Publié par Hélène Keller-Lind
in resiliencetv
Les agressions antisémites ne sont pas rares dans le quartier des Buttes-Chaumont. Et l'on constate à propos de leur traitement médiatique un deux poids deux mesures préoccupant. Mais les agressions du 21 juin ont provoqué une prise de conscience qui devrait être salutaire
Ce n'est pas une mais trois agressions antisémites violentes qui ont eu lieu le samedi 21 juin dans le XIXème à Paris. Agressions préméditées puisque les agresseurs étaient armés d'au moins un objet comparable à une barre de fer dans un cas ou d'une machette dans un autre...Sammy Ghozlan, Président du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme / et commissaire honoraire a dénoncé formellement, après enquête, des actes de nature antisémite avant même que le procureur de la République ne le confirme. Depuis le ministre de la Justice a annoncé des mesures et une délégation de la LICRA a été reçue au ministère de l'Intérieur et le Préfet de Paris.
L'agression la pire qui a eu lieu le samedi 21 juin est celle qui a été commise contre Rudy H., un adolescent juif dans une rue du XIXème arrondissement de Paris. Identifiable parce qu'il portait une kippa. Sans que, pour autant, on puisse dire qu'il « affichait son appartenance » comme a pu le dire Roger Madec, Maire P.S. du XIXème, Sénateur, sur les ondes d'Europe1 le 23 juin au cours de l'émission Le Grand Journal...Et quand bien même aurait-il affiché quoi que ce soit, en quoi cela pourrait-il expliquer et partant justifier une quelconque agression ?
Selon les témoins, explique Sammy Ghozlan, Président du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme et commissaire honoraire, un groupe composé sans doute de jeunes Noirs et d'un ou deux jeunes gens d'origine maghrébine ont agressé Rudy H. dans ce quartier des Buttes-Chamont, et il a été frappé à la tête avec un objet ayant fait office de barre de fer. Donc l'agression a été perpétrée avec l'intention de provoquer le plus de blessures possibles. Voire de tuer. Le procureur dira le 24 juin que certains agresseurs l'ont frappé également à coups de pied, de poings, et ont même sauté sur lui à pieds joints... Il a d'ailleurs des côtes cassées. Une personne est intervenue et les agresseurs se sont enfuis, laissant leur victime pour morte, gisant sur le sol. Il s'est bien agi là d'une agression antisémite caractérisée : la victime était identifiable et, selon le procureur, des insultes antisémites ont été entendues. Le 24 juin il ouvrait une enquête pour « tentative de meurtre aggravée par le caractère antisémite. »
Rudy H. a été est hospitalisé aussitôt après cette agression violente et plongé dans un coma artificiel. L'équipe médicale avait tenté de le réveiller mais son état d'agitation était alors tel qu'il avait dû être rendormi dans un premier temps. Il a été transféré depuis à l'hôpital St Anne, s'est réveillé et s'il a reconnu des membres de sa famille, il ne se souvient toujours pas fin juin des circonstances de son agression. Ses médecins ne sont toutefois pas en mesure de dire s'il lui restera des séquelles. Physiques, faudrait-il ajouter, car des séquelles psychologiques, il y en aura à coup sûr tant son agression a été violente et sauvage..
Des commentaires étonnants et des « fuites » illégales
Les commentaires de certains médias à propos de cette affaire étonnent. Il se serait agi d'une « guerre de bandes, » et pas forcément d'un acte antisémite, entend-t-on. Ce qui est totalement faux, affirme Sammy Ghozlan qui a toujours fait montre de la plus grande prudence en matière d'actes réputés antisémites.
