L’officier Eli Mizrahi qui a « neutralisé » le terroriste : “Je n’ai fait que mon devoir”
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Le policier de Jérusalem livre son témoignage seulement quelques heures après le drame. A peine deux heures après l’incident, un agent de police et un soldat réserviste ont « neutralisé » le terroriste de Jérusalem-Est dans la rue Jaffa, mercredi 2 juillet.
Eli Mizrahi un membre de l’unité antiterroriste Yasam a déclaré aux journalistes sur les lieux qu’il a agi « précisément comment on le lui avait enseigné ». Mizrahi était en service dans les environs avec son partenaire lorsqu’il a appris qu’un attentat terroriste s’était produit. Il s’est rendu immédiatement sur les lieux avec sa moto où il a vu une rangée de voitures écrasées et renversées ainsi que des piétons blessés, a-t-il déclaré.
Il a alors chargé son arme pour se diriger vers le bulldozer conduit par le terroriste. « C’est un civil israélien armé qui a tiré sur l’homme en premier”, a indiqué Mizrahi, “mais le tracteur était toujours en mouvement, écrasant une voiture et se dirigeant vers d’autres piétons. »
Mizrahi grimpe dans la cabine du tracteur. « J’ai tiré à deux reprises. Et il a été neutralisé ».
Le commissaire de police David Cohen a félicité les policiers, les forces de sécurité et les civils sur place, soulignant l’admirable « détermination » dont ils ont fait preuve pour neutraliser le terroriste.
S’adressant aux journalistes, le ministre du Travail Eli Yishaï a déclaré qu’il était urgent de voter une loi pour limiter les mouvements des habitants arabes de Jérusalem-Est et détruire les habitations des terroristes.
Le maire de Jérusalem, Ouri Lupolianski, a indiqué que sa fille se trouvait dans l’un des bus visés par le terroriste mais qu’elle n’a pas été blessée.
« A notre plus grand regret, les terroristes ne cessent de trouver de nouveaux moyens pour attaquer le cœur du peuple juif à Jérusalem », a-t-il poursuivi.
De son côté, le Hamas a déclaré que l’attentat terroriste était « une réaction légitime aux agressions israéliennes ». Néanmoins, un porte-parole a souligné que le groupe ne connaissait pas les responsables de l’attaque.
Israël rouvre les frontières avec Gaza
Israël rouvrira les points de passage avec la bande de Gaza mercredi, un jour après de nouveaux tirs de roquettes Qassam dans l’ouest du Néguev.
Israël rouvrira les points de passage avec la bande de Gaza mercredi, seulement un jour après avoir refermé les frontières en raison de nouveaux tirs de roquettes Kassam. Le Premier ministre, Ehoud Olmert, a cependant précisé qu’il répondra “par la force” à toute nouvelle violation du cessez-le-feu.
“Nous souhaitons retrouver le calme”, a ajouté Olmert lors d’une conférence à Dimona mardi. “Si nous y parvenons, tant mieux, sinon nous saurons comment réagir afin de garantir une sécurité totale pour les habitants du Sud.”
“Nous avons conclu un accord contre le réarmement (des groupes terroristes), sans Kassams et sans tirs d’obus de mortier et sans opérations terroristes menées contre les communautés du sud du pays”, a déclaré Olmert.
“Nous nous sommes montrés patients. Mais personne ne devrait interpréter cela comme une faiblesse”, a poursuivi le Premier ministre.
Dans le même temps, des représentants officiels de la Défense ont indiqué qu’ils tiendraient le Hamas reponsable de toute attaque provenant des territoires palestiniens - bien que le groupe ne soit pas directement lié aux récents tirs de roquettes.
“Nous avons convenu qu’à chaque attaque et rupture de la trêve, nous fermerons les points de passage”, a ajouté l’un des responsables.
La décision de rouvrir les frontières mercredi était uniquement l’occasion de laisser entrer du ciment dans la bande de Gaza - la première fois en plus d’un an.
Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a déclaré mardi qu’Israël était préparé à faire “des concessions douloureuses” afin d’obtenir la paix avec les Palestiniens, qui seront considérés responsables en cas d’échec des négociations.
L’enquête sur la campagne travailliste reste au point mort
Shmouel Levy, qui affirme détenir de nouvelles informations concernant des actes répréhensibles commis pendant la campagne travailliste “Israël Uni” de 1999, ne bénéficie pas de l’immunité selon la police.
Levy a exigé lundi l’organisation d’une réunion avec l’Unité nationale antifraude, au cours de laquelle il aurait dévoilé comment des fonds ont été levés pour la campagne travailliste au moment où il dirigeait une ONG suspectée par la police d’être liée à des financements illégaux.
La police avait déjà ouvert une enquête en 2000, soupçonnant plusieurs ONG d’avoir servi de tremplin à des financements de ce genre. L’enquête a été abandonnée en 2004 en raison du refus de Levy de témoigner.
Shmouel Levy est en même temps engagé dans une autre bataille contre le parti travailliste qui lui devrait, selon lui, 14 millions de shekels pour des services antérieurs. Dans une lettre adressée au ministre de la Défense, Ehoud Barak, la semaine dernière, il a menacé d’entamer des poursuites judiciaires si la somme ne lui était pas reversée avant deux semaines.
Lundi soir, la première chaîne a annoncé que la police avait refusé de rouvrir l’enquête. Mardi, selon le quotidien Maariv, Levy a déclaré avoir touché “des paquets d’argent pour payer des militants. Des sommes faramineuses lui sont passées entre les mains”, a-t-il affirmé.
Le parlementaire Michael Eitan (Likoud) a appelé mardi la police à reconsidérer l’affaire, clamant que Levi pourrait apporter de nouveaux éléments à l’enquête. Pourtant quelques heures plus tard, la 10e chaîne annonçait que l’enquête resterait au point mort. Selon le reportage, Levy ne serait pas un témoin crédible, ayant également accepté de grosses sommes d’argent provenant du conseiller d’Ehoud Olmert, Tal Zilberstein - ancien conseiller de Barak.
L’investigation de Kadima pourrait garder Olmert au pouvoir
Une décision de l’Unité antifraude nationale, chargée d’examiner les fraudes présumées de Kadima, pourrait finir par retarder les élections primaires du parti initialement prévues au début du mois septembre, d’après les déclarations d’officiels de Kadima, mardi 1er juillet.
Shlomi Ayalon, en charge de cette unité, a écrit au Mouvement pour la qualité du gouvernement qu’il examinerait la possibilité d’ouvrir l’enquête. Mais la décision d’entreprendre une investigation formelle ne devrait pas être prise tant que Kadima n’aura pas fixé une date pour ses primaires lors de sa réunion de conseil du 10 juillet.
Kadima sera soumis une enquête minutieuse, qui comprendra des appels téléphoniques aux milliers de membres du parti pour s’assurer qu’ils l’ont rejoint de leur plein gré, et qu’ils ont eux-mêmes payé leur cotisation.
Des investigations passées dans les primaires du parti travailliste avaient abouti au retard des scrutins. Les officiels travaillistes étaient divisés mardi pour savoir s’ils permettaient cette nouvelle enquête dans la campagne d’adhésion de Kadima, qui retarderait le remplacement d’Olmert.
Certains officiels du parti travailliste ont confié qu’ils aimeraient bien voir Kadima impliqué dans une investigation policière et attendraient patiemment que les primaires de Kadima se retrouvent dans un tel scénario. D’autres ont déclaré que Kadima devait totalement adhérer à l’accord conclu avec le parti travailliste mercredi dernier. Il exigeait que le parti tienne ses primaires avant le 25 septembre.
Ironiquement, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui aimerait que les primaires de Kadima aient lieu dès que possible, pourrait les avoir inconsciemment retardées en exigeant, lors de la rencontre de lundi, que la campagne d’adhésion soit soumise à enquête.
