19.3.09

Friedman : Les terroristes peuvent être sanctionnés


UN PRISONNIER : BARGHOUTI

par Yael Ancri | Arouts 7

La commission ministérielle chargée d’examiner l’éventualité de faire pression sur les terroristes du Hamas et du Djihad islamique s’est réunie ce mercredi après-midi pour la première fois depuis sa nomination. Les membres de la commission ont proposé entre autres de diminuer les sommes d’argent transmises aux “détenus sécuritaires” et destinées à leurs besoins personnelles, de limiter leur exposition aux médias tels que la télévision et la radio, de réduire le nombre de visites auxquelles ils ont droit, d’interdire les contacts physiques avec leurs visiteurs et de restreindre leurs possibilités d’étudier aux frais d’Israël.

La commission, dirigée par le ministre de la Justice Daniel Friedman, a également envisagé l’éventualité de limiter le transfert de marchandises par les points de passage avec la bande de Gaza, tout en respectant les besoins humanitaires des Palestiniens.

Au cours des débats, les membres de la commission ont reçu un briefing sur les divers droits dont jouissent les terroristes détenus dans les prisons israéliennes. Il a ensuite été décidé de former une équipe professionnelle, dirigée par un représentant du conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz et de représentants des services pénitenciers, du Shabak et de Tsahal, pour étudier les différentes possibilités de limiter les privilèges des terroristes du Hamas et du Djihad islamique.

Au bout de deux semaines de travail, la commission conclura les débats et pourra prendre des mesures opératives immédiates.

La décision de créer cette commission ministérielle a été prise mardi au cours de la séance spéciale du conseil des ministres au sujet de Guilad Shalit. Mercredi matin, avant les débats, le ministre Daniel Friedman a affirmé : “Autant que je sache, les privilèges que nous leur accordons actuellement sont bien plus que le minimum.”

Friedman a déclaré ne pas craindre que la Cour suprême intervienne. “Ce qui doit compter maintenant ce sont nos intérêts. Nous devons faire les choses comme il se doit, sans penser aux requêtes qui seront présentées à la Cour suprême. Si après avoir pris nos décisions, la Cour suprême intervient ce sera une autre histoire.”