Que faisaient là, en effet, ces jeunes qui auraient été Noirs et ou d'origine maghrébine dont certains étaient armés d'au moins un objet pouvant être assimilé à une barre de fer dans ce quartier où il est notoire que vivent et circulent de nombreux Juifs et où se trouve la plus grande école communauté Loubavitch -ultra orthodoxe - d'Europe ? Selon Sammy Ghozlan, Rudy H. n'a jamais agressé de "jeunes Noirs". Ni isolés, ni appartenant semblerait-il au groupe qui l'a agressé sauvagement. De quel « affrontements inter-communautaires» parle-t-on donc à foison ? Tente-t-on d'expliquer, voire de justifier cette agression particulièrement sauvage ?
Une affaire concernant Rudy H. un mineur, datant de fin 2007 est ressortie et on entend même dire qu'il serait « connu des services de police » comme s'il s'agissait d'un voyou fiché.
Rien n'est dit de ce qui s'est réellement passé. Il y avait ce jour-là eu affrontement entre une bande de jeunes pour la plupart d'origine maghrébine, semble-t-il, qui avaient pris à partie un groupe de jeunes Juifs.
Ces derniers étaient réunis pacifiquement pour rendre hommage aux soldats israéliens kidnappés par le Hezbollah - et dont on est sans nouvelles depuis qu'ils ont été enlevés et emmenés au Liban, mais dont des services israéliens redoutent aujourd'hui qu'ils soient morts et pour lesquels il devrait être procédé à un échange immiment - et au soldat franco-israélien, Gilad Shalit, enlevé par le Hamas – ce mouvement terroriste exige la libération de quelque 450 prisonniers palestiniens, dont de nombreux assassins de civils israéliens pour le libérer -
Leur photo a été apposée dans le parc Rabin, endroit peu connu et retiré dans le quartier de Bercy par la Mairie de Paris qui réserve son fronton à une autre otage, Ingrid Betancourt. Ce lieu a été vandalisé à plusieurs reprises. Une organisation anti-israélienne notamment a vandalisé ces photos en filmant ses « exploits » et en diffusant ce film très largement sur tous les forums anti-israéliens sur le Net. Vidéo incitatoire.
Rudy H. se trouvait parmi le groupe de jeunes juifs venus se recueillir devant ces photos. Un groupe qui ne cherchait à en découdre avec personne. Mais une bande de jeunes notamment d'origine maghrébine, semble-t-il, est venu attaquer ces jeunes gens. On doute que ces « jeunes » soient passé là par hasard tant le coin est reculé. De plus il pleuvait des cordes ce jour-là...on imagine mal une promenade dans le coin sous une pluie battante. Au cours de l'échauffourée provoquée par l'attaque il semble que Rudy H. ait utilisé son casque pour secourir un ami qui était frappé. Dès lors il avait été considéré comme agresseur. L'affaire est en cours d'instruction et rien ne permet, pour l'heure, d'accuser Rudy H. de quelque infraction que ce soit.
De plus, « on mélange tout, » explique Sammy Gozlan, « l'incident, la manière dont les choses se sont déroulées et même les origines des uns et des autres. » Il n'y avait, en effet, pas de « Blacks » ce jour-là. Ce qui s'est passé le 21 juin n'a donc rien à voir avec cette affaire antérieure. Tenter de relier les deux surprend. Que cherche-t-on donc à faire ici ? Justifier l'agression ? La minimiser ?
Et le commissaire honoraire ajoute que les informations communiqués à la presse concernent un mineur, qu'il s'agit donc d'informations protégées qui n'auraient jamais dû être divulguées...D'où vient donc cette puite partielle et partiale qui semble bien avoir eu pour but de salir la personnalité de la victime....?
Pourquoi le passé de la victime est-il fouillé alors que rien n'est dit des agresseurs ?