Le ministre des Transports Shaoul Mofaz, le principal concurrent de Livni, a rejeté les tentatives de Livni de le relier personnellement aux faits présumés. « Ces attaques sont destinées à l’affaiblir et à délégitimer ceux qu’il a lui-même inscrits », a dit une source proche de Mofaz. « C’est sans aucun fondement. Elle a juste dit cela pour essayer de renforcer son image impeccable. »
Toutes les plaintes palestiniennes contre des Juifs sont examinées, selon la police de Hébron
Toutes les plaintes palestiniennes contre des Juifs de Hébron seront examinées par cinq inspecteurs d’une unité spéciale de police, a assuré Avshalom Peled, le chef de la police de Hébron, à la commission de la justice de la Knesset mardi 1er juillet.
Peled s’exprimait à une réunion convoquée pour discuter des récentes attaques contre des Palestiniens dans le secteur. Les représentants d’un certain nombre d’organisations de défense des droits de l’homme et de partis de gauche comme Briser le silence, La Paix maintenant et B’Tselem, ont accusé la police de n’avoir rien fait pour empêcher ces attaques.
B’Tselem a également soumis une liste de 51 cas de violence contre des Palestiniens, rapportés à la police pendant ces derniers six mois. La police ou l’armée seraient arrivés trop tard ou restés inactifs pendant des attaques sur les Palestiniens.
Peled a rejeté les accusations selon lesquelles la police agissait de concert avec les habitants des implantations et a affirmé que les officiers n’étaient ni partisans de gauche ni de droite sur les questions liées à Hébron. L’unité spéciale chargée d’examiner les plaintes palestiniennes a été établie suite à la commission d’enquête de Shamgar sur le massacre commis par Baroukh Goldstein en 1994 dans la Tombeau des Patriarches.
« Dans le secteur de Hébron », a soutenu Peled, « il y a une unité qui ne s’occupe que des plaintes palestiniennes contre des Juifs. Chaque cas est examiné par une équipe de cinq policiers. » Il n’existe pas d’unité parallèle pour examiner des plaintes d’habitants d’implantations. Une des raisons de cette réunion de la commission législative était la récente interdiction par la police de laisser les organismes Briser le Silence et Bnai Avraham mettre en place des tours organisés à Hébron comme ils l’avaient fait ces trois dernières années. Les organisations ont déclaré que la police agissait pour les habitants des implantations, au lieu de défendre le droit de la liberté de parole.
D’après Peled, la police a pris des mesures autoritaires contre ces visites parce que les organisateurs avaient tenu une manifestation illégale le 25 avril sous la protection de la police. « Jusque-là, aucun de ceux qui voulaient visiter la ville n’avaient rencontré de problème. Je n’ai jamais voulu arrêter les visites de la gauche parce qu’il s’agit d’une question de liberté d’expression », a-t-il expliqué. Peled a également soutenu qu’au mois d’avril, les visites ont pris un tour « plus activiste ».
Par exemple, les participants ont entrepris de rénover une maison palestinienne de Tel Rumeida, une enclave juive dans Hébron. Le 24 avril, le tour organisé a reçu la protection de police, a-t-il ajouté. « Tout d’un coup, nous nous sommes trouvés au milieu d’une manifestation de plusieurs groupes. A mon avis, une organisation qui entre à Hébron sous l’escorte de police et agit sans égard pour les maisons juives avoisinantes peut inciter tout le secteur à la violence. Nous avions réussi à réduire des perturbations dans Hébron de 40 % en 2007. Le pire était que cette manifestation se déroulait sous la protection de la police. »
Un participant à cette visite a confié au Jerusalem Post que les participants s’étaient rendus dans la rue Shouhada, dans le centre-ville de Hébron, à partir de Beit Romano vers le Tombeau des Patriarches, avec des pancartes en anglais, en hébreu et en arabe : « A bas l’Apartheid », « Quarante ans à souiller Dieu », et « Jour de libération pour tous ».
