31.12.08
L’ambassadeur d’Israël Daniel Shek sur France Inter
L’ambassadeur d’Israël Daniel Shek a confirmé qu’une cessation des violences n’était pas à l’ordre du jour, mais qu’elle était envisageable si le Hamas rendait les armes : Un cessez-le-feu ne doit pas être écarté, mais il est conditionné par l’arrêt des tirs de roquettes, a fait valoir l’ambassadeur d’Israël en France, Daniel Shek.
"J’ai dit que l’objectif (était) le rétablissement d’une vie normale pour la population civile israélienne. Un des moyens sans doute possibles théoriques (...) c’est un arrêt des hostilités", a-t-il déclaré sur France Inter.
"Si le Hamas arrête de tirer et peut tenir un engagement à long terme de le faire, je ne vois pas de raison qu’Israël ne soit pas disposé à revenir à cette option", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le bilan humain "disproportionné" de l’opération militaire israélienne, il a estimé que cela se justifiait par "l’ampleur de la menace" du Hamas.
"La proportionnalité dans le droit international n’est pas une équation mécanique (...) cela se mesure par l’ampleur de la menace venant du Hamas contre 500.000 Israéliens", a dit Daniel Shek.