Et Sammy Ghozlan s'interroge : « mais pourquoi se poser tant de questions sur la victime quand les faits sont là. Pourquoi ne pose-t-on aucune question sur les agresseurs ? Essaie-t-on de trouver des excuses à cette agression, de la justifier ? » En effet, si la victime est désignée comme juive, si on a expliqué ici ou là que Rudy ne portait rien sur lui car respectant le Shabbat et qu'il se rendait à la synagogue, strictement rien n'est dit sur les agresseurs ni sur les « jeunes mineurs... déférés devant un juge » dans un premier temps et désormais « témoins assistés. » Et ce n'est que rarement qu'on dit qu'ils sont sans doute d'origine africaine et / ou maghrébine. Et rien n'est dit de leur appartenance religieuse. Animistes, Chrétiens, Musulmans ? Aucune indication n'est donnée....Et, auraient-ils des antécédents ? On n'en sait rien non plus. On ne peut que constater les deux poids deux mesures de la plupart des enquêtes médiatiques dans cette affaire.
Parmi les sources qui affirment qu'il s'est sans doute agi là d'une « guerre de territoire, » Europe 1 diffusait le 24 juin au matin l'opinion d'un policier, officier, syndicaliste appartenant à Synergie. Qui ajoutait qu'on ne pouvait pas parler « purement d'antisémitisme » car il n'y avait pas là d'antisémitisme structuré de type « extrême-droite... » Serait-ce là une requalifiaction du terme antisémitisme ? Cet officier de police est-il habilité à faire ce type de requalification ? La victime serait-elle moins victime de ce fait ? Et cet officier de police ajoutait à sa demonstration un « Dieu merci » déroutant. Qu'est-ce que Dieu peut bien avoir à faire dans cette requalification de l'antisémitisme ?
Ce type de réaction fait d'ailleurs écho aux déclarations du nouveau Président du CFCM, Mohamed Moussaoui, à propos de cette agression car, dit-il, : "ce drame nous inquiète comme les autres Français. Pas spécialement en tant que musulmans. Nous vivons en harmonie avec les autres religions". Cette volonté de se disculper d'avance étonne. D'autant que l'Imam de Drancy s'est rendu, lui, dans le premier hôpital où avait été hospitalisé Rudy H. dans un état très préoccupant. Et le procureur, lui, a bien estimé bien qu'il s'est agi là d'antisémitisme.
Le 28 juin, dans l'émission « Faites comme chez vous, » Michel Field, faisant fi des déclarations du procureur, n'hésitera pourtant pas à dire qu'il « n'y a pas de conscience politique suffisamment élaborée...pas de positionnement politique... »chez les agresseurs et qu'il ne s'agit donc pas d'antisémitisme. Opinion sidérante. Un « jeune » qui insulte ou agresse un Juif au motif qu'il est juif ne peut être taxé d'antisémitisme, selon cet expert, si ce « jeune » n'a pas de conscience politique élaborée...Il rejoint là le syndicaliste policier cité plus haut. Patrice Bollon, lui aussi décrit comme expert, d'autant plus experts qu'il habite dans le quartier, est-il précisé, renchérissait ainsi dans cette même émission : « c'est un combat entre Apaches et Indiens qui a mal tourné....ce n'est pas très alarmant ...pas l'ombre d'antisémitisme...un truc comma ça. » Heureusement Dominique Sopo, président de SOS Racisme, sauvait l'honneur en signalant que « la recrudescence d'actes antisémites [ constatée en France ] ne vient pas forcément de réseaux très structurés...pas forcément de réseaux politiques. » Le journaliste et hôte Pierre-Louis Basse, tentera lui aussi, à un degré moindre, de rétablir la vérité des réalités.
Les agressions dans le quartier ce jour-là et son climat général
Force est pourtant de constater qu'une personne non armée, identifiable comme juive, non armée, a été sauvagement agressée par des personnes armées, elles, d'au moins un objet utilisé comme une barre de fer..Et on ne fait état d'aucune victime du côté des agresseurs supposés, semble-t-il.
Et ce même samedi, David, se fait agresser à la sortie du métro des Buttes-Chaumont pat huit Noirs. Il est blessé. Il a porté plainte. Curieusement on n'entend guère beaucoup d'échos de cette agression-là
Toujours ce même jour Kevin se fait attaquer à coups de machette, cette fois. Oui, vous avez bien lu : à coups de machette...Blessé au bras, il a également porté plainte. Curieusement on n'entend guère beaucoup d'échos de cette agression-là non plus.