Peled a ajouté qu’il fournirait les statistiques pour prouver que la police agit équitablement entre les habitants des implantations, les activistes de gauche et des organisations de droits de l’homme. La réunion de la commission législative reprendra à une date ultérieure.
Le Hamas livre une cassette de Shalit à l’Egypte
Le Hamas aurait livré une nouvelle cassette vidéo du soldat kidnappé Gilad Shalit aux autorités égyptiennes, d’après l’hebdomadaire du Caire Al-Ahram du mardi 1er juillet.
Le journal a également cité des sources diplomatiques déclarant que le Hamas leur avait transmis une nouvelle lettre écrite de la main du soldat. Des officiels de Jérusalem et le père de Shalit, Noam, n’ont pas eu connaissance de la vidéo, ni de la lettre, d’après la radio. La dernière lettre écrite par Shalit a été donnée à sa famille le 9 juin dernier. Un enregistrement audio avait été délivré par le Hamas en juin 2007, un an après son enlèvement.
Mardi 1er juillet, Noam Shalit a déclaré qu’il n’avait aucune "efficacité, esprit de décision ou créativité" dans les négociations en cours pour libérer son fils, bien que le Premier ministre Ehoud Olmert lui ait assuré de s’en charger personnellement.
Shalit a fortement critiqué Olmert, en disant qu’il « gérait mal les pourparlers [pour la libération Gilad] ». Il a ajouté que l’accord conclu pour récupérer Elhanan Tannenbaum prouvait que l’ancien Premier ministre était un dirigeant pourvu d’un « attachement affectif quand il s’agissait des prisonniers ».
Dans le cadre d’une conférence de l’université Bar-Ilan sur les considérations éthiques des détentions d’otages, Noam a également déclaré que Tsahal était « l’armée de la nation » et que « le retour des soldats [enlevés] était un dû ».
"Le retour de troupes captives est une obligation due aux besoins militaires », a-t-il souligné.
Dans le même temps, le leader du Hamas en Syrie, Khaled Mashaal, a déclaré au journal italien La Stampa que Shalit était vivant et bien portant, et s’est dit surpris qu’Israël ne fasse pas davantage d’efforts pour libérer plus de 11 000 prisonniers palestiniens incarcérés en Israël, contre le retour de Gilad Shalit.
INTERNATIONAL
Un rapport de l’ONU ignore les violations du Hezbollah
Le rapport du Quartet sur la résolution 1701 présenté par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon mardi 1er juillet, n’accuse pas le Hezbollah de violations du cessez-le-feu : « A ce jour, la FINUL n’a trouvé aucune preuve de nouvelles infrastructures dans cette zone d’opérations ».
L’Etat juif déclare de son côté que la milice chiite a repris ses positions à la frontière et continue d’amasser des roquettes et d’autres armes interdites par la résolution. Israël maintient que le Hezbollah continue de construire sa force militaire et ses capacités (non seulement) au nord de la rivière Litani mais aussi dans la zone contrôlée par la FINUL dans des zones urbaines dont des habitations privées ».
Néanmoins, le rapport fait mention d’une liste d’incidents, dont un impliquant « des armes à feu » sans parler explicitement du Hezbollah. Le texte explique que la FINUL a rencontré « des personnes non autorisées avec des armes » durant la nuit du 30 au 31 mars.
Selon le rapport, lorsque la FINUL a commencé à suivre un camion suspect avec une remorque près du village de Jubal al-Butum, « deux voitures avec cinq personnes armées sont arrivées pour bloquer la rue ». Néanmoins, les « personnes armées » ont quitté les lieux trois minutes plus tard et le camion a pu partir.
« Nous attachons une grande importance à l’application de la résolution 1701 et ces rapports sont un instrument important de la communauté internationale. Ils pourraient encore améliorer l’exécution de la résolution », a déclaré le représentant permanent d’Israël à l’ONU, Dani Carmon.
« Les rapports de l’ONU font une analyse claire et complète de la situation au Sud-Liban où le Hezbollah redéploie ses forces et où l’embargo ne cesse d’être violé. C’est donc évident que l’exécution de la résolution doit être améliorée. »
Le rapport établit que du fait de la détérioration de la sécurité au Liban au début du mois de mai, en parallèle avec la démission du gouvernement libanais, l’ONU a été incapable de déployer une équipe d’experts à la frontière, mais indique qu’une équipe sera envoyée aussi vite que possible.
Dans le rapport, la FINUL fait aussi mention d’un « nombre jamais atteint de violations de l’espace aérien libanais et israélien. Plus de 20 fois par jour au mois de mars et d’avril. »
Des habitants de Gaza se heurtent aux autorités égyptiennes à Rafiah
Selon plusieurs témoins, de nombreux habitants de Gaza ont tenté de franchir le point de passage de Rafiah par la force mercredi.
Des habitants de la bande de Gaza auraient jeté des pierres aux soldats de l’armée égyptienne qui tentaient de contenir la foule à l’aide de canons à eau. Toutefois, personne n’a réussi à passer.
Les autorités égyptiennes maintiennent le point de passage fermé depuis la prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza il y a plus d’un an.
L’Egypte avait promis d’ouvrir la frontière mardi. Or, seulement un petit nombre de Palestiniens avaient eu le droit de passer, soit une centaine, dont 50 nécessitant des soins médicaux immédiats et 67 citoyens égyptiens restés bloqués à Gaza depuis la fermeture de Rafiah. En janvier dernier, des militants du Hamas étaient parvenus à franchir la frontière par la force, permettant à des milliers de personnes de circuler avant qu’elle ne soit refermée quelques semaines plus tard.
Le Caire prévoirait de laisser traverser quelques Palestiniens supplémentaires mercredi, malgré l’exigence israélienne de n’ouvrir le point de passage qu’une fois que le soldat Gilad Shalit sera libéré.
Selon des sources officielles israéliennes et palestiniennes, l’Egypte ne compte pas ouvrir complètement la frontière - même après la libération de Shalit -, ne souhaitant pas voir arriver des flux de Palestiniens sur le territoire égyptien.
Siniora : “L’échange de prisonniers est un échec pour Israël”
L’échange de prisonniers conclu entre Israël et le Hezbollah est un échec pour l’Etat hébreu et un “succès national” pour le Hezbollah, selon le Premier ministre libanais Fouad Siniora.
Dans une déclaration communiquée par le bureau de Siniora, ce dernier partage la joie des ses concitoyens de voir libérés des prisonniers détenus en Israël, incluant la libération de Samir Kuntar - responsable de l’assassinat de Danny Haran et sa petite fille de quatre mois, Einat, à Nahariyah en 1979.
“La libération des prisonniers avec l’aide d’un médiateur allemand, après tout ce temps et selon les conditions publiées par les media, marque un grand échec de la politique d’Israël, qui avait refusé avant la guerre de juillet 2006 de conclure tout accord”, affirmait le Premier ministre libanais.
“Puis il a lancé une guerre contre le Liban et son peuple, avec la prétention de demander le retour de prisonniers (...)” poursuivait la déclaration.
S’exprimant sur la chaîne de télévision du Hezbollah, Al-Manar, l’ancien président du parti Balad, Azmi Bishara, a annoncé que l’accord aurait très bien pu être signé sans en venir à la guerre au Liban. Selon lui, l’échange constitue un échec, non seulement sur les plans militaire, financier et moral mais aussi parce que l’Etat hébreu n’est pas parvenu à ramener les deux soldats disparus, Eldad Regev et Ehoud Goldwasser.
Bishara, qui a quitté le territoire israélien et est actuellement recherché par la police. Accusé de trahison, il est soupçonné d’avoir collaboré avec le Hezbollah pendant la seconde guerre du Liban.