14.3.09

Netanyahu et Livni envisageraient à nouveau un cabinet d'union


Le Premier ministre israélien désigné, Benjamin Netanyahu, et Tzipi Livni, dirigeante du parti centriste Kadima, ont repris contact pour étudier la possibilité de former un gouvernement d'union, selon des médias israéliens. (Reuters/Ammar Awad)
Par Reuters

JERUSALEM -
Le Premier ministre israélien désigné, Benjamin Netanyahu, et Tzipi Livni, dirigeante du parti centriste Kadima, ont repris contact pour étudier la possibilité de former un gouvernement d'union, ont rapporté vendredi des médias israéliens.

Kadima avait suspendu ses discussions avec Benjamin Netanyahu après que Tzipi Livni a accusé le chef du Likoud de ne pas être attaché à la vision, soutenue par les Etats-Unis, d'un Etat palestinien vivant aux côtés d'Israël.

Netanyahu a jusqu'au 3 avril pour former un gouvernement.

La radio israélienne rapporte que des émissaires de Netanyahu ont eu des contacts secrets avec Livni, ministre sortante des Affaires étrangères.

Kadima n'a pas réagi à ces allégations.

Dina Libster, porte-parole de Netanyahu, a déclaré que ce dernier et Livni avaient ces derniers jours "échangé des messages par le truchement d'intermédiaires". Elle ne s'est pas étendue sur ces contacts et n'a pas dit si les deux dirigeants avaient eu des échanges directs.

Le site internet Ynet rapporte que Netanyahu et Livni sont au courant de contacts en coulisses entre membres de leur parti respectif avec pour objectif de voir s'il est possible de renouer des discussions en vue de la formation d'une coalition.

Ces contacts interviennent alors que, selon certaines informations, les efforts de Netanyahu pour former une coalition avec des partis de droite et religieux se heurtent aux revendications contradictoires de certains des représentants de ces formations.

Kadima a obtenu 28 sièges à l'issue des élections législatives anticipées du 10 février, contre 27 au Likoud, mais le président Shimon Peres a néanmoins confié à Benjamin Netanyahu la tâche de former un gouvernement parce qu'il semblait disposer de davantage d'alliés politiques potentiels.