Le samedi, les jours de fête, de jeunes Juifs se réunissent aux Buttes Chaumont, explique Sammy Gozlan. C'est un fait connu. Ce ne sont pas des « bandes » au sens voyou, mais des « bandes de copains qui se retrouvent. » Une aubaine pour ceux qui veulent « se payer un Juif, » comme on l'entend parfois ou comme on l'a vu, dans ce même quartier, le 10 juin dernier, d'après des témoignages. Une bande de sept à huit Noirs, armés, eux aussi, d'objet faisant office de barres de fer, se seraient mis à courser des gamins juifs qui tentèrent de se défendre. La police est intervenue et a arrêté auteurs de l'agression et victimes. L'instruction est en cours.
Brett Kline donne, en anglais, dans le quotidien israélien de gauche http://www.haaretz.com/hasen/spages/996714.html">Haartez une idée du climat « pas normal » et pour le moins à caractère antisémite – sauf si dire « sale juive » à une jeune fille n'est pas une manifestation d'antisémitisme...- qui règne dans l'arrondissement où Rudy H. a été violemment agressé. Et s'il fait également état d'une volonté de la part de certains dans ce quartier de renvoyer victime et agresseurs dos à dos il cite également le Président du CRIF qui, lui, bien que constatant une diminution du nombre d'agressions antisémites, déplore une banalisation d'un antisémitisme « ordinaire » au quotidien. Et il est rare qu'une plainte soit déposée pour insultes, voire crachats ou menaces subis, toujours à caractère antisémite, même de manière récurrente...
Quand on entend les tentatives d'excuser l'inexcusable, quand on entend d'autres témoignages portant sur d'autres affaires, on se demande si, désormais, les Juifs en France de ce début de 21ème siècle devront avancer en dissimulant leur appartenance ou ne plus fréquenter des lieux que fréquentent d'autres groupes, ni des lieux comme certaines universités, pourtant censées être lieux de savoir et d'intelligence. Un écho dans la newsletter du CRIF est édifiant à cet égard. Et effarant. Où allons-nous donc dans la patrie des Droits de l'Homme ?
Et de « l'ostentatoire » où va-t-on aller ? Une jeune Juive qui porte une Etoile de David discrète disait à ce propos : « même si je ne la porte pas, avec mon nez, on ne reconnaîtra... »
La discrétion de la Mairie de Paris et les responsabilités des dirigeants en place au début des années 2000
On se souvient peut-être – question rhétorique car qui s'en souvient ? - qu'en mai dernier c'est dans le Xème à Paris que des agressions antisémites contre de jeunes Juifs étaient systématiquement commises. Sans que l'on voit grand monde s'en inquiéter. A commencer par le Maire P.S. de l'époque. Et sans que cela ne provoque d'enquêtes de la part des médias. Actualité Juive s'en faisait toutefois écho. Cela se passait pratiquement sous les fenêtres de Disc Jockey Sébastien Selam, assassiné sauvagement par un voisin d'origine maghrébine. Une affaire qui est aujourd'hui devant les tribunaux son assassin ayant été jugé irresponsable par une première instance judiciaire.
Dans ce cas c'est la détermination d'habitants du quartier et des pouvoirs publics alertés par le BNVCA qui a réussi a calmer les groupes d'agresseurs d'origine maghrébine pour la plupart. Même si de jeunes Maghrébins avaient eu alors le courage de condamner ces agressions. La situation y est donc calme. Pour l'heure.
Et les exemples sont nombreux, ne se cantonnant pas à deux arrondissements de Paris. Mais ils ne font la une des médias que lorsque les agressions atteignent les proportions que l'on voit ici dans le cas de Rudy H.. Et on découvre alors avec étonnement qu'un climat inacceptable existait depuis longtemps dans tel ou tel, quartier de la capitale.
