29.12.08

LA VERMINE TERRORISTE SERA BIENTOT RAYEE DE LA CARTE ?



Des gardes frontières égyptiens bloquent des Palestiniens qui tentent de quitter Gaza et de passer en Egypte via le point de passage de Rafiah.
Photo: AP , JPost


Les leaders du Hamas dans la bande de Gaza, dont Ismaïl Haniyeh, se sont tous réfugiés sous terre par peur d'être éliminés par Israël. Trois jours avant pourtant, ce sont les mêmes qui se vantaient ne pas craindre la mort et être "honorés" de rejoindre la marche des "martyrs" palestiniens.

Actuellement à Gaza règne une impression générale selon laquelle le compte à rebours de l'effondrement du régime du mouvement islamique a commencé.

Une question se profile donc à l'horizon : quel parti palestinien pourra combler le vide laissé par le gouvernement du Hamas ?



Les Gazaouis en fuite

Par K. A. TOAMEH



Des centaines de Gazaouis sont passés illégalement dans le Sinaï dimanche, évitant les coups de feu des policiers égyptiens qui tentaient de les arrêter.

Un garde frontière égyptien a été tué lors d'échanges de tirs entre les forces de sécurité et les personnes qui fuyaient. Des témoins affirment que des Palestiniens ont été blessés par des tirs. Ils ont été transportés vers des hôpitaux égyptiens.


Après avoir réussi à passer de l'autre côté de la frontière, les Gazaouis ont accusé l'Egypte de collaborer avec Israël. Le Caire répond en condamnant les incitations à la haine de la part du Hamas et les Frères musulmans envers le régime du président égyptien.

Les habitants de Gaza ont commencé à fuir vers le Sinaï peu après le début des frappes israéliennes sur les tunnels souterrains entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Craignant qu'une opération massive de Tsahal n'entraîne la fuite de milliers de Palestiniens vers l'Egypte, les autorités du Caire ont renforcé les mesures de sécurité près du point de passage de Rafiah 24 heures avant l'attaque des tunnels.

Mais sous la pression de la rue, Moubarak a décidé de rouvrir dimanche sa frontière pour permettre la livraison de nourriture et de médicaments à Gaza.

Par ailleurs, le Caire et l'AP ont nié les accusations selon lesquelles ils avaient donné le feu vert à Israël pour attaquer l'enclave palestinienne contrôlée par le Hamas.

Un chef militaire du Jihad islamique et son fils tué dans un raid israélien


AFP - Jack Guez


Deux responsables du groupe radical Jihad islamique, dont un chef militaire, son fils et deux de ses gardes du corps, ont été tués lundi dans une nouvelle attaque aérienne israélienne dans la bande de Gaza, ont indiqué des sources médicales et des témoins.


Ziyad Abou Teir, 35 ans, son fils et ses deux gardes du corps ont péri dans ce raid, devant la maison de ce responsable du Jihad, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les mêmes sources.

De mêmes sources, un autre cadre du Jihad islamique, blessé dans le raid, a succombé à ses blessures à l'hôpital.

Cinq membres de la famille d'Abou Teir ont aussi été blessés dans l'attaque.

Abou Teir était l'un des principaux chefs de la branche militaire du Jihad islamique dans le sud de la bande de Gaza, selon le groupe.

Plus de 320 Palestiniens ont été tués depuis samedi dans la bande de Gaza dans des attaques aériennes israéliennes visant principalement des cibles du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire.