Julie CLORIS et Marisa FAION
leparisien.fr
Cet entrepreneur du Val d'Oise, enlevé le 4 juillet, a été libéré ce matin, au cours de la remise de sa rançon, s'élevant à 350 000 euros.
Trois hommes se trouvent actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, au commissariat de Versailles. Samedi matin, à 11h10, au terme d'un jeu de piste de plus d'une heure, ils ont été interceptés à Villepinte par des policiers alors qu'ils venaient chercher la rançon exigée pour libérer Isaac Setti, un entrepreneur du Val d'Oise, enlevé le 4 juillet dernier à Garges-les-Gonesse.
Son frère, Azar Setti, très ému, a raconté comment, pendant dix jours, il a parlé avec les ravisseurs, parvenant à leur cacher que la police était au courant et que des négociateurs se relayaient à ses côtés pour obtenir dans les délais les plus rapides la libération d'Isaac, sain et sauf.
Au début de l'enquête, la DRPJ de Versailles et la DCPJ de Paris ont craint un acte antisémite, compte-tenu de la confession d'Isaac Setti. Il semble que cette hypothèse soit écartée. Les ravisseurs, qui étaient quatre, n'en auraient voulu qu'à l'argent. Durant les premières heures de leurs gardes à vue, ils auraient même ajouté qu'il s'agissait «de (leur) boulot».