Une question se pose : le Maire de Paris s'est-il exprimé sur ces agressions, sur ce climat inacceptable ? Il avait qualifié d'intolérable une agression antisémite perpétrée en marge d'une manifestation soi-disant « pour la paix » dans un autre arrondissement de Paris, le 3ème, le 22 mars 2003. Certes les victimes appartenaient-elles à un mouvement juif de gauche, l'Hachomer Hatsaïr... L'une des victimes, qui portait également une kippa avait d'ailleurs également été frappée « à coups de barre de fer » ayant senti sa tête « vibrer comme une cloche. » Quant aux agresseurs, en dépit de deux vidéos de la scène, au moins, aucun n'a pu être identifié et l'affaire avait été rapidement classée... Dans l'une des vidéos on voyait clairement un « jeune » juché sur le toit d'une voiture, hurlant « Allah Ouakbar. »...Il est vrai qu'à l'époque le gouvernement été différent et peu enclin à admettre l'existence de violences antisémites....
Or, on « découvre » aujourd'hui que ce type d'agressions reste fréquent à Paris ? Et l'on est en droit de se demander si cela concerne le Maire de Paris.
Et il faut rappeler à cet égard que François Hollande, Premier Secrétaire du P.S. reconnaissait, lors d'une réunion des Amis du CRIF, que le pouvoir socialiste n'avait pas pris la mesure de la montée de l'antisémitisme à partir de fin 2000. Montée qui coïncidait avec le déclenchement de la second Intifada. L'affaire de la mort de Mohamed Al-Dura, imputée sans preuves et catégoriquement à des soldats israéliens par le correspondant de France 2, avait d'ailleurs contribué au déclenchement de cette vague d'antisémitisme. Le ministre de l'Intérieur de l'époque refusait alors de voir le caractère antisémite d'agressions qui l'étaient pourtant et de manière flagrante. Des agresseurs, qui, dans la plupart des cas et lorsqu'ils étaient retrouvés, c'est-à-dire rarement, n'étaient taxés que d'incivilités. Laxisme qui a pu sembler à un grand nombre d'entre eux comme étant un accord tacite.
Cette montée de l'antisémitisme, Nicolas Sarkozy mit tout en oeuvre pour tenter de l'endiguer lorsqu'il devint ministre de l'Intérieur en 2002, trouvant une situation installée qui s'était aggravée au fil de mois de laxisme. Il énonça clairement sa volonté de lutter contre ce fléau et ses déclarations furent suivies d'effet. http://sarko2007.free.fr/articles.php?pg=76&lng=fr Mais la police ne peut être partout, combattre une situation bien ancrée est plus difficile et certains élus ne jouent pas le rôle qu'ils devraient jouer en la matière.
Et, pour compléter le tableau il semble indéniable qu'il y ait en France une « montée du fondamentalisme religieux» et que, pour l'heure, celle-ci « n'a pas trouvé d'appui judiciaire... » L'article du Figaro n'évoque pas un fondamentalisme juif.
Mesures
Sammy Ghozlan se félicite des mesures annoncées par le ministre de la Justice, Rachida Dati, concernant les bandes organisées et la mise en place de caméras de vidéo-surveillance dans des quartiers sensibles. Caméras qui ont d'ores et déjà fait leurs preuves en Grande-Bretagne notamment. Décisions prises à propos d'autres violences survenus récemment à Paris.
Une délégation de la LICRA a rencontré le Préfet de Paris le 1er juillet à propos de la mise en place de ces mesures, notamment dans les quartiers sensibles, comme celui des Buttes Chaumont.
Par ailleurs, une délégation de la LICRA, avec, à sa tête son Président, le député européen Patrick Gaubert, son Secrétaire général, Richard Serero, Sammy Ghozlan, membre du Bureau National, le Président des CCJ de Paris 19ème, une conseillère municipale de l'arrondissement, a été reçue par le Directeur général du Cabinet du ministre de l'Intérieur le 26 juin dernier.