à l’action se présente, on fait du «social», du «caritatif», de la «layette», de «l’éducatif», du «culturel» pour donner le change et tenir ses troupes en haleine. Ce n’est plus un comportement piétiste, elles constituent des réseaux momentanément dormants mais qui font du prosélytisme anti-français et passeront à l’action violente au moment et à l’endroit où nous nous y attendrons le moins. Ce sont les avant postes déjà implantés d’un futur Occupant soutenus par les collabos «souschiens» déjà à l’oeuvre.
Quand donc la France mollassonne se décidera-t-elle à chasser à coup de pied au cul ces imams de la haine «que la police surveille» et ces femelles qui, affichant leur hostilité aux Français, complotent contre la France ou, pour celles et ceux qui sont de nationalité française, à les interner comme on le ferait en temps de guerre. Or nous sommes en guerre. Mais grâce aux anesthésistes, aux journalistes de Gros Nounours et aux intellos pervertis, nous ne nous en rendons pas encore compte.
© André Dufour pour LibertyVox
© André Dufour pour LibertyVox
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