Patrick Bruel : la chanson "censurée" sur les ondes françaises
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Patrick Bruel est sans doutes l’une des personnalités les plus populaires du « box office » national. Acteur aux multiples personnalités, révélé par Alexandre Arcady (comme lui originaire d’Algérie) et dans les films ayant immortalisé la « saga pied-noir », il s’est ensuite imposé par sa voix au timbre éraillé et par la sensibilité de ses chansons. Invité principal ou associé des plus populaires émissions de télévision, sa sensibilité de gauche et son soutien aux causes « bien vues » - comme l’antiracisme ou la Paix au Proche-Orient - ont toujours été salués sans réticences. Seul « couac », d’un mauvais goût à la hauteur de son auteur, la sortie de Le Pen, furieux de l’engagement du chanteur, et qui - en digne héritier de l’extrême droite antisémite des années noires - su rappeler son patronyme en apostrophant « Monsieur Benguigui » ...
Mais il y a aussi une « ligne jaune », d’autant plus redoutable qu’elle est transparente, et qui, lorsqu’on la franchit, fait jouer une étrange « omerta » : dénoncer la barbarie sanguinaire des attentats contre les civils, que ces derniers soient américains, israéliens (comme cette semaine à Eilat), arabes ou de toutes les origines ou religions. Là, Bruel n’est plus « in », dans une France où de savants commentateurs expliquent quotidiennement et benoîtement que « les Musulmans se sentent humiliés », que « l’injustice génère la violence », que « les Arabes sont très malheureux », et que « on n’approuve pas bien sûr mais on peut comprendre ».
Dans son dernier disque « Des souvenirs devant », le chanteur a consacré une chanson à ce sujet, « Adieu » à lire comme un jeu de mots : « adieu » à tous les innocents massacrés par les fanatiques islamistes, à Netanya comme à Madrid ou à New York ; « à Dieu » qui se tait et au nom de qui ces horreurs sont accomplies. On n'entend PRATIQUEMENT JAMAIS cette chanson sur les ondes françaises. Pour répondre à ce scandale, à mon modeste niveau, j’en ai reproduis ci-dessous les paroles - en pensant, fortement, au spectre du terrorisme revenu en Israël cette semaine.
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Elle vient de partir de chez elle
Mais il y a aussi une « ligne jaune », d’autant plus redoutable qu’elle est transparente, et qui, lorsqu’on la franchit, fait jouer une étrange « omerta » : dénoncer la barbarie sanguinaire des attentats contre les civils, que ces derniers soient américains, israéliens (comme cette semaine à Eilat), arabes ou de toutes les origines ou religions. Là, Bruel n’est plus « in », dans une France où de savants commentateurs expliquent quotidiennement et benoîtement que « les Musulmans se sentent humiliés », que « l’injustice génère la violence », que « les Arabes sont très malheureux », et que « on n’approuve pas bien sûr mais on peut comprendre ».
Dans son dernier disque « Des souvenirs devant », le chanteur a consacré une chanson à ce sujet, « Adieu » à lire comme un jeu de mots : « adieu » à tous les innocents massacrés par les fanatiques islamistes, à Netanya comme à Madrid ou à New York ; « à Dieu » qui se tait et au nom de qui ces horreurs sont accomplies. On n'entend PRATIQUEMENT JAMAIS cette chanson sur les ondes françaises. Pour répondre à ce scandale, à mon modeste niveau, j’en ai reproduis ci-dessous les paroles - en pensant, fortement, au spectre du terrorisme revenu en Israël cette semaine.
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Elle vient de partir de chez elle
Un croissant, un éclat de rire
Son mari lui dit qu'elle est belle
Mais dans une heure elle va mourir
Elle n'a pas choisi son destin
Juste là au mauvais moment
Puisqu'il fallait prendre ce train
Et Madrid pleure ses enfants
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Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes pas
Au moins fait le savoir
Adieu
Je n'ai plus de questions
Mes yeux sont abîmés
Mon coeur perd la raison
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Sa femme attend une deuxième fille
Elle jure qu'elle n'en aura pas plus
Il touche son ventre, les yeux qui brillent
Pourquoi juste à cet arrêt de bus ?
Pourquoi ce type est si couvert ?
Il fait si chaud à Netanya
Le sang se mélange à la terre
Et le monde reste sans voix
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Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes plus
Au moins fait le savoir
Adieu
Je n'entends plus l'Histoire
Mes yeux sont fatigués
Mon coeur perd la mémoire
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9h16, il est en retard
Comme à peu de chose près tous les jours
Mais aujourd'hui il est trop tard
Il ne montera pas dans la tour
Il voit des cris courir vers lui
Il croise des yeux qui hurlent de peur
Pourquoi ces larmes, pourquoi pas lui ?
Et cette poussière à vie dans le coeur
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Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes pas
Au moins fait le savoir
Adieu
Il y a tant de questions
Mes yeux sont épuisés
Mon coeur perd la raison
Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes plus
Au moins fait le savoir
Adieu
Ils se réclament de toi
Dis-leur que ce n'est pas toi
Qui a voulu tout ça
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Libellés : Attentat, Chanson, Patrick Bruel
TEXTE REPRIS DU SITE RENCONTRE JUDAIQUE FM